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nous ne la confondrons pas, comme on I’a fa it , avec le Glei-
chenia semivestita de M. L a B illa rd iè re , dont les tiges sont velues.
Nous la possédons de la N o u ve lle -H o llan de , rappor tée par
MM. B row n , Sieb er et Durville.
27. G l e i c h e n i e c i r c i n é e , Gleichenia circinata. W illd ., A/?. 10,
p. 70. Gleichenia microphyüa, R. B row n , Prodr., p. 161 ; Gaud.,
Uran., p. 3oo.
MM. de La Billa rd iè re , B row n , Sieb er et Du rv ille nous ont
rap p o r té cette espèce du Port-Jackson.
2 8 .M E R T E N S IE d i c h o t o m e , Mertensiadichotoma.'W\Wà.,Sp.ïo,
p. 7 1 ; G au d ., Uran., p. 3o i . Polypodium i/foAoiomum, ïh u n b . ,
Japon., p. 3 3 8 , tab.Tf]. GleicheniaHermanni, R .B row n ,P /w fo .,
p . 16 1 .
T h u n b e r g a va it rappor té cette plante du Japon. Nous l ’avons
trou v ée en abondance aux îles de France et de Mascareigne.
E lle c ro it à C e y la n , ainsi cju’à Amboine. Chamisso la re cue illit
aux iles Sandwich. MM. Du rv ille et Lesson l ’ont retrouv ée à
0 -taïti et à Borab ora ; M. R. B row n à la Nouvelle-Hollande. On
la dit aussi de Ja va , et même de la Nouvelle-Zélande.
29. M e h t e n s i e f l a b e l l é e , Mertensia flabellata, N. Gleichenia,
L a Billa rdière, Sert. Austr.-Cal., p. 9 , teé. 1 2 ; R. Brown., Prodr.,
p . i 5i .
MM. B row n , Sieb er et Du rv ille nous ou t rappor té cette espèce
du Port-Jackson; M. de La Billardière l ’a ré colté e à la Nouvelle-
Calédonie.
30 . A c r o s t i q u e ? n e r v é , Acrostichum?(nervosum)¡Frondibus
simplicibus ovato-oblongis, utrinque attenuatis, marginato-ner-
vosis; surculo radicante scarioso squaminoso. N.
Nous ne connaissons point la fruc tification de cette p lan te,
que nous supposons être un A c ro stiqu e pa r sa forme générale.
Sa racine est rampante et couver te d’écailles brunâtres scarieuses.
Il s’en élève des stipes assez pressés les uns contre les
a u tre s , couverts d’écailles fe rrug in eu se s, lon g s de quatre à sept
p ou ce s, supportant des frondes ovales de même lon gu eu r, ou
uu peu p lu s , m a rg in é e s , larges de six à dix-huit lig n e s , et
remarquables p a r la grosseur des n e rvu re s ,q u i, en se fourchant,
p or ten t à peu près à ang le d roit du rachis commun écailleux
ju sq u ’à son extrémité, p ou r a tteindre le bord de la frond e , oii
elles se fou rch en t encore p ou r se confondre avec la m a rg e , qui
est souvent réfléchie. Les jeunes sont toutes écailleuses tan t
qu’elles n ’ont pas a tteint leu r entier développement.
M. Du rv ille a rappor té cette be lle espèce de l ’Ile Saiiite-Hé-
lène.
3 1. A c r o s t i q u e d o r é , Acrostichum aureum. L . , Sp. iS a S ;
W i lld ., Sp. 10 , p. 1 1 6 ; K a u l f . , Enum., p. 6 5 ; G a u d ., Uran.,
p. 3o 5 . Lingua cervina aurea. P lum ., F i l, tab. 104.
Ce t A c ro s t iq u e , que nous avons tro u v é en abondance à f ile
de France le lo n g de la grande r iv iè re vers son em b o u ch u r e , a
été re trou v é aux Philip pines, et à Guam dans les Mariannes,
.p a r Cbamisso. Gau dich au d l ’a re cu e illi à R aw a k et à P is an g ,
et M. Lesson à W a ig io u . Nous n ’y pouvons v o ir aucun e différence
avec la plante américaine figurée par Plumier, et que
Sieber nous a rappor tée de la Martinique.
Il est évident que les Acrostichum speciosum et inæquale de
Mfilldenow ue sont que des variétés assez légères de la même
plante ; nous en devons des é cb antillon s à MM. Gau dich au d et
D u rv ille , rappor tés des Mariannes e t d’O - ta ït i, lesquels ne nous
laissent pas le moindre doute à cet égard.
3 2 . A c r o s t i q u e triyoiaè., Acrostichum trifoliatum. L . , Sp.
15 2 7 ; W illd ., jÇiec. 10 , p. 1 19 . Lingua cervina triphylla an-
gusta, etc.; P lum ., F i l, tab. 1)).
Cette fo u g è re , qui ju sq u ’ici n ’avait été trouv ée que dans les
A n tille s , nous a été rappor tée de L im a par M. Lesson.
3 3 . A c r o s t i q u e c o r n e d ’é l a n , Acrostichum alcicorne. W illd .,