
très-gros,, folitaïre .5 les noix dent il-eft compofé,
font divifées jufqu’à leur bafe en plufieurs lobes >
elles renferment plulieurs femences.
C et arbre croît .dans les parties marécageufes
de l'intérieur de l'Ile-de-France. (P t t.-T k .)
* Pàndanus (o b e lifcus ), früétificàtione ignotâ •
joliis termina lib-us , maximis 3 iateralibus 3 minimis.
Pet.-Th. Journ. Bot. 1. pag. 40.
Quoique la fru&ification de cette plante n'ait
pas été ‘obCei véfi .3 elle paroît une efpèce tvès-dif-
rinéb par fon port. De loin elle pré fente Paf'peét
d un obelifque . s’élevant à cinquante ou foixante
pieds., fur un diamètre de trois pieds vers le bas.
C e t àrbfe fingulier croît dans les marais les plus
profonds de Madagafcar. ( Pet.-Th.)
* Pandanus (n u d us) , capitulis fo lita r iisd e -
pendentibus y nucibus polyfpermis 3 apice obtuse py-
ramidatis y fiigmatibus fubewfis. Pet.-Th. Joum.
Bot. I. pag. 4 ;.
C e t arbre reffemble beaucoup au pandanus fa-
tivus y il en différé en ce qu'il n’a point de racines
extérieures. Il croît dans les mêmes lieux.
BA R A CO C E À . On trouve fous ce nom, dans
Céfaîpin, l'abricotier à noyau doux.
BARALOU , BAROULOU : noms caraïbes du
balilîer.
BARAMARECA : nom malabare dupois fabre,
dolichos enfiformis Linn., figuré dans YHortus ma-
Ltharictts _3 8* pag. 8 / , tab. 44. (V cy e [ D o u e . )
BARBACENE du Brefil. Barbacenia brafilienfis.
Vandelli, in Koem. 1. pag. 98. tab. 6. fig. 9.;—
ïll. Gen. tab. 252. — Willd. Spec. Plant.-2. pag.
217.
C e genre de plantes, établi par Vandelli, eft
encore peu connu. Il ne parle ni du caractère des
tiges fie des feuilles, ni de la fituation de l’ovaire ;
ce qui pourront déterminer l'affinité de ce genre
avec les lâlicaires fi l’ovaire étoit fupérieur, avec
les onagres s’ il étoit inférieur, d’aptès l’obferva-
tion de M. de Juffieu.
L e caraâère eflentiel de ce genre eft d’avoir :
1 Un calice a fix dents y fix pétales y fix filamens
élargis 3 dentés au fommet y un fiyle y une capjîile
glanduleufe, a trois -valves polyfpermes.
Cette plante a un grand calice renflé, d’une
feule pièce, divifé à fon limbe en fix parties, couvert
extérieurement de poils terminés par de petites
glandes. Les pétales, au nombre de fix, pa-
roiffent attachés à l’orifice du calice, ainfi que les
ecamines en meme nombre ; les fiiamens élargis, i
dentés à leur fommet 5 les anthères appliqués furles
côtés des filamens. L'ovaire, furmonté d’uti
ftjde & d’ un ftigmate en maffue, devient une cao-
fule alongée., à trois valves, renfermant uu grand
nombre de Femences.
Cette plante croît au Bréfil.
BARBAJOUrnom languedocien de la joubarbe
ordinaire, fempervivum tettôrum Linn.
B ARBARÉE ou HERBE DE SAINTE-BARBE,
efpe.ee de vélar, eryfimum burbarea Linn.
