Elle a ses expansions beaucoup plus étroites que la variété
européenne' que nous découvrîmes dans la fo rêt de Fougères
eu Bretagne vers 1800, c t q u ’on a re trou v ée de|)uis dans quel-
(|ues autres cantons de l ’E urope occidentale. Elle est aussi plus
allongée dans toutes ses parties. Nous f avions trou v ée autrefois
à T én é r iffe sur les vieux arbres de la fo rêt de La gu n a. M, D u r v
ille fa ré colté e dans les environs de Lima au P é ro u , d’ou nous
l'a v a it aussi communiquée M. P a v o n , botaniste espagnol.
1 3 . B o r b è r e f l u e t t e , Borrera exilis. kc\\.,Lich. univ., p. 5o 5.
Nous ne voyons pas la raison qui a p u p o r te r M. Persoon,
dans la partie licb én o g rap h iq iie de la re la tion de l’Uranie, à
cb a iig e r le nom de cette espèce jiour lui donner ( p . 207 ) celui
Aeflavogrisea. M. Gau dich au d f a rappor tée de R io -J a n e iro .
M. D u rv ille l’a re trou v ée à Sainte-Catlierine. Nous l ’avions déjà
de la C a ro line , o ii Bosc la r e cu e illit sur des pruniers.
14. B o h r è r e j a u n e d ’ o r , Borrera flavicans. A c h ., Syn.Lich.,
p. 224.
Nous découvrîmes cette m agn ifique espèce sur les v ieu x betres
de la foret de F ougères en Bretagne v ers 1800 ; et te lle était alors
notre ciroonspection à forme r des espèces n o u v e lle s , que nous
la rega rdions comme le Lichen citricolorus du Systema natiiroe
ou q u elqu e état du vulpinus, L. Peu après, nous la retrouvâmes
dans les b roussailles et sur les arbustes de la montagne du Corps-
de-o-arde à f i l e de France. D ep u is , on l’a indiquée comme
croissant au P é r o u , e t nous fa vo n s re çu e du T é n é r if fe , o u ,
comme à F o u g è r e s , elle se mêle au Borrera leucomela pour
forme r des touffes de la plus grande élégance. M. D e lis e , notre
m e illeu r licb é iio g r ap lie , l ’a ré colté e à V ire en Normandie.
MM. Du rv ille et Lesson nous l ’ont rappor tée de l’Ascension et
de Sainte - Hélène •.'Willdenow la possédait de la- S illa de Ca-
1 5 . C0RNICULAIRE AIGUILLONNÉE, Comicularia aculeata fj.tpa-
dicea. Ach., Metb. 3o i . Coralloïdesfructiculispecie, etc. Dillw.,
musc., tab. 17, fig. 3 i ,B .
Cette variété diffère bien peu du ty p e , c t se confond avec lui
dans presque toutes les parties de l ’E urope où nous avons
tro u v é celui-ci, MM. Gau dich au d et Lesson l ’ont rencon trée
assez abondamment aux iles Malouines.
16. R o g c e l l e G R Ê L E , RocccllagraciUs, N, Dict. class. d’bist.
n a t., t, X IV , p. 6 3 1, 11° 3 .
Cette petite espèce, que M. Tur|iin nous avait communiquée
croissant sur des b ranch age s à S a int-D om in gu e , a été re tro u vée
à l ’Ascension pa r MM. Lesson et Du rv ille contre les rochers.
Ses expansions, c y lin d ra c é e s , subulées , g rê les , a igu ës , un peu
rameuses et b lanch â tre s , ont d’un à deux pouces de lo n g , et
fo rment de petites touffes montantes et serrées que leur aspect
fait aisément d istin guer de toutes les autres Roccelles.
17. R o c c e l l e R a m a l in o id e , Roccella ramalinoïdes, N. Dict,
class., loc. cit., 11° 5 .
N ou s la possédions déjà de la Guadeloupe. M. D u rv ille l ’a
ré colté e à Pa y ta au Pérou. Nous sommes por té à cro ire que
c ’est elle que M. K u iitb donne dans son Synopsis comme le
fuciformis. E lle y ressemble e ffe c tiv ement; mais, ou tre q u ’elle
n’a cqu ie rt pas les mêmes p ro p o r tion s , elle est plus grêle dans
toutes ses parties, et ses extrémités, fo r t amincies c t é tro ite s ,
sont molles et quelquefois contournées. E lle forme u u passage
au phycopsis.
1 8 . S p h é r o f h o r e d e s T o u r b iè r e s , Sphoerophorum (Turpho-
sum). Thalo dendroideo, cylindraceo; ramis extremitatibus nu-
merosissimis fastigiato-adpressis. N. sous le nom de Sphoerophorum
compressum p a rM . Persoon dans la relation Acl’Uranie.
Ce lichen c roit dans la to u rb e , qui rem p lit et pén è tre toutes