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assure, celle que I’a lgo lo gu e suédois a désignée sous le nom de
Sphoerococcus Çfimbriatus) , Fronde cartilagineo-membranaceâ
subdichotomâ crispâ, segmentis dilatatis, margine fimbriatis ;
Spec. A lg ., p. 2 9 9 , et Syst., p. 2.3 1. Les frondes de cette belle
v ariété ont ju sq u ’à quatre lignes de la rg eu r au point où elles
se divisent en ram eaux , ou p lu tôt eu lanières qui en ont uue
à p eu p rè s , et fpii conservent leur la rg eu r ju sq u ’à leu r extrém
ité , o ù , irréguliè rement d ic lio tom e s , elles se fou rch en t et se
terminent en jiointes lan céolées , non multifides comme dans
la variété suivante.
¡3. Sphoerococcus ( Gaudichaudii ) Multifidus. Frondibus an-
gustioribus; ramulis ultimis, dichotomo - elongatis, angustis-
simis.
Nous avons trou v é cette plante confondue dans les échantillons
de la variété p récédente, rapportés des Malouines par
M. Lesson. C ’est M. Gaudichaud lui-même qui l ’a reconnue
dans n otre h e rb ier pour celle q u ’il avait trou v ée aux mêmes
lie u x , qu’il communiqua à M. A g a rd h , et que celui-ci re g a r dait
comme étant une variété de son FJelesseria Plocamium,
avec laqu e lle cependant elle ne présente pas la moindre ressemblan
ce , soit p a r ses fo rm e s , soit par sa consistance, soit
p a r ses couleurs. Les frondes de la jo lie variété qui nous occupe
diffèrent de celles du type, en ce qu’elles sont infiniment
plus étroites, et q u ’elles n ’atteignen t pas même à une lign e de la r geu
r ■ la dichotomie des rameaux ou lanières, ipii soiitlinéa ires,
est plus régu liè re ; et ces lanières, s’a longeant à leurs extrémités,
finissent par se terminer en divisions aussi menues que celles
qui donnent au Sphoerococcus Fieredia un aspect si élégant.
X X I I I . H a i ,y m é n i e , Halymenia.
M, A g a rd h , fondateur de ce g e n r e , y admit des espèces dlsparates
; ce qui ava it p or té feu le professeur L am o uroux à le
re je te r ‘ : cependant, restreint dans ses v ér itable s lim ite s, il ne
laisse pas que d’être bon , et nous l ’avons adopté en lui assignant
p o u r caractères : frondes lamina ires la ciniées , dépourvues
de nervures quelconque s, dans la substance desquelles se
d éveloppent des gon g y le s [lunctiformes épa rs, q u i ressemblent
à de simples gra ins turgescents de la m olé cule constitiitrice que
lie lie p oin t un réseau fib r illa ire , comme il arrive dans nos
Iridées, avec le squ e lle s, à uu peu moins de consistance p r è s ,
les Halyménies offrent une sorte de ressemblance. Ces plantes
faisaient partie du genre Delesseria de L amo uroux , lequel ne se
trou v a it pas moins c[ue XHalymenia d’A g a rd h , composé d’espèces
incohérentes.
Le Fucus Floresius de Don Simon de Ro ja s y Clemente rentre
parmi nos Halymén ies, ainsi ([ue le Fucus Proteus de la Flore
d’E g yp te , plantes qui pourraient bien n ’être pas id en tiq u e s ,
encore que le professeur de L u n d les ait confondues. Les Ha-
lyniénies sont des v ég étau x é légants, agréab lement co lo rés , et
d’une certaine transparence qui con tribu e il la vivacité des
teintes dont ils sont parés. Nous devons la connaissance de deux
espèces nouvelles de ce genre aux naturalistes de la Coquille.
6 8 . H a l y m é n i e v a r i é e . Pl. i 4 , Halymenia ( variegata) , Lamina
lobato-fissa ; laciniis vagè bi-seu tripinnatifidis, extremitatibus
dilatato-laceratis.
Les échantillons que nous possédons de cette é légante es-
|)èce ont dans le fa d e s q uekpie rap p o r t avec les variétés à
divisions les plus étroites du Delesseria ciliata de L am o u ro u x ,
qui est le Sphoeroccociis dliatus de M. Aga rdh. Ils consistent
en des frondes in ein braueuscs, adhérant for tement au papier
sur leq u el 011 les prépara, longues de trois à cinq [louces, pro-
' Voyez notre Ditiionnaire classique d ’histoire naturelle, t. V l l I .
23.