des frondes stériles d’une forme très-étrange ; nous u ’en avo|^
pas vu de jiareilles. Les frondes fe r t ile s , que nous avons eues
seules sous les y e u x , ont leu r stipe n u , lon g de trois à quatre
pouces, et sont linéaires, lancéolées, très-atténuées en lo n g coin
pa r le b a s , fo r t pointues à leu r e x t r ém ité , longues de près de
deux pieds, la rg e s d’uu pouce ou un peu plus, transversalement
striées et du plus b eau ver t. Les sores, dont la cou leu r est le
blond tirant à la teinte de cannelle, sont fo r t rapprocbés et n’atteignent
pas tout-à-fait aux marges.
g8. ViTTAiHE RIGIDE, Vittaria rigida. R a u lf., Enum., p. i g 3.
M. Cbamisso nous a rappor té cette fou g è re d’O -W ahu . Nous
la trouvons identique a vec les é cb antillons récoltés p a rM . D u r v
ille à Borabora.
g g . ViTTAiRE PLANTAGiNÉE, VMaria plantaginea. N. In Willd.,
Sp. l o , p. 406.
Nous découvrîmes autrefois cette espèce sur de vieux troncs
d’a rbres abattus dans les forêts du qu artie r sauvage de Sainte-
Ro se dans f ile de Mascareigne; M. Du rv ille l ’a re trou v ée à
O f fa c k , ¡le de W a ig io u , et à Oualan.
100. ViTTAiRE A f e u i l l e s DE z o s t è r e , Vittaria zostenfoUa. N.
ln Willd., Sp. 10 , p. 4o 6 -
Nous découvrîmes encore cette espèce pendante au b ranchage
des plus vieux arbres des forêts de l ’île de Mascareigne ;
M. Du rv ille l ’a re trou v ée à O-taiti.
10 1 . P t é r i d e p a l m é e , Pterispalmata. W illd ., Sp. 10, p. d S y .
Cette fo u g è re , que W illd en ow dit être de Caracas et que nous
possédions de Saint-Domin gue et de la M a r tin iq u e , a été re trouv
ée à Sainte-Catherine du Brésil pa r M. Durville.
102. P t é r i d e p é d é e , Pterispedata. L in ,, Sp., p. i 5 3 2 ; W illd .,
Sp. 10, p. 3 5 8 ; S ch ku r ., Fil., tab. 100; B row n , Prodr., p. i 5 5 .
O n indiqua it ju sq u ’ici les Antilles et même la V irg in ie pour
patrie de cette Ptéride; M. Chamisso l ’a re cu e illie à O -W a h u ,
M. D u rv ille à O-ta’i t i , M. Lesson à B o ra b o ra , et M. Brown à la
Nouvelle-Hollande.
103. P t é r i d e i n d i e n n e , Pteris indica. W illd ., Sp. 10, p. 3 6 5 .
W illd en ow indique cette espèce comme v en an t de Java.
M. Gau dich au d nous fa rappor tée de Pisan g , et M. Du rv ille
de Bourou aux Moluques.
104. P t é r i d e o m b r e u s e , Pteris umbrosa. R. Brow n, Prodr.,
p. i 5 3 .
MM. Brown et Sieb e r nous on t rap p o r té cette espèce du Port-
Jackson à la N o u v e lle -H o llan d e ; M. Lesson l ’a re tro u v é e au
Port-Praslin à la Nouvelle-Ir laiide.
10 5. P t é r i d e n é m o r a l e , Pteris nemoralis. W illd ., Sp. 10,
p. 3 8 6 .
N ous avons tro u v é assez communément cette fou g è re le long
des bois des îles de France et de Masca re igne ; M. D u rv ille l ’a
re trou v ée à O-taïti.
106. P t é r i d e g l a u q u a t r e , Pteris glaucescens. N. In Willd.
sub Pteris incisa, p. 3g 6 .
Nous découvrîmes autrefois cette plante dans les hautes m on tagnes
de M a s ca re ign e , où sa co u leu r g la u q u e -b le u â t r e lu i
mér ita un nom auquel AVilldeiiow nous p a ra ît a vo ir mal à propos
substitué celui S incisa, qui est t r è s - im p ro p r e , n otre Pteris
glaucescens n ’a yant rien de plus incisé q u ’une autre. E lle est
fo r t voisine de la su iv an te , q u i peut-être n ’en est q u ’une variété.
C ’est celle que Sieber, qui l ’a trouvée à l ’ile de F r a n c e , en vo ya ,
dans ses collection s de fougères sèches, n° y g , sous le nom de
Pteris cruciata. M. D u rv ille nous l ’a rap por tée d’Aiiiboine.
107. P t é r i d e c h a u v e - s o u r i s , Ptetis vespertilionis. La B illa r d
iè re , Nov.-Holl., tab. 245; W illd ., Sp. 400; B row n , Prodr.,
p. 154.
MM. L a B illa rd iè re , B row n , Sieber e t D u rv ille l’ont rappor tée
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