sont : Des tiges cylindracées, presque gélatineuses, couvertes, au
lieu de fe u ille s , de sp in u le s , souvent réunies plusieurs ensemble
sur des tube rcules d is tan ts , répandus çà et l à , donnant une certaine
rudesse à la jilante, qui n’adhère p o in t au papier. Les gong
y le s se d év elopp ent à l ’extrémité de ces tubercules , qui alors
pren n en t u n p eu la forme de petites mais courtes massues,
effet q u i se t ro u v e très-bien rendu dans la fig u re 3 de la quatrième
|dancbe de Lam o u ro u x f Essai sur les genres des TholossiositesJ.
5 i . A c . a n t h o p h o r e M u s c o i d e , Acanthophora (Muscoîdes).
Fronde vagè ramoso-bipinnatâ, inferne denudata; ramis spinulosis;
spinulis agregatis creberrimis.
Chondria ( Muscoîdes J . Fronde fdiformi, bipinnatâ spinulosa,
spinulis simplicibus. A g a r d b , Spec. A lg ., g. 3 6 8 ; Synopsis
, p. 209.
Fucus (Muscoîdes). Caule tereti ramosissimo, ramis sparsis,
mollibus alternis. L in , , Spec. Plant., t. X X I , p. i 6 3 o.
Acanthophora Thierii, in Durvillæi Flor. M a l , A i ) , non
Lamourouxii.
L e v o y a g eu r botaniste O sb e ck avait autrefois re cu e illi cette
plan te sur les r ivag es de f i l e de l ’Ascension; c’est précisément
des mêmes lieux que nous l ’a rappor tée M. Du rv ille .
X V I I I . H y p n é e , Ffypnæa.
L a fruc tifica tion de ce g enre a yan t été très-imp arfaitement
décrite pa r L am o uroux son fon d a teu r , M. A g a rd h ne c ru t pas
d e v o ir le conserv er, et en r ép a r tit les espèces p a rm i ses disparates
Ch ond rie s. Cep endant u n / ¿ c f e j to u t p a r ticu lie r semble indiq
u e r en tre les Hypnées des convenances que complétera certa inement
la connaissance définitive des o rg an e s générateurs. En
a ttend an t que ceux-ci soient b ien c o n n u s , nous adopterons,
p o u r le g en re dont il est q u e s tio n , les ca ractères n aturels
su iv an ts ; F ron de c y lin d r iq u e , filifo rm e , rameuse ou v agu e m
en t p in n é e , se cou vran t de ramules plus co u r te s , éparses,
com p o sé e s , subulées et se re co u rb a n t aux extrémités d ’une
manière pa rticu liè re q u i leu r donne sou v ent la figure d’une
q ueue de scorpion. Ce dernier ca rac tè re im prim e aux Hypnées
une physionomie pa r ticu liè re q u i ra jipelle l ’a spect gén é ra l de
ces mousses é lég amm en t ailées que Linn é ava it confondues
sous le nom AiFbypnum. L am o uroux leu r a ttr ibu e des tu b e rcules
fructifères en fo rm e de fuseaux et remplis de corp us cules séminifères.
L e fait est v ra i pou r le Fucus TCrightii de T u rn e r ;
mais ce Fucus Wrightii est-il une Hyjinée 1 Q u o i q u ’il en soit,
les espèces connues de ce g e n r e , q u i sont en p e tit n om b r e ,
h ab iten t sans excep tion les mers chaudes ou tem p é rée s , et
paraissent tou t au plus atteindre au q uarante-cinquième degré
N o rd dans n o tre hémisphère. Il est probab le q u ’elles ne dépassent
pas des climats ana logues dans rh ém is jih è re austral.
5 2 . H y p n é e d ’E s p e r ( Flypnoea Esperii). Fronde cartilagi-
neâ coriaceâ ; ramis pyramidato-caudatis ; ramulis spinuli-
formibus fasciculatis, acutissimis, uncinato-crispis.
Fucus ( Nootkanus). Caule ramisque filiformihus compressis,
diaphanis, divaricatis dichotomisque satis undique obsitis te-
nuissimis. E sp e r ., Fuc. Icon., t. I I, p. 3o, tab. 126.
Fucus ( Musciformis Nootkanus ).. Ramulis remotiusculis ,
elongatis, horizontalibus, defiexisque, apice sæpè uncinatis.
T u rn e r , Hisl. Fuc., t. I I , p. i 4 5 .
C ’est à to r t q u ’A g a rd h con fondit la p lan te dont il est ic i question
a vec son Sphoerococcus musciformis. T u rn e r s’é lo ign a un
peu moins de la réa lité en la distin guan t au moins comme v a r
iété. Cependant le Fucus Nootkanus d’Esjier est b ien nue
espèce t r a n c h é e , re trou v ée par M. D u rv ille sur la cô te du
Ch ili à la Concepc ion. Son nom de lieu ne p o u v an t plus lui
c o n v e n ir , nous avons dû substituer à u ne dés ign ation deve