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f é™ in / ! f / lif0r e A .e'? à Ton Commet,
' tUrbiné’ à canne‘
e,n une baie prefque globuleufe,
une ftSKB 3 fa bafe une feule lo ge, contenanpat rd eIeu xC 3fe,lmcee npctersf.iftant j à
un grand arbre des Indes , qui fupporre
l'aulné^SesT^lî' S? " éc? rce reffemble à celle de
avec u^e -ml • S ' # 1 « ® * ailées
enmpofees de folioles alternes,,
dUaalleess glabreos vaa lleesu-,las ndceeuoxl éfeascfe sp re|fqgue r,homboï-
Les fleur« ? S » légèrement dentées à l’autre
terminaux Pe<iicellées, difpofées en corymbes
Erai Des H* c.omPof?s ,d,e ramifications Amples, en
plus courtes que 1
■ ■ K S Ë f ÿ “ÿ # app>>-
Cette plante croît dans les Indes orientales, fj
. Obfenations. La figure de Rumphe, que ie n'ai
cnee que fur l'autorité de Willdenow, quoiqu'elle
C o f f e Prf enT f r bien le P<>rrde cet.ar-
aute’n r ffflV defcrlption qu'en donne cet
r * “ * 1 ca.ra«eres qui ne peuvent convenir au
i f T , & qui font tres-remarquables. Le tronc
ainfi que les rameaux, eft divifé par articulai
s „ rufceptibles de fe caffer n e^ que l’on
n ofe y monter. Les fruits font de petites baies de
la groffeur d ’un grain de r iz , tronquées, & cou!
I e " fommet Par cinq «lamens réfléchis,
oivifees intérieurement en cinq loges. Si cette
p ante convenoit au bergera , il faudrait encore y
ajouter, peut-être comme efpèce, la figure z de
la meme planche, 6
M f j V °yei BeRGIE. ) Le bergia capenfis,
n . 1 , elt 1 s bergia venicillata, Willd. Spec. Plant
a. Pag..770. Vahl, Symbol, z. pag. r o ._Le
pola-tsjira, Rheed , Malab. 9. pag. 153. tab. 78.
— Le bergia aquatiea, Roxb. Corom. 1. pag z z
tab. 142. r 6
BERGKIÀS. Sonnerat, dans fon Voyage à U
NouveUe Gumee, défigne fous ce nom un arbufle
de Manille, que l'on y .connoît fous celui de
grand p adaeaqui& qui | tranfporté au Cap de
bonne-Efpérance, y eft nommé eaquepire fanage.
) ” eard‘ ma' ( V °yel G ardène yerticillé,
BÉRINGÈNE. C ’ eft 1 efolanum melongena Linn
M o r e l l e , n». 45. ) A Saint-Domingue
& dans les Antilles, on connoît fous ce norn la
melongène, dont Defportes cité deux efpèces ou
variétés, une a fruits jaunes , & l ’autre à fruits
violets j elle eft aufli appelée bréhème, Le nom de
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berïngene paraît originaire des provinces de Franci
qui avoifinent les Pyrénées , & dans lefqiieilës
cette plante eft encore nommée vulgairement vt\
rengena. Les Créoles font friands de fruit,
qu ils fendent & mettent fur le gril apres avuir
mélangé la-chair avec de la mie de pain, du
beurre, du piment & beaucoup d'épices.
BERLE. Sium & f i fon, Linn. Les caractères qui
diftinguoient les fium des fifin de Linné ëtoient fi
foibles, que M. de Lamarck a cru devoir réunir
ces deux genres, le premier ayant des pétales enj
coeur au fommet, le fécond les ayant lancéolés,
& les femences ordinairement plus ovales , un peu
moins alongées. D'ailleurs , le p o r t, dans les ef-j
peces, n'eft point uniforme. Les unes ont Lurs
tiges droites, d'autres rampantes 5 les folioles
très-grandes ou étroites, courtes ou alongées,
lancéolées ou capillaires, verticillées, & c . Les
fleurs font blanc hes , lès collerettes compofées
de quatre à dix folioles ; les rayons des ombell.s
ordinairement en petit nombre, & fouvent latéraux.
