pa r la dessiccation, ne sauraient plus reprendre leurs formes,
de sorte q u ’il est alors fo r t d ifficile, sans les d échirer , de recon
n a ître , qu and on les remouille p ou r les é tu d ie r , si elles
furent tubuleuses ; ce c[ui cependant est u n de leurs attributs
essentiels.
82. D u m o n t i e F a s t i g i é e , Pl. 18 , fig. 2 , Dumontia (Fasti-
giata), Utriculosa, dichotoma, ùifernè conoidea.
Halymenia Fastigiata. N. Flor. Mal., n° 2 3 .
Cette [dante a été rappor tée des iles Malouines par M. D u r ville.
Sa cou leu r naturelle pa ra it devoir être rou g eâ tre ; elle
est passée à la teinte q u ’on lu i voit dans n otre plan che [lar
l’altération q u ’y causa sans doute u ne première préparation
peu soignée. Elle consiste en petites frondes tu bu leu se s, b our-
soufflées, lon gues de h u it à dix lig u e s , et larges d’une et demie
au plus dans leu r plus fo r t d iamètre, se divisant deux ou trois
fois en fourches qui se terminen t en lobes mamelonnés. P lu sieurs
de ces frondes v entrues se réunissent en un faisceau
d ive rg en t sur u n p e tit emp âtemen t, qui leu r sert de racine
com m u n e , et qui s’applique sur q u elqu e fragm ent de coquille
ou sur les pierres au b o rd du rivag e.
Explication des Figures.
Pl. 1 8 , fig. 2. L a Dumontie fastigiée, de grandeur naturelle.
A. Diverses frondes fasciculées sur un fragment de Bucarde.
15, C , D , E. Frondes détachées, de plusieurs ta ille s , et diversement divisées.
F. Extrémité de l’une de ces frondes, couverte de fructifications, au grossisse-
ment de deux lignes de foyer.
G. Trois des gongyles qui se voient sur le fragment F, au grossissement dune
demi-ligne , dont deux vus de face et un de profil.
X X IX . A s p é r o c o q u e , Asperococcus.
M. L am o u ro u x , en établissant ce g e n r e , le p laçait parmi
ses Ulvacées, auxquelles il a ttr ibu a it la viridité pour principal
c a ra c tè re ; il n’en a p ou r tan t ni la cou leu r n i la fructifica tion.
M. A g a rd b , en l ’adop tan t, changea son nom sans en
dire les m o tifs, et le plaça entre les F u cu s , dont il s’éloigne
cependant p a r tan t de points. Les espèces dont il se compose
sont toutes de couleur b ru n â t r e , c t présentent p ou r
earactères des expansions simples, c y lin d ra c ée s , tu bu leu se s ,
d’une consistance assez te n a c e , dans la substance desquelles
se développent des g on g y le s o p aq ue s, v e r ru q u e u x , ép a rs, et
q u i , par leu r grand nombre e t leu r rap p ro chem ent lorsc[u’ils
sont entièrement développés , finissent p a r rendre la surface
de la plante rugueuse et comme chagr inée. Nous n ’en connaissons
[>as encore d ’espèces qui soient propremen t équa to r
ia le s , ni q u i, en dehors des tro p iq u e s , dép assent, du côté
des p ô le s , le cinquantième degré de latitude. Ces plantes
n’adhèrent que p eu ou p oin t au papier dans la préparation.
83. A s p é r o c o q u e d e L e s s o n , Pl. 1 1 , fig. 2 , Asperococcus
(Lessonii), Simplex, ovato-clavatus, ahreviatus.
Dans la crainte de trop m u ltip lie r les espèces, nous re g a r dons
comme de simples variétés les deux plantes que nous
réunirons ic i sous un même nom ;
ce. Asperococcus (Lessonii), ventricosus, ova.tus;
Asperococcus (IJtricularis), simplex, subloevi, viridiater;
fronde ventricosâ, ovato-clavatâ. N. In Durv. Flor. M a i, n° 24;
E lle a été prise p ou r XEncoelium bullosum (qui est n o ire A s perococcus
hullosus) par M. A g a rd h daus l ’herb ier de M. G au dichaud
, où nous avons vér ifié Ferreui' du professeur de
Ltmd. C ’est M. Lesson qui nous a rappor té cette plante îles