
cinis navicularibus, integris ; corollâ quadrivalvi.
(N .) Lam. 111. tab. 42. — Retz. Obf. 3. pag. 8. ( Voye^ Alpiste , n°. 1.)
Ses fleurs font munies de deux petites écailles
courtes, latérales , qui offrent une corolle à quatre
valves inégales, renfermées dans celles îlu
calice, dont l’arête n’eft point dentée.
2. Alpiste aquatique. Phalaris aquatica. Linn.
Phàlaris paniculâ fpiciformi, fubcylindraceâ ÿ glu-
mis calicinis fubdenticulatis j corollâ trivalvi ; val-
vttlâ exteriore minuta, fubulatâ. A i t . Hort. Kew. 1. pag. y<$. — Retz. Obf. 3.n°. y.) pag. 8. (Voy. Alpiste,
Il n’ exifte qu'une feule écaille courte , fubulée
entre le calice & la corolle. L'arête des valves
calicinales eft légèrement dentée vers fon fommet.
3. Alpiste intermédiaire. Phalaris intermedia.
B o f c .
Phalaris paniculâ fpiciformi , fubovatâ y glumis
calicinis acutis, oblongis , integris ; corollâ trivalvi. mm
' Elle paroît avoir de grands rapports avec le
phalaris aquatica. Ses tiges font grêles, point bul-
beufes à leur bafe j les feuilles courtes, molles ,
étroites. Ses fleürTfont réunies en un épi court,
un peu ovale ; les valves calicinales étroites ,
aigues, à peine courbées en carène, point dentées
5 une feule écaille entre le calice & la corolle
-, les femences brunes , luifantes, un peu
velues.
Gette plante a été découverte dans la Caroline
par M. Bofc. ( V . ƒ. Comm. Bofc, )
4. Alpiste bulbeufe. Phalaris bulbofa. Linn.
Phalaris paniculâ fpiciformi , fubcylindraceâ ; glumis
carinatis 3 integris; corollâ bivalvi. (N .) Cavan.
Icon. Rar. vol. 1. pag. 46. tab. 64. ?
Phalaris Bellardi. Willden. Nov. Aét. berol.
vol. 3.
Phalaris fativa. Perf. Syhopf. 1. pag. 78; (Voy. Alpiste , n°. 2. )
Elle fe diftingue du phalaris canarienfis par fes
épis cylindriques , plus alongés 5 par fa corolle à
deux valves*, fans écailles intermédiaires3 par fes
femences plus petites, grifâtres & luifantes. Ses
tiges font renflées en'bulbes à leur bafe. Dans la
plante de Cavanilles, fes-racines font pourvues
de deux ou trois bulbes globuleufes, réunies en
chapelet j les. valves calicinales; légèrement’ c rénelées
à leur fommet. Eft-ce une efpèce particulière
?
y . A l p i s t e b l e u â t r e . Phalaris c&mlefcens, D e s f .
Phalaris culmo fuperne nudo p fpicâ terni3 laxiuf-
culâ; glumis carinatis, acutis. Desf. Fior. atlant. 1.
pag. j 6.
Gramen phalaroides , hirfutum , fpicâ longijfimâ,
Bùxb. Cent. 4. pag. 3©. tab. 53.
Très-voifine du phalaris bulbofa , cette efpèce
en diffère par fon épi plus lâche & par fes valves
calicinales bleuâtres. Ses tiges font droites,
noueufe^, hautes de deux pieds & plus, filiformes,
nues à leur partie fupérieure, garnies à l’inférieure
de feuilles glabres , larges au moins de
deux lignes. Les épis font cylindriques, rameux,
un peu lâches , longs de trois à quatre pouces ;
les valyes du calice prefqu’égales, conni ventes,
d’un bleur-pâle, membraneufes, acuminées, courbées
en carène ; celles de la corolle plus courtes,
petites, aiguës, prefqu’égales.
Cette plante croît dans les environs d’Alger,
où elle a été découverte par M. Desfontaines.
