sent |)ar se d é ch ire r lieauconp jiar leurs bords ; les divisions
qui résulten t de ces déchirements n omb reu x , s’étendant ju sq u ’à
la base de la fronde (jui dépasse rarement de deux à trois ponces
de lon gu eu r , sont étroites su r tou t inférieurement, cunéiformes,
et jamais bien sjTiiétr iqucment flabellées. Les zones con centr iques
y sont très-marcjuées, souvent distinguées jiar la v iva cité
de leu r eouleur, et plus éloignées les unes des autres que daus
aucun e autre Pavonie.
¡3. Padina (Pavonia), fieniformis. Latior, rolundalo-lobata,
lateraliter reflexa ; zonis creherrimis.
Padina Mediterranea. N. D ic t. class., t. X I I , ji. Sgo.
Zonaria (Pavonia). Frondibus reniformihus, flabelliformibus
glabris membranaceis, zonis concentricis. A g a rd b , Spec. Alg.,
p. 125 ; Syst., p. 263.
Cette Padine est la plus réjiand u e ; elle abonde su rtou t dans
la M éd ite r ran é e, d’où ne nous est jamais venue la v arié té précédente
; on la trou v e dans la b aie de Cadiz, d’où nous l’a va it envo
y ée le ch an oine Cab rera . Nous en avons retiu des échantillons
de la Martinique, M. D u rv ille l ’a re tro u v é e à la Concejicion sur
les côtes du C h ili et xlaiis les îles de la Soc ié té à Otaïti. Dans
les individus que notre in fa tig ab le et savant ami re cu e illit dans
ce dernier p a ra g e , les zones con centr ique s paraissent encore
Jilus rajiju’o cbées q u ’elles ne le sont dans tontes les autres,
y . Padina i Pavonia ) , Composita. Fronde flabellata ; laciniis
profundè-cuneatis, elongatis, subramosis.
Padina Oceanica |3, composita. Dict. class., t. X I I , p. Sgo.
Inte rm édiaire jiour la disposition des zones et jiou r les fo r mes
aux deux variétés a. et |3, celle-ci se distingue de toutes
par sa g ran de ta ille , jiu isq u ’elle a cqu ie r t jvisqu’à jilus de
h uit jiouces de lo n g ; elle se déchire eu lanières p rofonde s,
tellement com p o sé e s , q u ’elles finissent pa r aecjuérir un aspect
ramifié , où les divisions se te rminent en forme d’é v en ta il.
a yan t leurs côtés réfléchis. Nous avions dès lon g -temp s , mais
fo r t r a r em e n t , r en con tré la Padine comjiosée su r divers
points de nos côtes océanes; mais c ’est à Cadiz q u ’elle jiarart
dev enir fo r t c om m u n e , et le ch anoine C abre ra n ous en a souvent
en vo yé d e b eau x é ch antillons r e cu e illis dans la baie. Ceux
(jue M. D u rv ille a ré co lté s au Port-Jackson de la Nouvelle-Hollande
sont exa c temen t identiques.
4 3 . P a d o t e d e D ü r v i i j æ , P l . 2 1 , fig. 1 , Padina (Durvillæi).
Frondé reniformi-flabellatâ, lobato-laciniatâ, undulato-crispâ,
subcoriaceâ, fuscâ.
C ’est de la C o n c e jic ion , sur les côtes du C h ili, cjue MM, Durville
et Jjesson nous ont rap jio r té cette e sp è c e , q u i , b eaucouji
plus g ran de que les variétés ¡z et p de la p r é c é d e u le , s’en d istingu
e su rtou t par sa consistance jilus c o r ia c e , et jiar sa cou leu r
b ru ne soyeuse (jui la rapp ro che du Padina variegata, plante
des Antilles. D’une tig e assez fo r te , formée d ’un d uv e t cou leu r
de cann e lle , très-serré et sp o ng ieu x , p a r ten t les frondes (jui se
divisent en é v en ta il, mais où le n omb re des lobes fin it par je te r
de la confusion. L a fruc tification y rend les zones concentr i-
(jues visibles; elle forme des fascies jilus fon c é e s , et un liséré
jiourpre n o ir règn e sur tou t le jio u r to u r de la jilante.
Explication des Figures.
Pl. 2 1 , fig. i. Pacllne de D u r v ille , de grandeur naturelle.
A. Avec la couleur cju’elle présentait quand nous l’avions mise, pour la peindre,
dans l’eau où elle se développa.
B. D e la teinte noire qu’e lle a dans l’herbier après sa dessiccation.
C . V u e dans cet état de dessiccation dans le travers du jo u r où sa transparence
est d’un roux-ardent très-vif.
‘9