BARBASCO. On lit dans le Recueil des voyages,
qu’à Guayaquil, fur lescôtes du Pérou, les pêcheurs
enivrent le poiflbn avec le fuc d’ une plante de ce
nom, & qu’ils la mêlentaufli dans leurs amorces
après l’avoir mâchée. Il tft probable que cette
plante eft une efpèce du genre molène , verbafeum
Linn», que l’on connoît comme joui liant de la
même vertu enivrante . propre à toute la famille
des folanées, dont ce genre fait partie. L’on a
d'autant plus lieu d'êrre fondé dans cette opinion,
que le .nom barvafco eft donné,dans les Antilles,
au jaquinia, efpèce d’arbrifîeau dont les feuilles
font également enivrantes & employées pour pren-
dre'le poilfon. Il paroît encore évident que ce nom
eft dérivé du latin verbafeum. (Jvjf.)
BARBE DE BO U C : nom vulgaire du falfifis
fativage , traduit du tragopogon, qui eft le nom.
latin du genre. Dans quelques lieux auflî la clavaire
coràlloïde porte ce nom.
BARBE DE CAPUCIN. On nomme ainfi la
chicorée fauvage ( cichorium intybus Linn. ) que
l’on met l’hiver dans des caves, & qui, plantée fur
couches ou enfoncée dans des trous pratiqués
fur ies-côtés d'un tonneau rempli dë terre, pouffe
des jets alongés & blancs que l'on coupe, &
auxquels fuccèdent de nouveaux jets.On les mange
enfalade. Ils ont un petit degré d’amertume qui
n’eft pas défagréable. On donne aufli ce nom à la
njgelle de Damas , dont la fleur eft entourée
d’un involucre très-découpé, & au lichen barbatus
Linn.
BARBE DE C H E V R E , traduction des mots
latins barba capra &c-aruncus , ce dernier dérivé du
grec eryngos, qui fignifie la même chofe. Tourne-
fort & fes prédécèfleurs déftgnoient, par le nom
barba câpre, 3 une plante réunie depuis par Linné
au genre fpirea, qui eft le fpirea aruacus Linn.
BARBE DE DIEU. C ’eft un barbon, andro.-
pogon.
BARBE ESPAGNOLE : nom vulgaire du til-
landfia ufnoidcs Linn., caragate , n°. 10 , dont les
tiges, longues, filaraenteufes, diverfemenc entrelacées
& couvertes d'un duvet grKâtre,préfent'ënt
Ja forme d’une barbe qui pend aux arbres fur lef- quels croît cette plante : de là le nom de barbe efpa-
ojiole, donné à cette plante par les Créoles des
Antilles* Ses fibres, ligneufes, noires,font dures,
& ont un peu la confiftance du crin. Elle croît fi
abondamment fur les arbres, qu’elle les couvre
quelquefois en entier. On en fait peu d’ufage dans
les Antilles, quoique, comme le dit Nicholfon,
on puifle employer fes fibres dépouillées de leur
écorce pour faire des fommiers & des meubles. Les
Américains, peuple encore nouveau, & qui mettent
tout à profit, fe fervent en effet de cette
plante, qui croît abondamment dans les Etats du
Sud, pour ces ufages & pour rembourrer des chai-
fes & des fauteuils ; mais fes fibres n'ont pas aflez
de confiftance pour être d’ une longue duree j elles
ne tardent pas à fe rompre & à fe brifer. Dabord
elles fe ramaffent par pelotons, qui rendent fort
défagréables les meubles ainfi compofés , & elles
finiffent par fe broyer & fe réduire en pouflière }
ce qui, en mettant les meubles hors de fervicey
occafîonne un nouveau défagrément. On peut
mettre au rang de ces meubles les lits de plumes
& matelas que l’on fait, dans l’Amérique Septentrionale
, avec le duvet de ,1a mallette ou typha.
( Pal.-Beauv. )
BARBE DE JUPITER. C ’eft le barba J avis de I
Dalechamp & de Tonrnefort, que Linné a tranf-
porté dans fon genre anthyllis. Les diverlês efpèces
de barba Jovis font de petits arbrifléaux à feuillage
foyeux & argenté. ( Voye^ Anthyllide. )
BARBE DE MOINE. On trouve fous ce nom,
dans les plantes ufuelles de Chomel, la eufeute ;
ordinaire.-
BARBE DË RENARD. On donne ce nom au
tragacanthec de Tournefo.rt, connu aufli fous ceux
d’épine de bouc & d’adragant, & que Linné a
réuni au genre aftragale.
