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9.2Ü V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
recon nu la fru c tifica tion , nous nous voyons réd u it à la ranger
ici d’après sou p o r t p lu tô t t[ue d’après des caractères certains.
Cette plante est celle (p ii, daus la Flore des Malouines de
M. D u rv ille , est mentionnée sous le n° 8 bis comme un Scytosiplion.
X L I . Si'HACixL.AiRE, Spluicellaria.
Dans les plantes de ce g en r e , la fructification , toujours interne,
consiste en gon g y le s très-opaques, disposés en petits renflements
aux extrémités des dernières ram u le s , (|ui paraissent
alors uu p eu dilatées en m a s su e s , mais qui sont trè s -a ig u ë s , et
même rig ides quand elles demeurent stériles. Les tiges sont
eu g én éral fo r t ram eu se s , et les rameaux sout assez ré gu liè re ment
comme pinnés ou bi|)innés; ce q ui donne aux Spliacellai-
r e s , qui n ’adh èren t pas au papier et (|ui sont de consistance un
peu sèche, qu ek ju e chose de plumeux.
i o 3 , S i ' h a c e l l a i r e c a l l i t r i q u e , Sphacellaria ( CalUtricha ).
Caule filis confiervoideis vestito; ramis bipinnatis ; pinnis ad
æquè geniculum emittentihus pinnidas minutas aculeatas; articulis
diametro parum longioribus. G a u d ., Voy. de l’Uranie,
p. iS y ; Ag., Syst. Alg., p. i6 6 ; Flor. Mal., u" i i .
Cette p lan te, rap por tée pa r M. Gau dich au d des lies Malouin
e s , a été re trou v ée pa r M. D u rv ille à la Concepc ion sur les
côtes du Chili.
X L I I . C o n f e r v e , Conferva.
Nous ne rangeons plus sous ce nom ce que les botanistes
appelaient Confierva sur les traces de Linné. L e genre Conferva
de ce grand homme est maintenan t rép a rti dans jikisieurs fam
ille s , et même dans des ordres divers. Les plantes qui vont
nous oc cu pe r on t pou r ca ractères ; Des filaments cylin driques .
simples ou peu ram eu x , ren fe rm an t une matière co lo ran te qui
jiarait contenue dans un tube in te rn e , qu 'inte rcep tent de distance
en distance des v a lvu le s comme p ou r y former des
articles, lescjuels, p a r l ’effet de la dessiccation, paraissent être alternativ
ement comjjrimés et renflés. Le genre où nous jdaçons
les Conferves jirojirement dites est celui où sont le plus d’es-
jièces d’eau douce. O u doit le diviser en plusieurs sou s-g en re s,
dont il est inutile de faire mention dans cet ou v rag e OÙ lions
avons peu de Conferves à faire connaître.
1 0 4 . C o n f e r v e d e s M o i .u q u e s , Confierva (Moluccana). Filis
simplicibus, capillaribus, longissimis, Jlavescenlibus, articulis
diametro duplo longioribus. A g ., Syst. Alg., ji. 9 1 ; Gau d., Voy.
de t Uranie, p. i 5 6 .
Nous n’hésitons p oint à reg a rd e r comme identiques la plante
rap jio r lée jiar M. Gaudichaud des bords de f i l e de k isau g , et
celle (JUC M. D u rv ille a rap por tée des côtes du Chili. La com paraison
(JUC nous faisons de deux échantillons authentiques
ne saurait laisser le moindre doute; mais e lle prouv e combien
les noms de lieux sont m au va is , cjuaud il s’a g it de dés igne r des
plantes cpi’on peut re tro u v e r daus les parties les plus éloignées
du globe.
1 0 5. C o n f e r v e A n t e n i n e , Confierva (Antenina). Filamentis
simplicibus parallelis, infernè æqualibus, supernè articulatis. N.
f oy. en quatre îles d’Afr., t. I l , p. j6 i .
Conferva (cerea). Filis simplicibus seta crassioribus, rigidis
erectis adnatis, articulis diametro brevioribus. A g . , Syst. Alg.,
p. 100; D illw ., tab. 80; L y n g b ., Tent. Hydr. Dan., pl. 5 i.
Nous limes connaitre le jircm ie r cette e sp è c e , (jue nous découvrîmes
vers 1801 sur les rc s r ifs de Mascareigne. D ep u is ,
les a lgologues du Nord l’ont re trou v ée dans leurs m e r s , et
cb a iig è rcu t sou nom. Léon Dufour la re cu e illit dans le jiort de
lia rce lou c . M. Durville nous l’a ra jqiortée des côtes du Chili,
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