les divisions de son thaïe dendroïde et très-ra ineux, lon g d’un
pouce ou un peu p lu s , et brunâtre. Les rameaux , très-nombreux
aux e xtrém ité s, ferment la surface des pulvinules que
compose la p lan te au-dessus du sol. Ils sont grisâtres et rappellent
un peu p a r le u r consistance ceux du fr a g ile , mais en
raccourci,
19. S t é r é o c a u l e e a m ü l e u x , Stereocaulum ramulosum. Ach.
ct P e r so on , Uran., p. 2 1 1 .
M. Gaudichaud a va it d écouv ert cette espèce à Rio-Janeiro.
M. Lesson l ’a re trou v ée à la Nouvelle-Zélande.
2 0 . R a m a l i n e R o g c e e l i f o r m e , Ramalina roccelloeformis, N.
Diet, class. d’b ist. n a t., t. X IV , p. 4 5 8 .
Cette espèce, singulière par son aspect, et q u ’au premier
COU]) d’ocil on pou r ra it prendre p ou r toute autre cbose q u ’une
Ram a lin e , a ses expansions longues d’un à deux p o u c e s , sub-
cy liu d ra c ée s , et pa rtout inférieurement fru ticu leu s e s , montante
s, divisées aux extrémités en ramnles siibulés et semblables â
ceux des petites R o c ce lles , po r tant la téralement des apothécies
proportionnellement assez grandes, avec leu r discjue glauque.
M, D u rv ille l ’a rappor tée de Pa yta au Pérou.
2 1 . R a m a l i n e m o l l a s s e , Ramalinaflaccidissima, N. InDurv.
Flo re des Mal.
Ses e xp ansion s, pendantes aux rameaux des arbustes et très-
mollasses, sont la rges au plus d’une ligne et demie, et longues
de trois â sept pouces, dicho tomes, et se terminant en fourch es
subulées ; nous ii’eii connaissons pas la fructification . M. D u r v
ille la découv rit aux Malouines.
22. UsNÉE m e l -a x a n t h e , Usiieamelaxantha. AcXi., Syst. IJch.,
p. 3o3 . Comicularia Jlavicans. Persoon, Uran., ]>. 210.
C e lte belle p la n te , trouv ée aux Malouines pa r MM. Gaudi-
eb au d , Lesson et D u rv ille , y cou vre les cimes nues des ro c s les
plus battus des vents, aux lieux dépouillés. M. K u n t li, dans son
Synopsis, la donne comme des Andes de Q u ito , et lui assigne
une station a n a lo g u e , au-dessus de 1800 toises d’élévation.
Nous ne voyons pas trop les motifs qui ont pu déterminer
M. Persoon à en faire une C o rn ieula ire : mais aussi n ’est-elle
peut-être pas uue Usnée.
2 3 . U sn é e l e u c o c h l o h e , Usnea (leucochlora) ; Ramis tenuissimis,
gracilioribus, divaricato-penduUs, glabro-nitidis. N.
L ’échantillon que nous avons sous les y e u x , rappor té de f i le
de Sainte-Hélène par M. D u rv ille , a ses tig e s trè s -g r ê le s , de la
gro sseu r d 'un mi de gu itare au plus vers la base, ])endantes,
rameuses, mais moins que ne le sont celles des autres espèces
retombantes. Les rameaux, aussi moins nomb reu x et plus lâ c h e s ,
sont fins, v a g u e s , é p a r s , et finissent p a r ê tre , aux extrémités,
de la plus grande tenuité. L a plante peut a vo ir de h u it à dix
pouces de lo n g ; elle doit c roître sur les arbres, car des pa rcelles
de frondes de fou gè re s, aussi parasites, y sont enlacées; elle est
g la b r e , p o l ie , et même tant soit peu lu isan te , et sa co u leu r est
jaunâtre.
I c i finissent p ou r nous les lichens rappor tés pa r la Coquille.
Il eût été facile d’en é lever le nombre au trip le ; mais nous nous
fussions exposé à plus d’une erreur, les é ch antillons que nous
avions sous les y eu x n ’étant pas complets.
N otre circon sp ection n’emp écbera pas de re conn aître que
peu de v o y a g eu rs ont ré co lté autant d’agames bien détermi-
nables (jue le firent AIM. D u rv ille et Lesson. On doit encore
cette ju stice à ces habiles n atu raliste s, q u ’ils n’ont pas imaginé
qu'il féit nécessaire de re co u r ir à q u elqu e botaniste é tran g e r
p ou r faire connaître les richesses qu’ils avaient recueillies. Nous
avons dû conséquemment leu r en p ro u v e r notre reconnaissance
Voyage etc la Coquille. — Botanique. 3 I