On trouve dans les lllufirations, tab. 197, fig. i,
le fium latifolium t & fig. 2 t fium fifurum. Scion
Willdenow, le fium filifolium Thunb. eft la même
plante que le conium cenuifolium Vahl.
Le fium laùfolium , n°. I , eft le coriandrum'la-
iifoliumCrantz, Auftr. pag. 212. 11 eft à remar-
quer qu il arrive afiez fréquemment que les premières
feui.les de cette plante fe prefentent fous
une forme très-irrégulière, étant très-larges, crif-
p ées, déchiquetées, incifées ou plufieurs fois ailées.
J'en ai fouvent trouvé de femblables à la
Garre, aux environs de Paris.
Le fium angufilfolium , n°. 2 , eft Yapium fium de
Crantz, Auftr. pag. n j . — Sium ereftum, Hudf.
Angl. edit. 1. pag. 10$JjMrSîum nodifiorum, Flor.
dan. tab. 247. Non Linn, — Sium berula, Gouan,
Flor. monfp. 218.
M. Decandolle xcite dans la Flore frangaife,
vol. 4 , pag. 300, une variété du fium nodifiorum,
n • 3j q u il appelle fium nanum ,■ elle s’élève à
peine a la hauteur de quatre pouces»
Le fium falcaria, nQ. 9 , Desfont. Flor. allant.
1 a Pag- i f J i Gærtn. de Fru<ft. & Sem. | | pag. 104,
tab. 25, eft la même plante que le fefeli falcaria
Crantz, Auftr. pag. 208. — Scopol. Carn. edit. 2.
n . 3 ;4.
Il faut à ces obfervations ajouter les efpèces
luivantes :
16. Berlï rampante. Sium repens. Linn. f.
Sium caule repente; foliolis fubrotandis , dentato-
angulatis. Linn. Suppl, pag. 181. — Jacq. Auftr.
pag. H ' tab- ï6o. — Houft. Synopf. i j8 .
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Sium (repens ^ ochreatum ) , caule ramofo , fo-
I Kis fublanceolatis, involucro diphyllo. Decand.Flor.
I franç. 4. pag. 300.
Ses tiges font foibles, glabres, herbacées, couchées
& traçantes 5 elles pouffent, au de flous des
noeuds d’où partent les feuilles, des touffes de
racines capillaires. Les feuilles font longuement
pétiolées, compofées d'environ quatre paires de
folioles petites, oppofées, prefque fefliles , minces,
arrondies , incifées, dentées ou lobées ;
l'impaire ordinairement à trois lobes. Les ombelles
font oppofées aux feuilles, compofées de cinq
à fix rayons inégaux, placés à l’extrémité d’un
pédoncule prefqu'aufli long que les feuilles ; à la
bafe des rayons, une collerette à quatre ou fix
folioles ovales, renverfées. Le fruit eft ovale, un
peu arrondi, ftrié, comprimé.
La variété p, , trouvée aux Brôtteaux près de
Lyon, tient prefque le milieu entré cette efpèce
&le fium nodifiorum. Peut-être doit-elle former
une efpèce diltin&e. « Elle a la tige rampante,
dit M. Decandolle j les ombelles pédonculées, &
la foliole terminale à trois lobes 5 mais, d’un autre
côté, elle .fe rapproche du fium nodifiorum par fes
folioles prefque lancéoléesi par la dilatation mem-
braneufe qui fe forme à la bafe des pétioles $ par
laconfiftance de fes feuilles; enfin, par fa collerette,
qui n’eft qii'à deux folioles, & qni manque
quelquefois.» : ,
Cette plante ( var..„*) croît fur le bord des
étangs, dans les lieux tourbeux, inondés, dans la
Bohême, fur les rives du Danube en Autriche,
aux environs de Paris, &c. if {V . v .)
