zfo6 À P À
ncmbreufes , un peu plus grandes que les fleurs
mâles > l’ovaire oblong , obtus.
Cefte planfe croît au mont Serrât. T? (Vahl. )
6. À P A LAN CH E luifance. Prinos nitidus. Vahl.
Prinos foliis ohlongo-ovatis, ferratis , nitidis ,
membranaceis y pedunculis axillaribus , unifions y
fioribus tetrandris. V a h l, Egl. 2. pag. 26.
Rapprochée de la précédente, cette plante en
diffère par fes rameaux fleuris, plus grêles, bruns
& non blanchâtres ; par fes feuilles plus petites,
plus luifantes, ordinairement rétrécies en pointe
vers leur bafe ; les pédoncules moins nombreux ,
& tous uni flores ; toutes les fleurs hermaphrodites
, une fois plus grandes. L’ ovaire eft arrondi 5
le ftyle preique nul 5 le ftigmate aigu. Le fruit
connfte en une baie ovale, un peu ronde , de la
groffeur d’ un grain de poivre.
Cette plante croît au mont Serrât. T? ( Defcript.
e x Vahl. )
7 . AP A LAN CH E douteufe. Prinos ambiguus,
Mich.
Prinos foliis ovàlibus, utrinque ucuminatis y pedi-
cellis mafculis unifions, adimos ramunculos numéro j
congefiis y femineis folitariis y fiorum .panitione qua- \
urnariâ. Mich. Flor. bor. Amer. 2. pag. 236.
fi. Idem, fiorum pârtitione quinariâ. Mich. 1. C.
An cafftne caroliniana ? Walth. Flor. carol.
Cette plante offre tous les cara&ères des prinos.
Ses fleurs , comme dans la plupart des autres ef-
pèces, font dioïques par avortement. Ses feuilles
font alternes, ovales, rétrécies en pointe à leurs
deux extrémités. Les fleurs mâles, rapprochées
en grand nombre vers la baie des jeunes rameaux >
font foutenues par des pédoncules unrflores ; les
fleurs femelles lolitaires. Ordinairement les parties
de la fi unification font partagées en quatre,
quelquefois en c in q , & dans ce dernier cas elle
paroîc être la même plante que le cajjinc caroli-
nrana.d* Wakherius.
Cette plante croît dans la Caroline, f? (Mich.)
AP AL ATOLL Apalatoa. Aubl. Ce genre d’Àu-
b lét, qu’il diftinguoit du touchiroa, lui a été réuni,
& fe trouve dans W ilUeno v , ne formant qu’un
feul genre fous le nom de crudia. Cette réunion
avoic été indiquée par M. de Juflfieu dans fes Familles
des plantes.
APAMA. ( Voyez À l p a n , & Illuftr. Gener.
tab. 640.}
ÀPARGIA. Genre de Schrébère, & dans lequel
, d’après lu i, a réuni plufieurs éfpèc'es
A P H
de leontodon Linn., quelques hieracium, &c. qui
ont pour carâétère effentiel i
Un réceptacle nu y une aigrette fejfilc y plunteufe y un
calice imbriqué.
MM. de Lamarck& de Juflieu avoient déjà,bien
auparavant, divifé le genre leontodon Linn. en deux
autres, fous les noms de leontodon & de taraxa-
cum , en leur alignant les mêmes caractères. (V o y .
L i o n d e n t & P i s s e n l i t . )
APARINÉ : nom fous lequel Tournefort, &
d’autres avant lu i , déffgnoient le gratteron &
d’autres plantes analogues , femblables par leur
fructification au gaillet, dont elles ne diffèrent que
par l’afpérité de la tige , des feuilles, & quelquefois
du fruit.
APEIBA. C e genre porte le nom à ’aubletia
j dans Schrébère & Willdenow. M. de Lamarck a
donné dans les Illu f ira t io n s la figure des fruits de
plufieurs efpèces contenues dans ce genre, tab.
