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Dara. Koempf. Amoen. Fafc. y . pag. 89 y.
Arbrifleau dont les tiges fe divifent en rameaux
glabres, flexueux, cylindriques, de couleur cendrée,
armes, ainfi que les ttges, d’aiguillons foli-
taires, axillaires. Les feuilles Portent trois ou quatre
& plus du même bourgeon 3 elles font pétio-
lées, compofées de cinq folioles pédicellées, glabres
, ovales, aiguës, dentées vers leur Commet,
entières & rétrécies à leur bafe 3 les inférieures
plus petites^pcelle du milieu plus grande, longiüe
d’ un pouce. Les fleurs Portent d’entre les bourgeons,
diPpoPées en une ombelle fimple, pédon-
culée j le pédoncule une fois plus coîîrt que le
pétiole i les pédiceîles capillaires, étalés 3 les étamines
plus longues que la corolle.
Cette plante croît au Japon. Tj ( Defcript. ex
Thunb. )
A r a LIE à trois folioles. Aralia triphylla.
Aralia triphylla , glabra, foliis trifoliatis y folio-
lis fubfejflibus 3 lanceolatis , ferratis y umbella mi-
nimâ, cemrali. (N .) 1
Panax (trifolium), pufllum, radice fubrotundo-
bulbofâ y foliis ternis , foliolis fubfejflibus. ? MiCh.
Tlor. boréal. Amer. 2. pag. 257.
C ’eft une petite plante herbacée, que je Soupçonne
être la même que le panax trifolium de Michaux.
Ses tiges font fimples , très-grêles, hautes ;
à peine de cinq à fix pouces, nues , glabres , ter- i
minées par trois à quatre feuilles diPpoPées comme 1
une ombelle, dont les pétioles, à peine de la 1
longueur des feuilles, Pe divifent à leur Commet
en trois folioles à peine pédicellées, lancéolées,
prefqu’obtufes, vertes , glabres, longues d’un
pouce & plus, larges de quatre.lignes, inégalement
dentées en Prie à leurs bords. Du centre
des pétioles s’élève un pédoncule beaucoup plus
court que les feuilles , foutenant une petite ombelle
folitaire, prefqu’en tê te , compofée de fleurs
blanchâtres 5 les pédiceîles Perrés & très-courts j
Jes folioles de l’ involucre filiformes, aiguës , au
moins aufii longues que les pédiceîles. Je n’ ai pu
obferver ni le nombre des ftyles ni les fruits. Dans
la plante de Michaux, les racines Pont bulbeufes,
& les folioles quelquefois au nombre de cinq.
Cette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
nale. G • ( ïn htrb. Desfont.')
On doit faire entrer dans cette divifîon Xpralia
nudicaulis, n°. 4 , & Xaralia pennata , n°. J.
* * * Veuilles lobées.
ARALIE du Japon. Aralia japonica. Thunb.
Aralia frutefcens, foliis lobatis. Thunb. Flor. jap.
228. — Wiîld. Spec. 1. pag. 1/19.
A R A
Iaats-ta. Koempf. Amoen. Fafc. y. pag; 790.
Ses tiges Pont droites, ligneufes, fans épines,
hautes de cinq à fix pieds, garnies, vers leur Commet,
de feuilles nombreufes, alternes, pétiolées,
à fept ou cinq lobes arrondis, incifés , aigus,
dentés vers leur Commet, verts en deffus, plus
pâles en deffous 3 les pétioles épais, charnus,
amplexicaules, de la longueur des feuilles. Les
fleurs forment, par leur enfemble, une panicule
compofée de petites ombellules Amples 5 les pédoncules
accompagnés à leur bafe de braêtées
ovales, aiguës, concaves , pubefcentes , caduques,
longues d’ un demi-pouce à un pouce. La
corolle eft Blanche, à cinq pétales égaux, ovales,
aigus, réfléchis, caducs, longs d’une ligne ; les
étamines plus longues que la corolle 5 cinq ftyles
filiformes, perfiftans, plus courts que les étamines
y une baie prefque tétragone , très-obtuPe ,
ftriée , à cinq loges, contenant des femences fort
petites.
