ive
denow n’est pas exact. Il y a des épis sessiles et des épis pédoncidés
sur les mêmes échantillons.
Ce tte e sp è c e , qui n’a ])oint encore été f ig u r é e , et q u i , dans
les ])arties les plus méridionales du Nouveau -Mon d e , y semble
être l ’ana logue du clavatum q u ’on trou v e à T e r re -N eu ve comme
dans nos clim a ts , nous a été rappor tée des Malouines par
MM. D u rv ille , Lesson et Gaudichaud.
6. L y c o po d e d e n s e , Lycopodium densum. L a B illa rd iè re ,
Nouv.-HolL, t. I I , p. i o 4 , tab. 261 , fig . i; W i l ld ., Spec. 10, p. 22.
M. D u rv ille a rappor té cette b e lle espèce du Port-Jackson, où
elle ne doit pas être r a r e , et d’où nous l’avions déjà re çu e de
MM. La B illa rdière, R o b e r t Brow n et Ficher.
7. L y c o po d e p e n c h é , Lycopodium cernuum. L , , Spec. i 5 6 5 ;
W illd ., Sp. 10, p. 3o ; G au d ., Uran., p. 284. Lycopodiumfru-
tescens, capillaceum, crispum, spicis hrevibus nutantibus. D i l i . ,
Musc., p. 4 5 6 , tab. 6 3 , fig. 10.
M. Du rv ille a rapjiorte des échantillons de cette espèce d’O taiti
et de Sainte-Hélène dans l ’Océan A tlantiqu e . Nous l ’avions
autrefois trouv ée en abondance aux îles de France et de Mascareigne,
O n f a éga lement observée dans toute l ’Inde et identique
au Nouveau-Monde entre les tro p iq u e s , p a rticuliè remen t à la
G u y a n e , aux A n tille s , à Rio-Janeiro, et à Sainte-Catherine du
B r é s il, où M. Lesson l ’a éga lemen t récoltée.
M. Lesson a encore tro u v é à l’Ascension un état du même
Ly co p o d e , qui semble faire le passage ru Lycopodium curvatum,
espèce beaucoup plus épaisse, d'un v er t trè s-fon cé , c t plus fournie
de feu ille s, qui c ro it à la Martinique. Ce pourrait bien être
une v arié té pa rticu liè re ; mais p o u r le décider, il faudra it posséder
des é chantillons plus comjilets.
8 . I w c o po d e d e s M a r ia n n e s , Lycopodium Maiianum. W illd .,
Sp. 10, p. 3 i .
Cette espèce para it peu d ifférer du Lycopodium cernuum; elle
est cependant plu s g ran d e , mais plus g rê le dans toutes ses parties.
N o u s l ’avons trou v ée daus les bois sombres de l’Ile de France,
et nous avons comparé nos é chan tillons avec ceux de W illd en ow
pou r con stater l ’identité. M. D u rv ille l ’a rap por tée d’Amboine.
9 . L y c o p o d e v e n u s t u e e , Lycopodium (venuslulum) ; Caule
erecto; ramis dichotomo-decompositis latiusculis, foliis lineari-
decompositis, setigeris, sparsis, imbricatis, flexuosis, universis,
subincurvatis, patentibus; spicis subquaternis, cylindricis, pedunculatis,
etc. G au d ., Uran., p. 2 8 3 , pl. 22.
M. Du rv ille a re trou v é à 0 -taïti cette e sjièce, découv erte par
M. Gaudichaud dans l i l e Sandwich , à trois ou quatre cents
toises au-dessus dû niveau de la mer.
10 . L y c o po d e J u n g e r m a n n o ïd e , Lycopodium (Jungerman-
noides); Caule füiformi prostrato; ramis distinctis alternis rectan-
gularibus, axillis stoloniferis ; foliis bifariis, ovato-oblongis, obtusis,
ciliatis, apice-denticulatis, etc. G au d ., Uran., p, 826. F igu ré e
dans l ’A tla s de Le v rault.
Ce tte plan te, découverte à Rio-Janeiro p a r G au dich au d , a été
retrouv ée à Sainte-Catherine du Brésil ¡ la rM . D u rv ille .
1 1 . L y c o po d e ARBUSTE, Lycopodium arhuscula. K a u lf .,£ « iim .,
P- ' 9 -
Chamisso ava it rap p o r té cette espèce des iles Sandw ich ;
M. D u rv ille l’a re trou v ée à O ualan et à Borabora.
1 2 . L y c o po d e d e D u r v il l e , Lycopodium (DuivilloeiJ; Caule
erecto, canaliculato, infernè denudato; ramis alternis, Iaxis;foliis
bifariis integerrimis; spicis terminalibus tetragonis, N. Pl. 2 5 ,
ou Lycopodium canaliculatum, G a u d ., Uran., p. 288.
Cette magnifique et élancée espèce présente beaucoup de ressemblance
a vec le Lycopodium canaliculatum; mais elle est plus
grande dans toutes ses parties. Ses ra cines rampent dans l ’humus
v ég é ta l ou sur les écorces pourries des arbres aba ttus dans les
forêts. Il s’en élève des tiges dressées, hautes de plus de deux