v io le t ch a to y an t, jusqu'à des é ch antillons de dixp oue e s, très-ra-
meux , durs , n o ir â t r e s , dont les extrémités seules , toujours
g é la tin eu se s, répandaient les reflets roses ou v iolets du plus
liel iris. Les variétés |3 ramentaceus et anguslus du Sphoerococcus
Chamissoii, dans A g a rd h , Sp., p. 2 7 9 , ne sont encore
que la même p lante , mais adulte et plus ou moins g r ê l e , ainsi
que nous nous en sommes con va in cu eu trou v an t sur les
mêmes pieds toutes ces formes réunies. Dans la je u n e s s e , la
plante adhère for tement au pap ie r, du moins jiar les extrémités.
Ces extrémités con se rv ent, eu se desséchant, tjuelque chose
de leu r cou leu r rose ou a zu rin e ; mais la p a rtie cartilag ineuse
et dure de la plante d e v ie n t , dans fh e r b ie r , d’un n oir teint de
reflets cou leu r de puce. Les fructification s ne se développent
qu e sur les plus p etites p in nules in fé r ieu re s , q u ’elles garnissent
très-dru p o u r en fo rm e r comme des spinules n o ire s , qui hérissent
la té ralem ent la base des rameaux. Les vieux é ch antillon s,
macérés ou malpréparés , prenn ent une cou leu r b londe, et deviennent
comme de la corne. Nous croyon s a vo ir distingué les d eux
v arié té s mentionnées pa r Ag a rd h , dans les é cb an tillo u sq u e nous
avons eu occasion de p rép a re r ; mais les nuances intermédiaires
que nous y avons remarquées ne pe rme tten t guère d ’accorder
beaucoup de confiance à ces deux distinctions.
a. Sphoerococcus (Lessonii); Ramentaceus. Ramis elongatis,
numerosis; capsulis minutissimis.
Sphoerococcus {Chamissoii y ramentaceus). Pinnoe basi atte-
nuatoe;jugamento triplo tenuiores. A g a rd h , Spec., ]>. 279.
C ’est de la côte du C h ili que M. D u rv ille a rappor té cette
p la n te , d on t les frondes sont très-comp osées , v agu emen t pm-
natifides , avec les rameaux la térau x sou v en t aussi lon g s que
la fronde même dont ils fon t p a rtie , e t d on t la lame sinueuse a
d’une â deux lignes de la rg e u r ; les g on g y le s y sout plus petits
que dans la variété suivante.
p. Sphoerococcus (Lessonii); Augustus. Frondibus longioribus,
angustis; ramis strictis gracile-vagis.
Sphoerococcus (Chamissoii Augustus). Totafrons tenuior,ferè
filiformi, minor rigida, irregulariter divisa. A g a rd h , Sp., p. 27g.
D ’une sorte d’empatement radical p a rten t une multitude de
tiges ou f r o n d e s , dont beaueorqi a vo rtent et demeurent cor-
n icu lé e s , cylindriques , lon gues au plus d’un pouce à uu pouce
et demi ; d ’a u t re s , sans se ramifier beau cou p , atteignent de
trois à cinq p o u c e s , demeurent c y lin d ra c é e s , et ne p o r ten t que
bien peu de fructifications. Les frondes qui pa rv iennent à tout
le, développement jiossible n’on t jias moins d’un jiied , e t , en
s’é largissant eu lames, elles n’ont jamais plus d’une ligne de la rge
quand elles ne demeurent pas simplement comprimées et presque
filiformes. Les rameaux qui s’en échappent çà et là sans
ordre à droite et à gauche , y sont eu to u t p a re ils , et v a gu e s ,
muuis de petites pinnules épa rses, bien moins compliquées que
dans la variété a; ces pinnules se ch a rg e an t de gon g y le s plus gros,
rappe llent un peu la disposition des pinnules fruc tifère s du
S ph é rocoqu e de C h auv in et du S ph é ro coq u e porte-grappes.
O u tre les é ch antillons de cette varié té rappor tés par M. D u r ville
, et qui pour la p lu p a r t v ena ient de la C on cep c ion au
C h ili, nous en avons re çu de d é té r io r é s , qui a vaient été re cueillis
sur la côte pierreuse de Pa yta au P é ro u , sous le cinquième
degré de latitude Sud.
6 1 . S p h é r o c o q u e P o r t e - g r a p p e s , Sphoerococcus (Uvifer).
Fronde cartilagineà, lineari-ensatâ, latiusculd, bi-tripimiatifidâ;
pinnulis subsetaceis , capsuloe agglomeratoe ferens. N.
Sphoerococcus (Chamissoii ¡3 Uvifer). Minor, capsuloe in for-
mam uvoe agglomeratoe. A g a rd b , Spec., p. 277.
M algré fé p itb è te de minor, donnée pa r M. A g a rd h à sa v a r ié té
(3 du Sphoerococcus Chamissoii, nous n ’hésitons jias à re g a rd e r
sa plante e t la n ô tre comme identiques; mais on ne peu t la cou