55o A M O
pinnules à plufieurs divifions capillaires; les invo-
lucres pinnatifides , une fois plus courts que les
ombelles ; les femences glabres.
Cette plante croît dans les champs , 2 la Caroline.
Elle paroît avoir de très-grands rapports avec
la précédente. ( Mich. )
Observations. Willdenow a rangé le càthmum
pyrenaicum Linn. parmi les ammi , fous le nom
Ü ammi daucifolium , d'après S c o p o liC a rn . il®.
34 1, ta b. 10. M. de Lamarck penfe que c ’eft la
même plante que X athamantha libanotis Linn.
L ‘ammi copticurp Linn. eft un véritable daucus 3
ayant des femences hériffées.
AMORPHA. Amorpha. Les feuilles des amorpha
font parftmées de petites véficules tran(parentes
comme celles des millepertuis.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir : .
Les ailes £> la caréné oblitérées, prefque nullts :
les goujfes courbées en faucille,.
E s p è c e s . /
1. A m o r p h a faux indigo. Amorpha fruti cofai
Linn.
Amorpha foliolis pediçellatis , obtufs ; dentibus
quatuor calicinis , obtufs y unico acwninuto. Poir. in
Duham. edit. nov. vol. 3. tab. 3 6 .— Willd. Spec.
3. pag.970. — III. Gén. tab. 621.
2. A m o r p h a nain. Amorpha pumila. Mich.
Amorpha ( pubefcens ) , humilis , foliolis fubfef-
filibus 3 mucronatis ; calicibus pubefcehtibus , dentibus
acuminatis } flore minore. Poir. in Duham. 1. c. —
Willd. Spec. -3. pag. 970, & Arb. 17. — Mich.
Flor. bor. Amer. 2. pag. 6 4 . Desfont. Arb. 2.
pagi 30t.
Amorpha herbacea. Walter. Carol. 179. ■ •
Cette efpèce, très^voifine de la précédente,
en cFiiere en ce qu’elle s’élève peu, fes-tiges ayant
à peine deux ou trois pieds de haut; elle perd fes
rameaux tous les ans. Ses feuilles paroi(Fent prefque
ft(files, étant garnies , jufqu’ à leur bafe, de
folioles à peine pédicellées, pubefcentes, ainfï
que les rameaux, parfemées de points tranfpa-.
rens ; la plupart entières & mucronées à leur fom-
inet. Les épis font plus grêlés & plus longs;, to-
menteux, un peu blanchâtres ; les calices pubef-
cens, à cinq dents toutes acuminées ; îa corolle
à peine plus longue que le calice.
Cette plante croît à la Caroline. On la cultive
au Jardin dés Plantes de Paris. CV. v .) -
A m o r p h a glabre. Amo'rpha glabra. Hart.
Parif. - . ■ - ; f ;
A M P
Amorpha glabra , foliolis pediçellatis , obtufs .
dentibus calicinis omnibus obtufs , brevijfmis. ( N. )
Cette efpèce le diftingue des deux précédentes
en ce qu’elle eft parfaitement glabre dans toutes
fes parties. Les tiges font cylindriques , ftriées,
liftes ; prefque luifantes jles feuilles alternes, con>
pofées:de folioles nombreufes, alternes, pédicellées
, point ponctuées, très-obtufes à leurs deux
extrémités, entières , d’un vert-gai à leurs deux
faces. Les fleurs font difpoféès en épis Amples,
ferrés, quelquefois un peu ramifiés à leur bafe.
Le calice eft très-glabre , verdâtre, flrié, à cinq
petites dents égales , ‘obtufes j'- la corolle d’un
pourpre - fon cé , une fois plus longue que le
calice.
