p ic ils , jaunâtres, d u re s , ligueuses, émettant inférieurement
(juel(|ucs radicules qui vont s’a rc -b oute r an sol, et sur lesquelles
paraissent de distance en distance des é caille s, qui ne sont que
de vieilles feuilles qui ont persisté. Ces tiges sont creusées d’un
co té p a r un sillon profond, et ne commencent à produire des
rameaux que vers la moitié de leur h auteur . Ceux-ci sont
alternes, deux fols a ilé s , mais à divisions également alternes, et les
secondaires se divisant encore et tou jou rs de la même façon. Les
dernières divisions s’a llon g en t d’une manière assez g rê le et fort
élé g ante ; de petits épis quad ran gu la ire s, sessiles, b la n ch â tr e s ,
longs d’une à deux lign e s , les te rm in en t; les feu ille s , assez
g ran de s , très-régulièrement d istiq ue s, sont o v ale s, o b lo n g u e s ,
un peu tronqu ée s sur le côté extérieur, et très-entières. I! y en
a une plus grande que toutes les a u tre s , arrondie et mucronée
à fa is se lle de chaque rameau. M. D u rv ille , à qui nous dédions
ce L y c o p o d e , nous l ’a rappor té du Port-Praslin à la Nouvelle-
fr ian d e. M. L a Billardière nous en a va it précédemment communiqu
é un b e l éch an tillon re cu e illi à Amboine.
i 3 . L y c o po u e f l a g e l l a i r e , Lycopodium (Flagellaria); Caule
dependente dichotomo; ramis extremitate regulariter attenuatis,
tetragono-cornpressis capsuliferis; foliis, sparsis adpressis, linearibus
rigidis. N. Pl. 26.
MM. D u rv ille et Lesson ont rap p o r té cette espèce de la Nou-
v e llc -I r lan d e , e t d ’O ffa ck dans le pays des Pap ou s, où elle pend
an tron c des grands arbres. Elle est assez voisine du Lycopodium
verticillatum; m a is, ou tre (|u’elle est moins for te dans
toutes ses p a r tie s , ses feuilles sont plus roides et non ouvertes.
La t ig e , grosse au plus comme le petit d o ig t, se divise trois ou
q uatre fois d ich o tom iq u em en t, et la plante peut atteindre a
deux pieds. Les dernières dicbotomies ou rameaux décroissent
régu liè rem ent de grosseur, et les feu ille s , s’y pressant de plu-s
en p lu s , finissent par s’y m étamorph ose r en écailles disposées
sur quatre r a n g s , qui chacune contien nen t une c a p su le , et forment
ainsi une sorte d’épi renversé , fo r t allongé e t té t r a g o n e ,
lon g souvent de plus de dix pouces.
1 4 . L y c o p o d e S e l a g e , Lycopodium (Selago) varietas (3 sauru-
roides. N. In Durv. Flor. M a l; G au dich au d , Uran., p. 289.
I l n’est guère possible de former une espèce d u Lycopode que
nous avons sous les y eu x , et que M. Du rv ille a rapporté des
Malouines, H y a bien dans le faciès de cet échantillon quelque
chose de p a r ticu lie r ; mais nous n’y trouvons aucun caractère
pour é tab lir même une variété. Nous avons le même Ly co pod e
de T e r re -N eu v e , re cu e illi par M, de La Pilaye. Il y c roit éga lement
sur la tourbe humide.
1 5 . B e r n a r d ie d ic h o t o m e , Bernardia dichotoma. W illd .,
Sp. 10 , p. 5 6 ; R a u l f ., Enum., p. 2 1; G a u d ., Uran., p. 290.
Plylotum triquetrum, Swartz, Syn. Fil., p. 187; R. Brown,
p. 164. Lycopodium nudum, L . , Sp., p. i 5 6 4 -
Nous avons trouv é cette plante en abondance aux iles de
France e l de Mascareigne. Gaudichaud l ’a rappor tée des Mariannes
, des Moluques et de Sandwich ; MM. D u rv ille et B row n ,
du Port-Jackson à la Nouvelle-Hollande; nous la possédons des
Antilles.
F o u g è r e s , Filices.
16. A w g io p t è r e tiÆvke., Angiopteris erecta. W illd ., 10 ,
p. 6 9 ; Hooker, le. F i l, tab. 3 6 ; G au d ., Uran., p. 292.
Gaudichaud avait trou v é cette belle fougère à Umata dans
les îles Mariannes; MM. Du rv ille et Lesson nous l ’ont rapportée
de Borab o ra , d’Oualan et d’Amboine.
17. T o d é e a f r ic a in e , Todea africana. W illd ., Sp. 10, p. 76;
S ch k u r ., F i l , tab. 14 7 ; R a u l f , Enum., p. 42; G au d ., Uran.,
p. 293. Acrostichum barharum,'L.,Sp., p. i 52g. Osmunda barbara,
T h u n b ., Prodr., 17 1 ; R. Brow n , Syn., p. i 6 3 .
Voyage de la Coquille.— Botanique. 3 a