17. Berle couchée. Sium decumbens. Thunb.
Sium foliis bipinnatis, foliolis trifidis , caule de-
cumbente. Willden. Spec. Plant. 1. pag. 1435. —
Thunb. Flor. jap. pag. 118.
Petite plante, dont la tige eft couchée ou ren-
verfée par terre ; les feuilies radicales glabres,
longuement pétiolées, deux fois ailées , compofées
de folioles trifides. Les ombelles font terminales
, prefque fimplesj les femences ovales, ob-
tufes , glabres, ftriées, furmontées par les ftyles
perfiftans.
Cette plante, croît au Japon. ( Thunb. )
18. Berle du Japon. Sium japonicum. Thunb.
Sium foliis pinnatis , foliolis inc i f s , umbellis
termfnalibus. Thunb. Flor. jap. pag. 118.
Se&tiges font droites, flexueufes, rameufes à
leur partie fupérieure, garnies de feuilles glabres,
ailées ; 1 inférieure très-grande; les pinnules
irrégulières, oblongues, ovales, étalées, entières
ou incifées; les fupérieures beaucoup plus petites;
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les folioles lancéolées, très-entières. Les rameaux
fe terminent par des ombelles compofées.
Cette plante croît au Japon. ( Thunb,)
19. Berle linéaire. Sium lineare. Mich.
Sium foliis pinnatis , foliolis fublanceolato-linea-
ribus, radiis brevibus. Mich. Flor. boréal. Amer. 1.
pag. 167.
Cette plante fe rapproche de la berle de V ir ginie,
n°. 8. Ses tiges font droites; fes feuilles
ailées, compofées de folioles alongées, prefque
lancéolées , linéaires, légèrement dentées en feie
à leurs bords ; les dentelures diftantes^ les rayons
des ombelles très-courts ; la collerette univerfelle
peu garnie ; celle des ombelles partielles compo-
fée de folioles linéaires, plus nombreufes.
Cette plante croît à la Caroline, dans les lieux
humides. ( Mich. )
20. Berle intermédiaire. Sium intermedium,
Dècand. •
Sium caule procumbente, gracili ; foliolis profur.de
tripartitis , fubverticillatis. Decand. Synopf. Plant,
gall. pjg. 308. 11“. 3453.
Si fon vcrticillato - inundatum. Thore , Chlore.
Land. 101 , & J-ouin. botan. 1. pag. 195. tab. 7.
fig. I & Z.
Cette efpèce a le port de la berle inondée, 5c
fe rapproche, par fes caraélères, de la berle ver-
ticillée. Sa racine eft compofée de plufieurs fibres
prefque fimples. De petites bulbes font placées au
deftous du point où chaque tige produit des racines.
La tige eft grêle, fo ib le , couchée ou appuyée
fur les plantes voifines, herbacée, longue
de trois à neuf pouces, glabre , une ou rarement
deux fois bifurquée ; les feuilles radicales prefque
aufli longues que la tige ; leur pétiole nu fur les
trois quarts de fa longueur, portant, vers fon
fommet, huit ou dix paires de petites folioles
oppofées, la plupart profondément divifées en
trois lobes li iéaires, de forte quelles paroiflèr.t
un peu verticillées; les feuilles caulinaires en petit
no’mbre, beaucoup plus courtes ; l ’ombelle générale
à quatre ou fix rayons un peu inégaux ; fa collerette
compofée de quatre ou fix folioles lancéolées,
affez courtes; les collerettes partielles à cinq
folioles ; les fleurs blanches, affez femblables à
celles de la berle inondée ; les pétales en coe u r ,
courbés à leur fommet.
Cette plante croît fur le bord des mares her-
beufes , à demi couvertes d’eau ; elle a été trouvée
aux environs de Dax par M. Thore. O ? ( Decand.
& Thore. )
Nota. La Berle inondée , n°. 13 , eft Yhydroco-
tyle inundatum Smith, Flor. bric. 1. pag. .314.—