t ig e s , dans le genre de celles du Sphérocoque à feuilles en éventa
il, de la gro sseur d’une plume de m e r le , d’où p a rtent des
frondes membraneuses, dont quelques-unes se développant
m a l , demeurent s im p le s , fourchues ou irréguliè remen t divisées.
Celles qui preuuent to u t leu r accroissement, inféricure-
m en t atténuées en co in , pviis dicb otomiquement lobées en
éventail, s’a lon gent toujours en dichotomies assez régu liè re s ju s q
u ’à huit fois de la manière la [dus é légante. Ces frondes, bien
développées,n’a cqu iè ren t pas moins de dix pouces et meme d un
pied de lo n g , en devenant plus étroites à mesure q u ’elles se
divisent et s’a lo n g en t; à f endroit le plus la r g e , elles n ’ont pas
moins de cinq à six ligne s, elles finissent par n ’avoir pas une ligne
vers les e x tr ém ité s , ([ui, tou jou rs obtuses, tendent à se bilober.
L a cou leu r de toute la plante était d'un beau rou g e corallin ,
qui s’est a ffaibli quand nous l ’avons remouillée pou r la préparer
et la peindre.
C ’est de la Concepc ion sur la côte du Ch ili que M. D u rv ille
a rap p o r té cette b e lle p lan te, dont quelques rameaux sur certains
individus, a ffectaient des formes analogues à celles de certaines
frondes linéaires et variantes du S[diérocoque à feuilles en
éventail. Dans un pa([uct de L u cu s , rappor té de Payta par le
même n a tu ra lis te , nous avons trou v é divers fragments détériorés,
épaissis, devenus d’uu b ru n n oirâ tre , que nous croyons
appartenir à l ’espèce qui vient de nous occuper, et qui alors se
re trou v era it dans le P é rou assez près de la ligne.
Explication des Figures.
Pl. i6 . L e Sphérocoque C o ra llin , de grandeur n atu re lle, portant sur la même
racine des frondes dans divers états de développement, mais sans la fructifica tion,
qui nous demeure inconnue.
67. SrriÉRocoQüE de G a u d ich a u d , Sphoerococcus ( Gaudi-
chaudu). Fronde cartilagineà, vagè dichotomo-ramosà ; ramis
divaricato-funhriatis.
Cette espèce fort é lég an te , d’une consistance ca r tilag in eu se ,
quoique m in c e , dont l ’enqiatement émet plusieurs frondes
très-composées, irréguliè remen t dichotomes ou rameu se s, est.
d u n e assez b e lle cou leu r p ourp re vineuse, qui, par la décotn-
[losition ou la dessiccation de la p lan te, passe au verdâtre dans
plusieurs de ses pa rties, pa rticu liè rem ent aux extrémités. Llle
forme des touffes de q uatre à c in q pouces ; et, dans les échan-
td lon sq u e nous en avons préparés., il a é té facile de reconnaître
deux variétés tranchées, dont il n ’est [lourtant pas possible de
former deux espèces distinctes, à cause des passages qui leu r
servent d’intermédiaires.
a. Sphoerococcus ( Gaudichaudii) Lucidus. Frondibus latio-
ribus; ramis ultimis furcato-dentatis.
Sphoerococcus {Lucidus). Fronde submembranaceâ,planâ, li-
neari ; ramis bipinnatis, truncatis, sorophyllis marginalibus, sessilibus
oblongo-urceolatis compressis. Aga rd h , Spec. Alg., p. 292 ;
Syst., p. 228.
Fucus ( Lucidus). Fronde cartilagineo-membranaceâ, planâ,
lineari, sub enervi, vagè ramosà ; ramis bipinnatis ; pinnis
alternis, decurrenlibus, truncatis; receptaculis marginalibus,
sessilibus, oblongo-urceolatis. T u rn e r , Hist., tom. [V , p . 9 9 ;
Plat. 2,3 8 .
Sphoerococcus fimbriatus. D u rv ille , Flor. Mal., n° 17.
T u rn e r ava it re çu cette plante des rives méridionales de la
Nouvelle-Hollande: M. Lesson nous en a donné un échantillon
qu il a va it re cueilli aux Malouines ; M. D u rv ille nous l ’a rap portée
de la Concepc ion au Ch ili ; et M. Gaudichaud y a recon
n u , dans notre herbier , l ’espèce q u ’il rappor ta du cap de
Bonne-Espérance, qui communiquée à M. Ag a rd h , est, à ce q u ’il
Voyage de la Coquille. — Botanique. 2 3