les vieux troncs d’arbres. Ses frondes p a rtent d’u n e ra cine fasci-
eulée comme celle de la Scolopendre. Elles a tte ignent de six à
dix pouces de lon gueur, et même plus. Elles eu ont plus d’uu
dans leur plus grande la rg eu r , c’est-à-dire vers leu r milieu. Elles
sont extrêmemeut aiguës c t d’une consistance épaisse, décur-
reutcs sur les deux côtes du stipe ju sq u ’à la base , de so r te que
celui-ci n’e s tg u c re q u ’une coiitinnatiou d elà grosse nervure allée,
{[uirègne depuisle co lle t de la ra c in e ju sq u ’à la pointe delà fronde.
Les sores y sont disposés en g ro s p a q u e ts , sa illants , couleur de
tab a c d’E sp a gn e , très-inclinés sur la n ervure m ito y en n e , d’où
ils s’étendent jusques aux Lords de la fro n d e , à p eu près dans
fé ten d u e dn tiers supérieur de leu r longueur.
4 6 . T o e n i t e p o r t e - e l è c h e s , j)1. 3o , f i g . 2 , Toenitis ( sagittæ-
fe r a ) ; Frondibus pinnatis; pinnis lineari-lanceolatis incurvis,
infernè sagittato - auriculatis, inferioribus in vetustate inciso-
crenatis. N.
M. Lesson nous a rap p o r té cette Toe nite de la Concepc ion au
Chili. Elle a qu elqu e ressemblance p ou r fa sp e c t a vec le Blech-
nuin boreale de nos climats. Ses frond e s, p in n é e s , longues d’un
pied à dix-huit et ving t p o u c e s , ont leurs pinnules de six à vingt
lignes de lo n g , la rg e s d’une à deux lig n e s , lan c éo lé es , a iguës ,
courbées en c ro is san t, avec deux auricules à la base en fe r de
flèche. Dans les grands individus, les inférieures se dentent irré«
gu liè rem ent sur les bords. Les sores y apparaissent d’abord en
g lom é ru le s , qui ue tardent pas à se confondre pour former
p a ra llèlemen t deux séries f[ui lon g en t les bords de la pinnule et
la n e rvu re mito yen ne de chaque côté de celle-ci. Ces lignes de
sores sont saillantes ct du plus beau brun.
4 y . PoLYPODE A FEUILLES d ’a i r e l l e , Poljpodium vacciniæfo-
lium. W illd ., Sp. 10 , p. 145; L an g sd o r ff et Fisch e r, Fil., tab. 7.
Cette p la n te , d écouv e rte à f ile S ainte-Ca therin e du Brésil
pa r M. L an g sd o r ff, et qui nous ava it été communit|uée par
M. Fischer, y a été re trou v ée pa r M. Durville. Nous la possédons
aussi de Rio -Janeiro , communiquée p a rM . Chamisso.
4 8 , Po l y p o d e a c r o s t ic h o ïd e , Polypodium acroslichoides.
R. B row n , Prodr., p. 146.
Sieb er nous a envoyé ce Polypode du Por t-Ja ckson , oii l’a
re trou v é M. Du rv ille . M. Brown l’avait d écouv e rt à la terre
de V an Diémen.
4g. P o l y p o d e a f e u il l e s d ’é l é a g n e , pl. 3 i , fig. i , Polypodium
ieteagnifolium) ; Frondibus coriaceis, sterilibus, ovatis infernè
cuneatis, subtus albo tomentosis, margine refexis ; fertilihus,
longioribus, lineato-obtusis, subtus cotoneis; soris sparsis; caudice
repens setaceo squamoso.
Cette plante et cjuelcfues espèces à feuilles épaisses et toinen-
teiises ou squameuses inférie iirem en t,reg ardé e s ju sq u ’ic i comme
de simples P o lyp o d e s , pourraient bleu constituer un sous-genre
au moins. M, Lesson nous fa rap por tée de la Nouvelle-Zélande
à la Baie des iles. Sa tige est g r ê le , lo n g u e tte , appliquée contre
l ’écorce des vieux arbres et l ’humus v ég éta l où elle rampe, n ’é tant
guère plus grosse q u ’une ficelle ordinaire. E lle est re couv er te
d’écailles d’uii b eau b ru n ou blanch â tre s ; de distance en distance
eu p a rtent les frondes par-dessus. Les stériles on t leur
stipe lon g de six à huit ligues. Amincies in fé r ieu rem en t, elles
s’arrondissent en su ite, surtout vers leu r extrémité . Elles sont
LUI peu plus longues que larges a vec leu r m arge ré flé ch ie , et
ont de six à dix-huit ligues de diam è tre , épaisses, vertes au-
dessus, et au-dessous b lan ch â tr e s , tomen teu se s, comme l ’est
une feuille de XFleagnus latifolius, L. Les irondes fertiles ont
leur stipe aussi long (juc la totalité des stériles. Elles a tteignent
ju sq u ’à quatre et cin q pouces avec six lignes de large. Elles sont
très-obtuses avec le dessous tellement co tonn eux , q u ’à peine ou
y distingue les paquets de so res , q u i, assez gros et d’un b ru n-
fau v e , sont épars et rapprochés comme dans les Cy clophores.
33.