habitat. Q uan t aux espèces n ouvelles, elles seront d écrites, puisque
nous ne p ourr ions ren vo y e r à aucun autre ou v rag e pour
en d ou iie r une idée.
Les mousses et les h ép atiqu e s, q u i, dans l ’ordre du simple au
compliqu é cjue nous avons suivi juscju’iei, devraient commencer
la c ryp to g am ie , ne nous ont offert rien qui ne fû t co n n u , et
qui n ’eût été jirécédemment rappor té des mêmes lieux jiar les
vo y ag eu rs antérieurs à ceux de la Coquille. Mais la ré co lte en
fougères de ces derniers est riche, et mérite de fixer l ’attention. Uu
savant Mémoire de M. D u rv ille sur ces jilan te s, inséré dans les
Annales de MM. Audouin et B ro n g n ia r t , nous disjiense de tra ite
r avec étendue les généralités qui les concernent. U n tra v a il
sjiécial de cette nature serait jicut-être même déjjlacé dans la
re lation d u n voyage autour du m on d e , et nous nous hâterons
conséquemment de descendre à rén umé ra tion des espèces.
L y c o po d ia c é e s , Lycopocliaceoe.
t . L y c o p o d e PHi.EGMAiiiE, LycopocUum phlegmaria. L . Spec.
Plant., Tp. i 5 6 4 ; W ilk l., Sp. l o , p. l o ; G au d ich au d , Uran.,
J). . Lycopodmm ereetum, dichotomum; fo liis crucialis, spicis
gracilioribus. D ill., Musc., p. 4 5 o , tab. 6 i , fig . A , B , C.
M. D u rv ille a ra jiporté d ’O -ta iti cette e spèce, cjue nous avons
autrefois trou v ée fréquemment jiendante sur les troncs des vieux
a rbres sur la m ontagne du Pou ce et dans les forêts centrales de
1 lie de F rance; elle existe éga lement auxPhilijip ines, jia rticufièrement
a G u am , d’où l ’a rap por tée Gaudichaud, ainsi q u ’à la côte
de Malab ar.
2 . L y c o p o d e AD.MinABLE,ijrco790ié« i7n mirabite. W illd ., A/;. l o ,
p. i i ; R a u l f . , Enum., p. 5 . Selago indica orientalis sive phleg-
mana admirabilis ceylanica. B re yn ., Cent., tab. 92.
M. D u rv ille a rappor té d’Ou a lan cette espèce que M. Cha
j A
> si
misso avait trouvée à G u am , l ’une des M arian n es , et qui
ju sq u ici n’avait été l'ccoltée qu’à Ceylan et dans la Co cbin eb in c .
3 . L y c o p o d e q u a d b i e o i u é , Lycopodium (quadriforiatam) ;
Caule dependente, gracile-dichotomo, loeve; Joliis arctè imbricatis,
quadrifariis, carinatis, brevioribus, acuto-rigidis; spicis
terminalibus, sessilibus, simplicibus furcatisque.
M. D u rv ille a rappor té c e tte espèce de f i l e Sainte-Catherine
au B résil; elle y doit jiendre des arbres. Ses t ig e s , longues d’un
jiie d à dix-huit jioiices, g rê le s , une ou deux fois dicho tome s,
sont ienillées de la base ju sq u ’aux e x tr ém ité s , et pas jdus grosses
q u u n e p a ille ; mais les leuilles, très-régulièrement cjuacirifariées,
co u r te s , im br iqu é e s , carénées sur le dos, très-pointues, d u r c i
et meme picjuautes, la font jia raître comme ga rn ie de cjuatre
arêtes à dents de scie. Nous v o y o n s , aux extrémités de jdusieurs
rameaux que nous avons sous les y e u x , des éjiis te rminaux qui
fo rment une simple con tin ua tion , ou qui se fou rch ent comme
jjou r con tin ue r la d icho tomie de la plante. Ces épis on t de six
a dix lignes de lon gu eu r , et sont quadrangulaires. Cette espèce
a quelcjues rappor ts avec le Lycopodium heteroclitum de
Bomjiland.
4. L y c o po d e r am pa n t , Lycopodium repens. ’W i lk l , Sp. 10,
J). i 5 ; S ch le ch t., Fil. cap., p. b, tah. 4. Lycopodium affine. N.
F 9y . en quatre iles d’Afrique, t. I I, p. 204,
Nous d écouvrîmes cette espèce ramp an t sur la te rre humide,
et les détr itus v ég étau x à la jilaine des Osmondes dans l’ile Mas-
ca re igu e , vers cinq ou six cents toises d’élévation au-dessus du
niveau de la mer. Sclilechtendel l ’a reçue du cap de Bonne-Espé-
r a u c e , où elle c ro it sur la m onta gn e du Lion. M. D u rv ille l’a
retrouv ée dans l ’ile S ainte-Ca therin e sur la côte du Brésil.
5. I jy co po d e d e M a g e l l a n , Lycopodium Mageltanicum.WiM.,
Spec. 10, p. i 5 ; G au d ., Uran., p. 282.
Le caractère .tpicispedunculatis Aomic dans la phrase de Will