470. Apeiba g la b ra3 fig. I ; apeiba petoumo, fi g. 2;
apeiba afpera , fig. 3* Ces deux dernieres figures
font de Gærtncr, ainfi que la quatrième, apeiba
echinata. Garrtn., dont il n y a de connu que le
fruit.
APH ACA . APHACÉ. Ces noms, cités par
Théophrafte, Diofcoride & d’autres anciens auteurs,
ont été appliqués à différentes plantes. Les
uns ont cru que c’étoit l’orobanche; d’autres, une
plante chicoracée qui, d’après les figures qu’on en
donne, paroît être une efpèce de crépis. Diofcoride
parle d’un aphace, qui eft un arbriffeau légumi-
neux. Enfin, Yaphaca de Lobel & des Modernes,
que Dodonée nommoit orobanche, eft une herbe
légumineufe , dont Tournefort a fait fon genre
a p h a c a , & que Linné a réuni à celui de la geffe,
fous le nom de lathy rus aphaca Linn., diftinCt de
fes congénères parce qu’ il n’a pas de feuilles,mais
feulement des vrilles, garnies à leur bafe de larges
ftip ule s.,(W !)
APHANES. ( Voyez P e r c e p i e r . )
APHABCA. Théophrafte défignoit fous ce nom
un arbre que plufieurs auteurs croient être l’ala-
terne, rangé maintenant parmi les nerpruns.
APHITÉE parafite. Aphyteia hydnora. Linn. —
Lam. 111. tab. yé8.
APHYLLANTHES. (Voy. J o n c i o l e & Non-
FÉUILLÉE. )
APHYLLOCARFÀ. Cavan. Pr*l. C ’eft Yof-
munda regalis, dont Cavanilles avoit fait un genre
particulier. ( Voyez O s m ô n d e , n°. 2 i .)
a p o
APHYTEIA. ( Voyez A p h i t ê e . )
APIOS : efpèce de tirhymale ou d ’euphorbe.,
(upkorbia apios Linn. ( Voyez EUPHORBE, n®. 63 ) ,
dont la racine tubéreufe, en forme de poire, lui
avoit fait donner le nom de pyrana dans Pile de ,
Candie, & d'apjos dans la G rèce, où elle étoit
encore nommée ifchas, c’eft-à-dire figue, pour la
même raifon. Diofcoride, Pline & Théophrafte
annoncent fa propriété hydragogüe, purgative ou
émétique, félon les parties de la plante que l’ on
emploie. Dalechamp, en parlant de Y apios, cite les
divers paffagesde ces auteurs qui lui font relatifs.
On a donné poftérieurement le même nom à la
terre-nôix ( bunium bulbocafianum Linn.), à la gefle
tubéreufe ( lathyrus tuberofus Linn. ) & à une efpèce
de glycine ( glycine apios Linn ) , probablement
parce que leur racine eft également tubéreufe
, & à peu près de la même forme. ( Jujf. )
APIUM. ( Voyez P e r s i l . )
APLUDA. { Voyez -Ap l u d e , & les Illufirations
des Genres, tab. 841 , où Yapluda mutica eft repré-
fenté fig. I , & Yapluda ariftata fig. 2. )
APOCIN. Apocynum. Ce genre, qui renferme
des plantes d'un très-bel afpeét par la difpoficion,
le nombre & fouvent la couleur de fes fleurs, a
été très-peu augmenté.\Japocynum androfemifolium
eft figuré tab. 176 , fig. 1.
, 10.* Apocin à feuilles de millepertuis,
num hypericifalium. Ait.
Apocynum caule ereftiufculo , herbaceo y foliis ob-
tongis , cordatis , glabres y cymis folio brevioribus.
Ait. Hort. Kcw. 1. pag. 304.
Apocynum ( fibiricum ) , caule ereÜo , herbàceo y
foliis oblongis , umbeltis terminalibus. Murr. Syft.
veg. pag. 2j8. — Jacq. Hort. 3. pag. 37. tab. 66.