Cette plante croît au Japon, f) ( Defcript. ex
Thunb.')
* * * * Feuilles fimples, entières.
A r a l i e e n a r b r e . Aralia arborea. L i n n .
Aralia eau le arboreo , foliis fmplicibus , umbella
univerfalis radiis uniglandulofis. Linn. Amoen. Acad,
y. pag. 369. — Jacq. Amer. 89. — Swartz, Obf.
119. — Jacq. Horc. Schoenbr. 1. pag. 26. tab. 51.
Aralia arborea , foliis nitidis , oblongo-ovatis y
umbedâ laxâ, radiis fingulis glandûlâ notâtis.
Brown, Jam. 189.'
Hedera arbor, folio hafiato. Plum. Spec. 18 , &
Icon. 148.
Arbrifleau dont les tiges arborePcentes Pe divifent
en rameaux glabres, alternes, garnis, Purtout
vers leur-Tommet, de feuilles alternes, éparfes,
rapprochées, pétiolées, amples, ovales, oblon-
gues, très-entières, glabres à leurs deux faces,
acuminées à leur Pommer, membraneufes, ner-
veufès, rétrécies à leur bafe , longues de fix à
huit pouces & plus, Pur quatre environ de large.
Les fleurs Pont diPpoPées en une panicule, dont
les ramifications Pe divifent & fupportent chacune
une ombelle très-ouverte 5 les pédoncules chargés
d’ une glande; l’involucre compofé de braélées un
peu fearieufes & concaves , ovales-lancéolées ,
aigues, beaucoup plus courtes que le pédrcelle.
Le ftyle eft divifé en cinq parties. Le fruit con-
fifte en une baie à fix côtes Paillantes, de la grof-
feur d’ un pois. M. de Lamarck avoir d’abord renvoyé
cette efpèce parmi les lierres 3 il a depuis
changé d’avis. ( Voye^ les obfervations à la fuite
de l’article L i e r r e -, )
Cette plante croît à la Jamaïque. l > ( V . f . )
A R A
ARALIE en tête. Aralia capitata. Jacq.
Aralia arborea, foliis fmplicibus, ellipticis > in-
Ugtrrimisy paniculis terminait b us y flortb usfejftlib us ,'
-cavitatis.. Swartz , Prodr. yy. — Jacq. Amer. 89.
Hedera (c a p ita ta ) , foliis ellipticis , in^ f ris i
racemis compoftis , terminalibus pfioribus Jeßtlibus ,
çapitellatis. Smith, Icon. piä . 1. pag. 4, tab. 4.
— Swartz, Flor. lnd. occid. 1. pag. y 16.
Cette efpèce eft facile à dililnguer par Pes fleurs
Feffiies, réunies en une petite tête à l’extrémire
des pédoncules particuliers. C ’eft un arbrifleau’
qui s’élève à la hauteur de dix à douze pieç.s , &
fe divife en rameaux étalés, ridés, cylindriques,^
garnis, vers leur fommet, de feuilles éparfes, pe-
tiolées, elliptiques, prefque rhombcïdales , roi-
des, glabres, luifantes., entières , foutenues par
de longs pétioles. Les fleurs forment une grappe
droite , terminale, ramifiée; les pédiceîles loute-
rnant chacun une petite tête de fleurs feffiies, nombreufes
, blanchâtres, accompagnées de petites
bradées femblables à des paillettes. Les dents du
calice font à peine vifibles j la corolle fort petite;
les pétales oblongs , caducs ; l’ ovaire glabre, turbiné
, furmonté de trois à cinq ftyles courts , rapprochés.
Le fruit eft une baie oblongué, glabre,
a cinq loges, couronnée par le calice.
Cette plante croîtvfur les hautes montagnes,
aux Antilles & à la Jamaïque, f?
A r a l i e e n c oe u r . Aralia cordata. T h u n b .
Aralia herbacea , caule angufiato , inermi y foliis
fmplicibus, cordatis. Thunb. Flor. jap. pag. 127.
Dosjen. ICoempf. Amoen. Fafc. y . pag. 816.