Cette plante, cultivée au Jardin des Plantes de
Paris, eft originaire de l’Amérique fèptentrionale.
t? ( r . f )
AMOURETTE., On donne ce.nom en Amérique
à p’üfieurs arbriffeaux épineux qui accrochent
les païfans , téls qu’ une efpèc'e de Volkamère
( volkameria aculeata Linn. ) , qlif'eft l’amouve'tre
de'Saint-Chriftophe pu ne efpèce d’ acacia ( htimofa
tenuifolia Linn. ) , qui eft le bois d’amourette ;
■ une morelle epineufè, appelée amourette 'bâtarde
une autre efpèce du même genre, non épineufe,
que fon rapport avec la précédente a fait nommer
amourette franche. La luzerne en arbre ( medicago
arborea Linn.) porte aulfi à Cayenne le nom d’ a-
mourette, peut être à caufe de fes gouftes recourbées
en crochets. Le même nom eft donné à de
petites plantes d’une forme élégante, telles qu’une
jolie faxi-frage ( fixifr-aga-hypnoides Lin n.) cultivée
dans les jardins; à une brize (bti^a media Linn.)
commune dans les prairies, & à quelques autres
graminées du même genre. L’amourette des.prés
eft une lychnide ( lychnis ftofcuculi Linn. ) , également
abondante, dans les prairies. ( Jujf, ) .
AMOURIE : nom languedocien du, mûrier.
On le donné aulfi à la ronce des, haies,, dont le
fruit eft vulgairement nommé mute fauvage.
AMP A : nom malgache d’une efpèce de figuier.
cc Ce mot, dit M. du Petit-Thouars , paroît générique,
& a fiirement une figuification dans cette
langue.« (Voye\ Ampe & Am p a l ï . )
AMP AC. ( F ’oyei A ub e rt ia , Suppl., & Fa -
&à r ie r > n°. 9. )
AMPALATANGH VARI : nom malgache qui
lignifie pied de linge ou de vari, donné, dans file
de Madagafcnr, fuivant Flacourt, à un arbre aflfez
grand , dont, les feuilles font aftringentes ; tilts1
font! digitées, compofées de fépt folioles ;!ce qui
leur donné,Pàfpeétd’un pied. On nortlrrre aufti èet
arbro-f tou-r-âven ; ce qui veut dire fépt feuilles. 1
A M Y
AMPALI. AMPALT. Suivant M. Rochon , ,
c’eft un arbre de Madâgafcar, ayant une feuille ]
ronde qui polit le fer. Il y a plufieurs arbres de
ce nom à Madagafcar , qui fe diftinguent par la
rudefle de leurs feuilles, tels qu’un figuier, nommé
ailleurs ampelos ou ampelaasy & le mûrier râpe
( murus ampalis , Poir. Encycl. ). Celui-ci eft cul- i
tivé à l’Ile-de-France i fous le même nom d’^m-
pâli, par curiofité, à caufe de fon fruit v e r t,
quoique mûr, & femblable, pour la forme, à une
chenille. C ’eft l e voa lelats de Flacourt. ( A . P .)
AMPANA : nom . malabar du lontar ( borajfus
flabelliformis Linn. ) , genre de la famille des
palmiers.
AMPA THROUTS : nom malgache d’une ef-
pècé de greofia de Madagafcar.
AMPE. Ce nom défigne, dans la langue malgache
, d’après M. du Petit-Thouars, une efpèce
de tragia de Madagafcar, piquante comme nos
orties 9 & d’autres plantes qui ont la même
propriété.
AMPELOPSIS. Mich. (Voye[ V i g n e . )
AMSONIA. Walther défignoit fous ce nom une
plante apocinée de la Caroline, q ui, félon la plupart
des botaniftes^ n’ eft qu’une efpèce de taberne.
Elle fe diftingue de fes congénères par fon ftig-
mate orbiculaire, par fes, follicules droites, &
non horizontales ni pulpeufes dans leur intérieur,
& par fes' femënce's tronquées obliquement. D’ailleurs
, les feuilles font alternes, & les tiges herbacées.'