6. A lpiste noueufe. Phalaris nodofa. Lir.n.
Phalaris paniculâ oblongâ , foliis rigèntibus. Linn.
Mant. pag. 5/7. ( Voyei Alpiste , n°. 4. )
7 . A l p i s t e cylindrique. Phalaris cylindrica.
Decand.
Phalaris paniculâ arcté cylindrica ; glumis glabris}
obtufis, integris 3 margine membranaceis. Decand.
Synopf. pag. 122, & Flor. franç. 3. pag. 11.
Phalaris bulbofa. Bell. A6L Tur. y. pag. 213.
p « Sa racine eft fibreufe, dit M. Decandolle, &
pouffe fept à huit tiges droites , glabres , hautes
d’un pied, garnies de feuilles, furtout dans la
partie inférieure. Leur gaîne eft couronnée par
une membrane entière, lancéolée, pointue. Les
fleurs forment une panicule fi ferrée , qu’elle ref-
femble à un épi cylindrique, long d’environ trois
pouces. Les fleurs paroiffent imbriquées. Les valves
calicinales font blanchâtres i avec quelques
raies verdâtres, courbées en carène, entières fur
le " dos ; les valves de la corolle obtufes, très-
petites.'
Cette plante a été trouvée à Toulon par M.
Flugges, & près de Sevirano par Bellardi.
• 8. Alpiste rongée. Phalaris pr&morfa. Lam.
Phalaris ( paradoxa ) , paniculâ oblongâ , fpiciformi
; glumis calicinis navicularibus , unjdentatis ;
flofculis infimis pramorfis. Ait. Hort. Kev/. i.pag.
86. ( V oy ei A l p i s t e , n°. 9. )
Ses valves calicinales font terminées par un
filet roide & fétacé. Ses fleurs ftériles s’oblitèrent
& fe durciffent après la maturité.
9. Alpiste à veffies, Phalaris utriculata. Linn.
Phalaris paniculâ ovatâ , fpiciformi ,• glürnts calicinis
navicularibus , dorfo dilatato arifia pecepta-
euli glumis longiore ,* vaginâ fupremi folii fpathi- ■
formi. Ait. Hort. Kew. 1. pag. 86.
To^ettia pratenfis. Savi , in A<ft. Ital. vol. 8.
pag- 477-
Alopecurus utriculatus. Perf. Synopf. 1. pag. 80.
( F o y e i Alpiste, n°. 8.)
Si l’on en excepte les valves calinales, munies .
d’une arête dorfale , cette plante, quant aux autres
caraétères, appartient aux alopecurus, ayant
une corolle à une feule valve, munie d’ une barbe
à fa bafe.
10. Alpiste du Cap. Phalaris capenfis. Thunb.
Phalaris paniculâ fp ica tâ , ovatâ j glumis integris
j cûlmo geniculato , decumbente. Thunb. Prodr.
WÊÈ|
Cette efpèce peu connue a fes tiges tombantes,
géniculées $ fes fleurs difpofées en une panicule
ovale, refferrée en épi ; les valves calicinales entières.
Elle croît au Cap de Bonne-Efpérance. O
Obfervations. Ici fe terminent les feules efpèces
naturelles de ce genre : celles contenues dans la
divifion qui fuit, different des précédentes par la
forme de leur épi cylindrique, alongé, temolable
â celui des phleum; elles s’en rapprochent encore,
la plupart, par la pointe particuHère^qui termine
les valves de leur calice ; mais ce dernier n’a point
la troncature de celui des phleum. Son fommet eft
plus arrondi. D’ailleurs , cet épi eft une véritable
panicule à ramifications très-courtes •& ferrées,
tandis que les fleurs font feffiles & difpofées en un
véritable épi dans les phleum. Les valves calicinales
font ciliées fur leur dos, & non prolongées en une
aile fiillante. Voilà de ces efpèces livrées en quelque
forte à l’ arbitraire des botaniftes, & l’opinion
de ceux qui les font palfer .dans les phleum ou qui
en: forment des genres nouveaux n’eft pas plus à
blâmer que celle, de ceux qui les confervent, au
moins comme affiliées aux phalaris. .
