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p ro c lié s , et <|ui n’étaient pas à un pouce l ’un de l ’au tre ; les
intérieurs longs de quatre ponces au p lu s , et les autres diminuant
g rad ue llem ent de manière à fo rm e r une queue p y ra midale
très - fournie. Ch a cun de ces rameaux présen ta it à
son to u r la même fig ure en petit. Les feu ille s , très-serrées,
ovoïdes et amincies en raquettes vers le p é t io le , n’ont guère
q u ’une lign e et demie à trois lignes de d iam è tr e , présentant
du reste assez exa ctement la forme de celles de nos drosera
rolondfolia et longifolia, selon qu’elles sont à la base des ra meaux
ou vers leu rs extrémités , où elles d imin uen t en la rg eu r
pour prendre un peu de lon gu eu r . Elles sout en outre denti-
eulées à leu r p o u r to u r , coriaces , d u r e s , devenant en se dessé-
eb aiit noirâ tres c t spinulescentes. Les récejitacles com p o s é s ,
un peu [dus lon g s que les feu ille s , sout placés sur les pétioles de
celles-ci ; les vésicules sont o v o ïd e s , [lédonculés , c t act[uiérent
la g ro sseur d ’un p e tit [lois.
3-2. S a rg a s s e P h y le a n th e , Sargassum (phyllanthum). Caule
ancipiti, fo liis linearibus obsolete universis, vesiculis ovatis acumi-
natis, receptaculis foliorum margini affixis. A g a rd b , Spec. A lg . ,
[). 4 4 i S y s t., [1. 3 og.
Fucus (phyllanthus) . Caule coriaceo plano, fle xu o so , rami
subsimilibus, suh-horizonlalibus, divisis vage pinnato', vesiculis
solitariis, ellipticis utrinque acuminatis \ fo liis linearibus, integerrimis
serratisque, unico majore ramorum ad basim sterili-, ma-
jorihus m ramis, à margine proliferis fructiferisque-, receptaculis
cylindraceis raccmosis. T i i r n ., Hisl. F u c ., tab. 206.
Fucus flexuosus. E sp e r , F u c ., tab. i 3 i.
Com m e si le pro|ire de cette plante était de ne p a rv en ir dans
les herbiers que d été r io ré e , la figure (|u’eii donne E sp e r , bien
mauvaise quoif[iie recon n a is sab le , ne présente que trois tron çons
troués de tiges sans feu ille s ; celle de T u rn e r moins in com
p lè te n ’est gu è re pins g ra c ieu se , et l ’on re con n a it q u ’e lle
B O T A N I Q U E . ,3 ,
fu t faite sur (pielque é ch an tillon flo tta n t, (|ui, [lar la macération
dans la m e r , a va it perdu de ses ca ractères en p renant une
teinte bistrée. Les fragments qu e n ous en devons à M. D u rv ille .
a yant été aussi re cu e illis flo ttants en pleine m e r dans les parages
de la N ou v e lle -C a léd o nie , sont devenus noirs comme du ja i ;
mais leurs formes s’é tan tb ien conservées, il n ’a pas été difficile
d’y re con n a ître une espèce dont la phrase de T u rn e r ci-dessus
citée donne une idée fo r t e x a c te , et q u i, du re s te , présente si
peu \efades des Sargas ses, cpi’elle est ici m en tion n é e , à la fin
du g e n r e , comme fo rmant un passage aux Halidrcs ou bien
aux Fucus.
Vin. C t s t o s e i r e , Cystoseira.
Ce g e n r e , qui tient des Sargasses et des F u c u s , a , des premières,
des vésicules quelquefois solitaires et [lédonculées, mais le
p lu s souvent distendues dans la lon gu eu r des rameaux fru c tifères.
Les ré cepta c le s y sont de même o rdinairemen t composés,
à divisions c y lin d ra c é e s , mais non dis[)0sés aussi régu liè rem ent
dans les aisselles des leuilles ; celles-ci a yant une tou t autre
fo rm e , et n é tan t gu è re que des écailles con fuses, ou les [iro-
lou g cm ents divisés , au point de devenir cap illa ire s, des rameaux
dont la consistance dure e t cornée tient un peu de la nature
du stirpe des pol3qiiers céra tojdiytes. T o u s les Cystoseires deviennent
plus ou moins noirs par la dessiccation ; dans l’état de
v ie , ils sont d un brun-olivâ tre ; mais lo r sq u ’ils sont dans la mer.
ils [laraissent b r ille r des coideurs de l ’a rc -en -c ie l, et rien ne
sniqn’cnd autant le botaniste lo r squ il les ré co lte (pie de vo ir disparaître
ces lielles nuances [)onr passer ;i la teinte la [dus triste
au moment où le Cystoseire [lasse de Feau dans l ’air. Les mers
de la Zone tem[iérée b o ré a le , et la iMéditerrauée p a r ticu liè re ment,
sont celles où l'on eu a le plus ré co lté ju sq u ’ici. Les