sont pas rameuses, on distingue u n mouvement de routraetion
très-marqué au p o u r to u r de la plaie, laquelle se iermc presque
à l ’instant : les utricides voisines réagissant les unes sur les au tres
pour rem p lir le vide. L a m ucos ité qui re cou v re les Spon god ie s,
et qui p a ra it due à des (ilameiits sécréteurs échappés des parties
la térales ou terminales des u tricu le s, e t qui sont analogues
à ceux pa r lesquels se terminent les ramules des Batraco-
spermes et des Drapa rnaldies, nous avait iiremièrement déterminé
à [dacer ces v ég étau x daus la famille des Chaodinées ;
mais en les examinant avec p lu s de soin, nous n y a vons vu ,
pour ainsi d ire , que des Chauvinies à utricules sim p le s , dépou
rvu e s de stirpe, ou des amas de V allonies con tiguès. Il adone
été impossible d’é lo ign e r ces Spongodies de deux genres avec
lesquels leurs rappor ts sont si intimes. Nous en connaissons six
à sept e sp è c e s , au n omb re desquelles doit être pla cé le Fucus
simpliciusculus de T u rn e r (Hist. Fuc., pl. i fr j , qui n'est point
une C au le rp e , ainsi ipie l ’a cru M. A g a rd h (Spec. Alg., p. 439)-
8 9 . SroNGODiE C om m u n e , Spongodium (Commune). Fronde
dichotomâ, cjlindricâ, ad axillas æquali ; ramis ohtusis.
Spongodium tomentosum. L am x ., Ess., p. yS.
Fucus (Tomentosus). Fronde tomentosâ, teretiusculâ, filiformi,
dichotomâ, totâ compactâ ex utricidis clavatis, horizontalibus,
per filamenta capillaria tubulosa ramosa densissime in-
tertextis : capsulis lanceolatis, utnculorum ad latera sessilibus.
T u rn e r , Hist. Fuc., plat. i 35 (bona).
Lamarckia (Vermilara). Stirpe ramosà subdichotomâ; ramulis
cylindricis apice obtusis. O l iv i , Zool. Adriat., p. a 58 ,
tab. 7 .
Codium (Tomentosum). Fronde dichotomâ, fastigiatâ, cylin-
dricâ. A g a rd b , Spec. Alg., p. 4 5 a ; Syst., p. 177- Vcirietas a.
Le nom spécifique de tomentosum ne p o u v a it être conservé
p o u r désigner cette S p o n g o d ie , pa rce que les fibrilles qui
sécretteiit de la mucosité à sa surface ne sont jias plus un
tomentum chez elles qu elles ne le sont chez le reste de ses congénères
où elles se re trou v en t. Nous avons jiréféré le nom de
commune, qui indique iju’on la rencon tre abondamment sur
tous les r iv ag es tempérés. En e f fe t , ïu r u e r l ’a vue sur les côtes
méridionales d’An g le te r re ; nous l ’avons recueillie fréquemment
dans le Calvados ainsi q u ’en B re ta g n e , au b o rd des iles qui
a vo is in en tla Lrance, à Saint-Jean-de-Luz, à la C o ro gn e en Ga lice,
et à Cadiz. Nous l ’avons re çu e de plusieurs points de la Méditerranée
, soit des côtes d’E u ro p e , soit de celles de Ba rbarie. Elle
abonde dans l ’Adriatique. O n dit l ’avoir rappor tée du cap de
Bonn e-Esp éran ce. Nous f observâmes autrefois sur les rescifs
de Mascareigne. Nous en possédons des é ch an tillon s v enus du
Port-Jackson à la Nouvelle-Hollande. Enfin M. D u rv ille nous
en a remis re cu e illis pa r lu i à la Concepc ion sur les côtes du
C h ili, ainsi q u ’à Pa y ta sur la côte du Pérou.
X X X I I I . BiiYorsiDE, Bryopsis.
Les espèces de ce genre sont toutes du plus beau v e r t et
d’un p o r t élégant. Leu rs caractères communs sont ; T ig e s ra meuses,
fistuleuses, confe rvoid e s, mais non a rticu lé es , ni cloisonnées
, il parois v it r é e s , b r illa n te s , contenant une liq u eur
co lo ran te ; la fructification demeure encore in con n u e ; les ra cines
sont formées de fibrilles grisâtres trè s -en to r tillé e s et
comme s ca r ieu se s, ainsi que les t ig e s , q u i , par la p r ép a ra tio n ,
n’en adhèrent pas moins an papier en y conservant u n aspect
v ernissé, et même v itreux.
,9 0 . B ryo i’s id e d e R o s e , Pl. 2 4 , fig - i j Bryopsis (fiosæ). Caulibus
elongatis inferne subnudis, supernè ramoso-pyramidatis;
ramis inferioribus longioribus pinnatis, superioribus simpliciusculis.