* * Valves du calice non courbées en caréné ni prolongées
en aile dorfale y mais ciliées fur le dos; épis
’ cylindriques.
11. Alpiste 'fié oie. Phalaris phleoides. Linn.
Phalaris paniculâ cylindricâ , fpiciformi , b a fi
ramôfâ ; glumis angufiis , fubciliatis, bicujpidatis.
Lam. 111. n°; 841. — Flor. dan. tab. y31. — Engl.
Bot. tab. 459..
Phleum phalaroides. Hcël. Gram. f2. — Motif. §. 8. tab. 4. fig. 2. ( V o y e i Alpiste, n°. 6.)
12. A lpiste rude. Phalaris. afipera. Linn.
Phalaris ( phleum afperum ) 3 fpicâ cylindricâ,
glabrâ y bafi compcfiiâ ; glumarum brevibus dent i b us-j
culmo erefto, fubramofo. Lam. II!. 854* — Retz.
Obf. 4. pag. 14. — V a h l, Symbol. 3. pag. 9. —
Villars, Danph. 2. pag. 61. tab. 2. fig. 4.
Phleum viride. Ail. Pedem. n°. 2133* ( Voye%
A l p i s t e , n°. 7 . ) '
13. A l p i s t e dentée; Phalaris dentata. Linn'.
Phleum (dentatum), fpicâ fubpaniculatâ, cylindricâ
y glumis ferratis, culmo geniculato. Thunb.
Prodr. 19. ( roye[ A l p i s t e , n°. 14. )
14. A l p i s t e des Alpes. Phalaris alpina. Wiild.
Phalaris paniculâ cylindricâ , fpiciformi ; glumis
calicinis mucronatis, carinatis y dorfo ciliatis. Willd.
Aét. Berol. vol. 3. pag. 414.
Phleum Michelii. Ail. Pedem. n°. 2138.
Phleum hirfutum. Sut. Flor. helv. I. pag. 34.
Phleum phalaroideum. Vill. Dauph. 2. pag. 60, |
Phleum paniculâ fpicaiâ , hirfutâ ,* calice lanceo-
lato. Hall. Helv. n°. 1332. — Scheuz. Gram. 6y.
Ses tiges font droites, hautes d’un pied & plus^,
garnies de feuilles glabres, peu nombreufes, larges
d’environ trois lignes , munies à leur, orifice
d’une membrane large & entière. Les fleurs forment
une panicule ferrée, cylindrique, femblable
à un épi 5 les deux valves calicinales lancéolées,
courbées en carène, point tronquées à leur fommet,
mucronées, d’ un vert tirant fur le violet,
garnies fur leur dos de cils très longs ,^qui donnent
à la panicule un afpeét velu.
Cette plante croît dans les Alpes, fur les montagnes
du Piémont, dans le Dauphiné, & c .
iy . A l p i s t e velue. Phalaris villofa. Mich.
Phalaris ? paniculâ ftriciâ j glum& obovatA , valvis
exterioribus dense villofis. Mich. Flor, bot. Amer.
1. pag. 43.
' Ses particuîes' font roides} fes valves en ovaleren
veifé ; celles du calice couvertes de poils épais
& nombreux. Michaux, qui a découvert cette
plante dans les forêts fablonneufes de la Caroline,
ne la rapporte qu’avec doute aux phalaris.
16.1 A l p i s t e hérifiee. Phalaris hifpida. Thunb..
Phalaris i' fpi cls digitatis , glumis je ab ris , foliis
oyatis. Thunb. Flor. jap. pag. 44.
Cette plante, dont les épis font digités, s’é loigne
par fon port des phalaris. Thunberg lui-même
foupçonne que fa corolle eft univaîve. Les tiges
font tombantes, capillaires, glabres, rameutes, articulées
, hautes d’un pied, redrefiées à leur fom-
* met, garnies de feuilles vaginales, étalées, ovales ,