Ces caraétèreis fuffifént pour en faire un
.genre; diftinél des tabern&montana , ainfi que nous
l’avons -dit ailleurs. ( Voyeç T aberne. )
AMULI. Ce nom brame a été donné, foit à une
gratiole (gratiola cham&drifolia-Lzm.)3c\\\t Rheed,
Hort; Malabar. 9 , pag. 165, tab. 8y f décrit fous
celui de tfiera - manganari, foit à l ’hottonie de
l ’Inde , qui eft le tsjufdam-tferia du même auteur,
Vol. 12 , pag. 7 1 , tab. 36. Ces plantes herbacées
ont enfemble quelques légers rapports, & font
toutes deux monopétales-; mais la première appartient
à la famille des perfonnées, la fécondé à
celle des primulaeéés. f Jujfi) JAMVALLIS
: nom brachmane du cheramelier
( cicca dificha Linn..), qui eft le jicli-pouli décrit
& figuré dans Rheed. Hort. Malabar. 3. pag. m.
tab. 47 8C48.
AMUYONG : fruit' d’une efpèce de cardamome
des Philippines.
AMYGDALUS.' ( Voye[ Amandier. )
AMYR1S. ( Voye? Balsamier. )
A N A
ANABASE, Anabafis. ( Voye^ mes obferva-
tions à la fuite de l ’expofition du caraèlère des
S o u d e s , vol. V I I , pag. 284 ) L‘anabafis aphylla ,
n°. i , eft figurée dans les llluflrations des, Genres ,
tab. 182. Pallas fait mention d’une autre éfpèce
très-voifine de c e l le - c id o n t les tiges font dépourvues,
de feuilles.,, trés-fimples , point rameu-
fesramaftées en gazon, articulées, & portant
des fleurs aux articulations inférieures. Ces articulations
font échancrées. II la nomme anabafis
cretacea3 caradtérifée ainfi qu’il fuit :
A n a b a s e crétacée. Anabafis cretacea. Pall.
- Anabafis aphylla , caulibus numérofis, csfpitofis ,
fimplicijfimis , articulatis , bafi floriferis ; articulis
emarginatis. Willd. Spec. I . pag. 1318. — Pallas 3
Itin. 1. Append n°. 109. tab. N.
L’anabafis fpinofijfima a été reportée aux SOUDES
( falfola echinus , n°. 3 j ) .
ANABASIS. ( Voye^ A n a b a s e .-)
ANA CAR DE à feuilles longues, n°. 2. Ana-
cardium longifolium. Lam. Il i. tab. 208.
Obfervations. La noix d’acajou, qui avoit été
réunie à ce genre, en fo-me un diftinét, mentionné
fous le nom d’ A c a j o u ( cajfuvium).
ANACARDIUM. ( Voyeç A n a c a r d e &
A c a j o u . )
ANACOLUPPA : nom malabar d’une plante
rampante, figurée dans le Hortus malabar, vol. 10,
tab. 4 7 , qui paroît être le ^apania nodiflora , Lam. 111. 1 , pag. 3-9 , auparavant rapportée par Linné
au genre verveine. R lie e de dit que fon fuc, mêlé
avec le poivre en poudre, guérit l’épiîepfie, &
qtv’ il eft le feul remè ’ié cöfinu contre la morfure
du ferpent cobra-capellà. ( Jujf. ) ,
ANACYCLE. Anacyclus. Ce/genre a lé' port
des camomilles ( anthémis Linn. ) , dont il ne diffère
que par TabfenCê des demi-fleurons ; il fe
diftingue des cotula par fon réceptacle garni de
paillettes.
1. ANACYCLE dé C rè te , n°. 1. Anacyclus çre-
ticus. Linn. — Desfbnt., Coroll. de Touvn. pag. 48.
tab. 37.'1 '
2. Ana c y c l e dorée. Anacyclus aureus. Linn.-
— Lam. 111. tab,n70p. fig. 2.
3. Ana c y c l e velue. Anacyclus valentinus. Linn.
rjr Lam. 111. tab. 700. fig. i.
4. ANACYCLE d’Alexandrie. Anacyclus alexan-
I drinus. Willd.
T t 2