de plus eu plus ép a is s e s , m o lla s s e s , paraissant d’abord lo r t
entières par leurs b o rd s , atténuées aux deux e x tr ém ité s , obtu-
sées par la pointe , cunéiformes v er s la base , oii (piclques-uries
sont divisées en deux ou trois lanières liien ]dus courtes et sub-,
lancéolées. L eu r co u leu r est d’un très-beau v c r t-o b s eu r , rjui
passe au lirim-noirâtrc quand la plante se décom|)ose, mais
qui se conserve quelquefois t r è s - v i f dans la trans|)areiice des
é eban tillon s d’herbier. O n re co n n a ît sur les vieux individus
que les bords ( fig. E ) , lo in d’être très-ciitiers , sont liiiement
ciliés et légèrement ondulés. L a fruc tification s’y manifeste en
points pourprés in n om b rab le s , q u i , vus à tra ve rs le jo u r , p ro duisent
l ’effet de ces taches millia ire s dont se ]iare la rob e de
l ’é légante co([iillle, vulg a irem en t apjielée piqûre de mouches.
( Coiius arenatus. ) M. Durvdlle a r e cu e illi cette belle espèce sur
les côtes du C h ili , à la Concepc ion . Elle est g lu a n te , et adhère
au papier où on la prép are dans l ’état adu lte , tandis q u ’elle y
tient peu ou pas du tou t tan t q u ’elle est j e u n e , parce q u ’il en
transsude moins de mucosité. Sa su r fa c e , m a lg r é cette m u c o s ité ,
est assez rude au tou che r , à cause des g on g y le s qui en remplissent
la masse.
Explication des Figures.
PI. I l , fig. I . A. Premier état fie ITridée lamiiiarioïfie, vivante et de grandeur naturelle.
B. Autre échantillon, plus développé et ramolli dans l’eau.
C. Même éta t, conservé en herbier avec la couleur foncée qu’y prend la plante.
D. Un échantillon ad u lte , de taille ordinaire , où les gongyles commencent à pé-
nétrer la substance de la lame et à la rendre rude au toucher.
E . Extrémité obtu se , ondulée et ciliée d’une fronde triple dans toutes ses propo
rtion s, chargée d’innombrables gon g yles , rude comme de la peau de ch agrin, et
dans la coupe de laquelle on distingue l’épaisseur, qui est assez considérable.
F. Réseau fibreux, con s titu tif, au grossissement d’une demi-ligne de foyer.
G . Un gongyle, vu au même grossissement avec les granules qui s’y trouvent
contenues.
i 4 - .IlUDÉE, Rap|ic, Iridæa {Radula). Fronde plana, elliptico-
ovata, infeniè altenuato-cuneata, utrinque et margine mamil-
losa ; in vetustate canceüalo-crihrosa.
Sphærococus [Radula). Fronde plana, enervi, elliptica, suhsim-
plici, utrinque et margine papillosa ; mamillis fructiferis subula-
tis ; A g . , Spec. A lg ., p. 2 68 ; Sjst., j). 222.
Fucus (Bractealus). Fronde plana, enervi, late elliptica, sim-
plici ; apice et basi attenuata ; papillis brevibiis , subulatis, apice
capsuliferis, ulrinqae et undique muricata. T u r n . , Hist. fuc. ,
tab. 2 5 . (U n e fronde dans l ’état de jeu ne sse.)
Folium Algæ marinæ, cribrijerum, latum, orbiculare-, S éb a ,
tab. i o 3 , fig, t . (Une ironde dans l ’état de jeu ne sse.)
Algoe marinæ, folia magna, lata, reticulata ; S é b a , tab. i o 3 ,
fig. 2 , 3 . (Echan tillon s d éc rép its , crib lés de trous, qui les font
para ître cancellés. )
Iridata undulosa |3 papillosa-, F lo re des M a lo u in e s , 11°. 26 ;
Diet, c la s s ., tom. I X , p. 16.
C ’est évidemment ;i to r t q u ’A g a rd b a reg a rd é comme appa rten
ant à deux v a r ié té s , peut-être susceptibles de fo rm e r deux
e sp è ce s, la fig ure g ra v ée pa r T u r n e r , et les figures 2 et 3 de
S é b a , qui appa rtiennen t te llement à la même I r id é e , que nous
trou vons des formes en tou t semblables sur les échantillon s
que r e cu e illit M. Lesson aux iles M a lo u in e s , et sur celui que
M. S cb le cb ten d a l, botaniste prussien^ a bien vo u lu nous com-
m un iiju e r comme venant du cap de Bonne-Espérance.
L a fronde de l ’Iridée Rajipe est o vo ïde , tan tô t p a rfa itement
a r ro n d ie , comme dans les figures i et 3 de S é b a , tan tô t sublancéolée
à sou extrémité, comme dans celle de T u rn e r , a tté nuée
pa r sa b a s e , oii elle se te rmine en u n stipe souvent com p
o s é , et sur lequel se g ro u p en t d ’antres lames naissantes dont
beaucoup ne se dév elopp ent q u ’imp ar faitem ent et demeurent
iéi.