Miilouli.es, ou elle c roit sur les tiges d’h ydropliytes plus
cousistaiits. Sa eouleur é ta it, nous a-t-il d i t , d'un v e r t sale et
n oirâtre; elle est passée au bistre Ibucé par la dessiceatioii. Les
plus forts individus (|ue nous en ayons vus sont ceux dont
nous donnons ici la figure.
[i. Asperococcus (Lessonii), crlindraceus, elongatus.
M. Du rv ille a recueilli cette plante â la Concepc ion sur les
côtes du C h ili; elle diffère de la précédente en ce ([u'ellc ne
paraît jamais devoir devenir aussi a r rond ie; elle est devenue
toute uoire par la dessiccation ; elle s’atténue par la base en
un pédicule un peu plus long. Son [.lus grand diamètre n’a
o-uère que deux à trois lign e s , tandis que celui de la variété a
a tteint quelquefois à plus d’un pouce. La. longueur est à peu
près la même.
Explication des Figures.
H. t I, fig. 2, A. La variété a (ventrue) de l’ Aspérocoque de Lesson, de grandeur
naturelle, et de la couleur qu’elle a prise dans l’iierbier.
B. L a variété ^ (c\dindracée) de la même plante.
C Fragment de la variété a , au grossissement d’une ligne de foyer, pour montrer
u, molecule gloliullnmee limit elle est composée, et les gougyles tuberculeux qu,
(imssent par lui donner une certaine rudesse, moindre cependant que dans nos
espèces européennes.
84. A s p é r o c o q u e d e D u r v i l l e , Pl. i i , f ig . 3 , Asperococcus
( D w v i l læ i ) , S im p l e x f u r c a t u s v e , l i n e a r i - c l a v a t u s , e l o n g a t u s .
C'est à la Concepc ion sur la côte du Chili que M. Durv ille
a re cu e illi cette e spèce, qui croissait sur des valves de moules
brisées. Plus grêle que la précéd en te , fort a lo n g é e , a ttén u é e,
surtout par le b a s , en uu lon g péd icu le , elle est tan tô t simple,
tantôt fourcbée. Son diamètre excède raremen t une lign e ;
mais sa lon gueur atteint quelquefois ju sq u a quatre pouces, et
B O T A N IQ U E . 201
jieut-être plus. Sa co u leu r , dans l ’h e rb ie r , est devenue b ru nâtre
et noire.
Explication des Figures.
Pl. I l , fig. 3. L ’Aspérocoque de D u rv ille , de grandeur naturelle.
A . Jeunes individus.
B. Les plus grands que nous ayons été à portée d’observer.
X X X . S o l é a ' i e , Solenia.
Linné a va it confondu les Solénies dans le genre Vlva tel
q u ’il le con c e v a it; et L am o uroux l ’im ita , ainsi que tous les
b o tan iste s, ju sq u ’à l ’époque où le judic ieu x L y n g b y e les en
distingua sous le nom de Scytosiphon, en comprenant parmi ces
plantes d ’autres h ydroph y te s très-éloignés pa r leurs rapjiorts
naturels. O n doit à M. A g a rd b d’avoir restreint ce genre dans
ses véritables limites, en lui imposant le nom q u ’il por te m ain te nant
, et qui nous parait devoir être adopté. Les Solénies seront
caractérisées de la sorte : Exjtansions tubuleuses, simples, p ro lifères,
à g ong yle s petits, n aissant sur toute la surface de la plante,
sur laqu e lle ces gong yle s se développent h ab itu e llemen t en expansions
nouvelles ; le tissu en est aréolaire. Les espèces de ce
sen re sont très-difficiles à distinguer les unes O O des autres;•' et la
p lup art de celles q u ’ont essayé d’étab lir ju sq u ’ici les a lgologues,
ne sont gu è re que des états ou des variétés d'une s e u le , qui se
trouv e indifféremment dans les eaux d o u c e s , dans les marais
de l ’in té rieu r des te r re s , dans les canaux saumâtres et dans la
mer.
8 5 . S o l é n i e c o a i p r im é e , Solenia (compressa). Lineari-com-
pressa, vel hullosa, nec crispa, aspice suhdilatata.
Solenia (compressa). Fronde tubulosâ, lineato-clathratà, ra-
Foyag, de la Coquille.— Bolanitiiio. 26