Ses tiges font glabres, herbacées ;-fes rameaux
oppofés, redreffes, un peu anguleux , garnis de
feuilles oppofées, médiocrement pétiolées, glabres,
v ertts , plus pâles & un peu pubefcentes en
deflous dans taur jeûnéffe, entières à leurs Lords,
à peine aiguës, fouvent obtufts, terminées par j
une petite pointe fpir.uliforme. Les fleurs-font dif-
poféesen une petite ombelle axillaire, terminale,
plus courte queJes feuilles.
Cette plante croît dans l ’Amérique feptentric-
nale. ^ ( V . f )
U apocynum minutum Linn. f. & Diéh n°. 11 ,
Yapocynum huftatum Thunb. Prodr. pag. 47.
U apocynum indicum Lam. a été renvoyé par ce i
même auteur au cynanckum indicum, vol. 2 , pag.
236;
Observations. \Japocynum indicum , h°. 4 , a été
A P O 407
replacé parmi les cynar.chum avec celles qui ne
font encore que très-imparfaitement connues.
* Apocynum ( cordatum ) , caule volubilis hirtoy
foliis ovaiis, fubtiis villofis. Thunb. Prodr 47.
* Apocynum ( lanceolarum ) , caule volubili, herbaceo
, firiato, glabro y foliis lanceolatis , umbellà
trifiorâ. Thunb. Prodr. 47.
Ces deux efpèces font originaires du Cap de
Bonne-Efpérànce 5 elles ne font encore connues
que par la phrafe fpécifique de Tnunberg.
15. Apocin aggloméré. Apocynumagglomeratum.
' Apocynum foliis ellipticis , utrinque obtufis , fuh-
mucronatis y fioribus cymofis , agglorruratis ; corcllà
fauce pilofd. ( N. )
Numrnularia laftea, major. ? Rumph. Amb. ƒ,
pag. 470. tab. 17 L fig. 1.
Ses tiges font ligneufes , grimpantes; fes rameaux
glabres , alongés, cylindriques ; les feuilles
diftantes, oppofées, pétiolées, longues d'un pouce
& plus, larges au moins de quatre lignes, elliptiques
, obtufes, arrondies à leurs deux extrémités,
fouvent terminées par une petite pointe, glabres
en deffus , blanchâtres & un peu pubefcentes en
deffous, finement réticulées ; les nervures fines,
confluentes vers les bords. Les fleurs font nombreufes
, réalités en cime axillaire, plus courte que
les feuilles. Les ramifications font fi courtes, que
les fleurs paroiffent agglomérées. Leur calice eft
à cinq découpures ovales, obtufes, blanchâtres,
membraneufes , & prefque ciliées i leurs bords.
La corolle fe divife en cinq lobes obtus; chaque
lobe garai en dedans , vers ék b afe , d’une bande
de poils grlfâtres. Les fruits ne me font pas
connus.
Cette plante a été découverte à Saint-Domingue
par M. Poireau, T> ( V. f in her'k. Desfont. )
16. A p o c i n réticulé. Apocynum retîculatum.
Lour.
Apocynum caule volubili , pertnni y foliis ovatis ,
venofis. Linn. Spec. ƒ. ? — Lour- Flor. cochia* i .
pag. 208.
Olus crudum minus. Rumph. Amb. lib. 7. c. 41.
tab. 40. fig. 2.
Cette efpèce, que Loureko croit être Y apocynum
retîculatum Linn., a des tiges grêles, i i -
gneufes, grimpantes, pileufes, cylindriques; de«
feuilles ovales, prefqu’ acumittéës, très entières ,
glabres, luifantes , recourbées .à leurs bords 5 les
fleurs jaunes, difpofées en petites ombelles axillaires.
Le calice eft divifé en cinq découpures; la
corolle campanulée, 'à cinq lobes ; cinq étamines ;
point de filamens alternes , ftériles ; wn -ovaire
oblong , contenant les embryons de piafieurs