jilelne mer, soit entre cette île et la NouYelle-Guinée, soit entre
la Nonvelle-Guinée et les Philippines. Ce que nous possédons de
l’extrémité de tige très-gréle a jusqu’à deux jiieds et plus de
longueur. Les vésicides sont très-nombreuses, pressées et de la
grosseur d’un grain de millet. Les rameaux, allant en diminuant
de longueur de la base au sommet de la plante, lui
donnent (juelque chose de jiyramidal.
9,4. S .a r g a s s e d e S w a b t z , Sargassum (Smartzü). Caule piano,
foliis linearibus serrulatis , vesiculis ellipticis mucronulatis, petiolis
planis, foliaceis inermibus suffultis ; receptaculis oblongis
subracemosis. Agardh, Spec. A lg . , 1 1 ; Syst. , p. 296.
Fucus Swartzii. Turn., Hist. Fuc., tab. 248.
Turner, t[ui fit connaître cette plante ]iar une très-bonne
figure, en ignorait \habitat. M. Durville l’a retrouvée flottante
dans les parages de la Nouvelle-Guinée et sur les plages d’Otaïti.
2 5 . S a r g a s s e a c i n a i r e , Sargassum ( acinariaJ. Caule teretius-
culo, foliis integerrimis linearibus uninerviis, vesiculispiriformi-
bus muticis, receptaculis cylindraceis. Agar., Syst. Alg., p. 3oi;
Spec., p. 22 (avec une phrase et une descri|ition vicieuses).
Fucus (acinaria). Caule terctiusculo, filiformi bipinnato , ramis
suhalternis, simplicibus ; foliis linearibus integerrimis ; vesiculis
cblongo-piriformibus, petiolatis, petiolis planis : receptaculis
cylindraceis , subsolitariis : Var a. Turn., Hist. Fuc., tab.
4g. a, b, c. (excellentes figures, quoi qu’en dise Agardb, Spec.,
p. 2 3 ).
Cette espèce n’est point celle que Linné appelait Fucus aci-
narius, latjuelle est le Sargassum linifolium de la Méditerranée.
Agardb la dit du Japon ; nous la possédions dès long-temps en
herbier donné par le Muséum d’Histoire naturelle comme recueillie
à Ténériffe. M. Durville nous l’a rapportée de la Concepcion
sur les côtes du Chili.
2 6 . S a r g a s s e c o m p a c t e , Sargassum (compaclum). Foliisovalo
lanceolatis , ondulato-crispis subcrenulatis, adpressis; vesiculis
sphoericis minutis.
C’est à M. Durville, <[ui a rajiporté cette belle espèce de la
Concepcion sur les côtes du Chili, que nous en devons la connaissance.
L’échantillon sur lequel nous la décrirons avait sa
tige légèrement comjirimée, de la grosseur d’une plume de
corbeau et longue de plus de trois pieds. I_.es rameaux alternes
qui la garnissent d’un bout à l’autre n’ont guère que deux
à trois pouces ; ils sont serrés et chargés de feuilles également
très - serrées, ovoïdes obtusées, longues de huit lignes à un
jiouce, larges d’une à trois lignes, onduleuses et irrégulièrement
dentées au pourtour, avec quelques points glanduliformes ,
épars à leur surface, mais non disposés sérialement. Les vésicules
parfaitement sphériques sont, vers la base des rameaux,
de la grosseur d’une petite baie de genièvre ; celles q u i, étant
plus jeunes, se trouvent vers les extrémités, ne sont guère plus
grosses que des grains de millet. Toute la plante se erêjie , et, se
durcissant par la dessiccation, devient d’un noir-brunâtre , rougeâtre
dans sa transparence.
2 7 . S a r g a s s e doublée, Sargassum (duplicatumj. Foliis rigidis
ovato-crispis denticulatis, margine conduplicatis ; vesiculis sphoericis.
C’est encore à M. Durville qui la recueillit flottante entre
Otaiti et la Nouvelle-Zélande, que les botanistes devront la
connaissance de cette singulière espèce , si facile â distinguer
de ses nombreuses congénères par la duplicature marginale de
ses feuilles. ,M. Lesson nous en a remis un échantillon fort détérioré
, qu’il croit avoir trouvé nageant dans les parages des
Malouines ; mais cet habitat ne peut être considéré comme positif.
La tige noire parait être comprimée. Nous en avons un
fragment très-bien conservé d’un peu plus d’un pied , oii les
rameaux alternes, très - rapprochés , d’un à deux jiouces de