BARBEAU. ( Voye^ Bluet & Centaurée.)
BARBES , CARMAS : noms arabes de I’yeufe
ou chêne-vert, félon Dalechamp.
BARBEUIA. Pet.-Th. Gen. nov. Madagafc.
n°. 18. Genre de plantes dicotylédones, à fleurs
incomplètes, dont la famille n’eft pas encore déterminée,,
qui paroît avoir quelques rapports avec
les prockia. Il a été dédié par M. du Petit-Thouars
à Barbeu du Bourg, auteur d’une Flore parifienne,
fous le titre de Botanifte français. Ce genre a pour
caraôtère effentiel :
Un calice a cinq découpures profondes y une d’elles
concave , membraneufe y point de corolle y des étamines
notnbreufes y les filamens courts, aplatis r inférés
du fond du calice y Us anthères oldongues3 fagite ces.;
un ovaire, libre y deux fiyles courts , épais , keriffés ;
|
une cap fuie a deux lobes, a deux Loges y chaque loge ne
contenant quune feule femence a demi arillée.
Ce genre renferme des arbuftes foib le s, far-
menteux, s'attachant aux plantes qui les avoilî-
nent. Leurs rameaux font grêles, flexibles j les
feuilles alternes , péciolées , ovales , oblongues,
très-glabres, d’une couleur lugubre j les fleurs
fafciculées; le pédoncule commun cou rt, alongé,
comprimé.
Ces plantes croiffent à l’île de Madagafcar.
BARBIFÈRE. Barbiferus. (Foye^ Barbule,
2 , Suppl. )
BARBON. Andropogon. Ce genre, d'après l’examen
des efpèces dont il étoit d’abord compofé , a
donné lieu à.la formation de quelques autres gendres.
Les anthiftiria ont déjà, été mentionnés dans
ce Supplément. Plufleurs efpèces d’andropogon y
ont été rapportées > d'autres feront rappelées dans
le genre ekloris , auquel appartiennent les andro1-
pogon barbatum —- provinciale — fafciculatum, &c.
E s p è c e s .
* Fleurs difpofées en un feul épi ou en- particule.
1. Barbon cariqueux, n°. 1. Andropogon cari-
cofum. Linn. — Thunb. Flor. jap. 3.9,
2. Barbon denté. Andropogon fer rat um. Retz.
Andropogon fpic4 fimplici , imbrieatâ y feriebus èir
nis fiorum ariftatis fe fit Hum , binis muticis pedicellar
torum y çaliçibus uniyalvibus. Retz. Obf. y. p. 21.
— Willd. Spec. Plant. 4. pag. 903.
Ses tiges font filiformes, rameufes, hautes d’ un
pied, velues à leurs articulations} les feuilles Jif-
fes, linéairesî le pédoncule alongé, prefque capillaire,
foutenant un épi fimple , foliraire, long
d’un pouce & demi, chargé de fleurs ferrées, difpofées
fur quatre rangs, dont deux, du même
c ô té , contiennent des fleurs feffiles , furmontées
d’une1 arête j les autres pédiceiîées, fans arête’.
Les calices n’ ont qu’ une feule valve ov ale, ob-
tu fe , verdâtre , ciliée, flriée- j la corolle à deux
valves lancéolées i l'intérieure en carène. Dans les
fleurs femelles, l’ovaire eft ovale , comprimé >
l’arête torfe , brune, alongée* inférée à la bafe
de la corolle.
Cette plante croît au Bengale', fur le bord des
fleuves. ^ (£<?q\)
3. B a r b o n chevelu. Andropogon crinitunu
Thunb.
: Andropogon fpic âfolitariâ yhirfut dp arifiis nudis 3
geniculatis, longjjfimis. Thunb. Flor. jap. pag. 40. Càb. 7.
D d d d 2