ro ch e rs et sur les coquilles ; il eu p a r t u n e tig e cjui sé bifu rqu e
deux on trois fois près du c o lle t , mais q u ’on ne p eu t que très-
improprement dire ê tre d icb o tome ; on ne saurait non plus
la dire cy lin d r iq u e ; ca r elle est évidemment com p r im é e , surtou
t vers la base ; les deux ou trois je ts qui en p a r ten t, acquièren
t de d eux ;i trois pieds de lo n g ; ils ne sont gu è re plus gro s
qu’une p a ille o rd in a ir e , et émettent à un ou deux ponces de
distance des pétioles a lte rn e s , lon g s d’une à deux l ig n e s , qui se
dilatent non en un tu b e r c u le , mais en une v és icule sph érique,
de la g ro sseur d’un poids à celle d’une c é r ls c , pa rfa itemen t
sjdiéricjne, finement r id é e , n o irâ tre dans l ’h e rb ier , où elle conserve
toute son é la s tic ité , et sur laqu e lle s’im p lante , en s’y
co n to u rn an t, la fronde qui est m em b ran eu se , pa rfa itement
lin é a ire , la rg e de q uatre â dix lign e s au p lu s , lon gu e d’un â
deux p ied s , d’un b eau v er t-ob scu r dans l ’état v iv a n t, prenant
une teinte blon de p a r la d es sic ca tion , non plissée lon g itu d in a lemen
t comme chez les autres e sp è ce s , lu isan te , cjuelquefois
lég è rem ent on dulée sur les b o rd s , où se vo ient des dentelures
très-fines, assez régu liè rem en t disposées comme des cils roides.
Il n’est pas de m ac ro cy s te s o ii le mode de d ivis ion , â p a r tir du
pétiole v er s la p o in te , paraisse plus sensible que dans c e lu i-c i,
soit su r les frondes voisines de la r a c in e , soit sur les frondes
terminales.
Explication des Figures.
Pl. 9. A. l.e inacrocysle pommifère, de grandeur natu re lle, depuis sa racine
jusqu’à son extrémité : l’astérisque indiquant le point de rapport du rameau divisé.
B. Une iame très-mince de la l ig e , coupée Iiorizontalement, vue au grossissement
d’uiie ligne de foyer, pour montrer, 1° l’écorce compacte et opaque qui l’environne,
2® les vaisseaux longitudinaux qui se manifestent au point de contact avec ie bois, par
des trous de g randeur dive rse, 3' le bois qui paraît composé de cellules pressées,
4 “ la moelle, o bscure, où se retrouvent les trous indicateurs de vaisseaux ascendants.
C. Une lame très-mince du même bols dans le sens vertical et au même grossissement,
à travers le tissu cellulaire duquel se dis tin gu en t, comme des lignes longitudinales
les vaisseaux q u i, dans la figure précédente, se montrent comme des
pertuis.
D. l.e réseau dont se forment les deux pages des frondes, vu a une demi-ligne.
E . Coupe perpendiculaire d’un pétiole dilaté en vésicule sphérique, avec l’im-
plantalioii de la fronde.
fV . L,iminaire , Laminaria.
Ce g e n r e , type de la fiimille si na tu re lle des lamin a r ié e s, fut
d’abord distingué sous le nom de iMininarius p a r R o u s se l,
auteu r d’une F lo re peu connue du Ca lv ad o s; mais il fu t en
même temps si v agu ement e a r a c té r is é , q u ’on le p o u v a it considérer
comme douteux ; S takh ous e l ’adopta sans le mieux
définir, en lu i d on n an t, dans la seconde édition de son Nereis
britannica, le nom de Giganloea, q u i, péchant contre les règles
de la n om en c la tu re , ne pou v ait être admis. Feu le professeur
Lam o uroux le constitua défin itivemen t, en lu i a ssignant d’abord
pour ca ractères ; Ra cines fib reu s e s , rameuses. Ce tte d é f in itio n ,
qu i ne con vien t p o in t aux laminaires b u lb eu s e s , con vien t aussi à
(íes h ydroph ites fo r t différents de laminaires v ér itab le s; le professeur
A g a rd h la ré forma de la sorte : Frondes membraneuses ou
co r ia c e s , stip ité e s , fixées pa r une ra c ine fib reu se , sur les lames
des(juelles la fru c tification se manifeste par des taches formées
d’u n double strate de granu le s allon gé e s et [tyrifonues. O n p eu t
adopter de tels ca ra c tè re s , en a jo utant que les frondes aplaties
en lames coritices chez les lamina ires sont dép ourvues de nervures
: ce (jui éloigne du g enre dont il est question les Laminaría
Aganim, esculenta et costata, pour eu forme r le genre
Orgyia, S t t ik ., (jue, dans notre Dictionnaire classique', nous
Toin. IX , pag. iq ü .
Voyage de la Coquille. — B u la iiiq u e . i 3