Ses tiges Pont afeendantes, à peine ligneufes,
velues, anguleufes, médiocrement rameufes ; les
rameaualternes, garnis de feuilles fimples, pétiolées
, alternes, ovales, en coe u r , rudes à leurs
deux faces, inégales, dentées en fc ie , aiguës a
leur fommet, longues de deux pouces Pur autant
de large; les pétioles plus courts que les feuilles.
Les fleurs font diPpoPées en ombelles axillaires ;
les pédoncules trichotomes, tomenteux, ainfi
que les pédiceîles. L’ovaire eft furmonté de cinq
ftyles divergens.
Cette plante croît au Japon. ? ( Defcript. ex
Thunb. )
* *
* A r a l i e grimpante. Aralia feandens.
Aralia ( palmata ) , caule feandente , aculeato y
foliis quinquelobatis y umbellis fmplicibus, latera-
libus. Lour. Flor. cochin. 1. pag. 233.
Ses tiges Pont nombreufes, grimpantes, ligneu-
A R B Ém
fes, armées d'aiguillons épars, recourbes ; garnies
de feuilles éparfes, longuement pétiolées ,, palmées
, divifées en cinq grands lobes. Les; fleurs
Pont blanches, difpofées en ombelles fimples,
folitaires, latérales, fans involucre; les pétioles
& les pédoncules fans aiguillons.
Cette plante croît dans les campagnes, à la
Chine. T? ( Defcript. ex tour ) Son écorce pafle
pouf réfoiutive , épuratoire. O11 l’emploie dans la
rage & l’hydropifie.
Vdralia oÜophylla de Loureiro r#e paroît être
la même plante que Xaralia palmata Lam. n°. ƒ.
L’ aralia cochleata , n°. 6 , & 1 aralia umbellifera
fe rapportent à cette divifion.
ARAUCAR IA. Juff. Gen. pag. 413. Grand &
bel arbre du Chili , qui a l’afpett d’ un protea , &
beaucoup de rapport avec les pins pâr fa fructification.
Molina l’a obfervé le premier; il l’ avoir
nommé pinus araucanay mais des échantillons rapportés
enfuite par Dombey firent connoitre qu il
devoit conftituer un genre particulier , auquel
M. de Lamarck donna le nom de dombeya, & que
depuis M. de Juffieu a nommé araucaria , parce
qu'il avoir été trouvé dans cette contrée du Chili
habitée par les Araucans. ( V oy c i D o m b e y ,
vol. f l , pag. 301.)
ARBOUSIER. Arbutus. Les plantes renfermées
; dans ce genre ne font guère en Europe que des
arbriffeaux d'ornement. Quelques-uns offrent encore,
dans les pays chauds, des fruits bons à mang
e r , quoiqu’ ils paffent, même dans nos departe-
mens méridionaux , pour fades & indigeftes. Il
n’en eft pas ainfi dans les climats d’une température
plus élevée , telle que dans la Baibarie , où
l’arboufier commun ( arbutus unedo') eft très-répandu
: il eft des collines qui en Pont toutes couvertes.
Ses fruits ne Pont parfaitement mûrs que
dans le courant de l’ automne 3 ils Pont alors favou-
reux, délicats & point du tout indigeftes. J en ai
Pouvent recueilli & mangé jîfê'efqti’avec e x c è s ,
Pans en avoir été jamais incommodé. M. Desfon-
taines a fait la même expérience, & m juftifie également
l’arboufier du reproche q u e j’on fait à fes
fruits dans des provinces où ils 11e mûriffent qu’ im-
pavfaitement. Cet arbrifleau eft gravé dans les
lllufrations, tab. 36b, fig. 1 , aux efpèces décri-
f tes par M. de Lamarck. il faut ajouter après le
n°. 2.
2.* A r b o u s i e r de Canarie. Arbutus cana-
rienfs.
Arbutus foliis lanceolatis, ferratis y paniculis ver*
i ticalibus , hifpido-glutinofis. Duham. edic. nov. 1.
pag. 80.
C e t arbrifleau fe diftingue par fa panicule point
G g g i