gra |ihiq iic , poiuTaient être placés dans le milieu do plan; e t,
dans cette p o s ition , ils confineraient aux Ulvacées jiar les Solé-
nie s, aux Ch a ragne s par nos Aéaucheries et les V a llo n ie s , aux
Confervées pa r les Bryop sides , aux Céramiaires par les Lom en taires
et les G a strid ie s, aux Caulerpes pa r nos C lia tiv in ie s ,
aux Cliaodinées par les Dumonties et les A sp é ro co q u e s , enfin
aux F lo r idé s , et même aux V are c s de la troisième famille. Il
n'est pas un lincoelié c[ui ne semble avoir un degré de parenté
avec c[uel(|ue autre aganie aquatique c[ue de plus importantes
eonnexités placent dans quelc|ue autre famille ; aussi leur étude
est-elle très-intéressante, puiscju’ils forment le passage des inarticulés
aux h ydroph yte s munis d’a r ticu la tion s , lesquels fo rment
encore u u autre passage du règne v ég éta l au règn e animal
pa r les A r tb ro d ié s qui leu r ressemblent, c t qui sont du règne
Psyehodiaire.
L e tissu dont se composent les Encoeliés a quelquefois la
consistance de celui des V a re c s d é lica ts , et principalement
beauconj) de ressemblance a vec celui des H a lym én ie s , quand
il ne tient |)as de la n ature sèche des Caulerpes ; aucune
nervure ne s’y recon n a it; les exjian sions, soit q u ’elles [lartent
directement des ra c in e s , soit q u ’elles se dévelopjjent sur des
ram e au x , sont h uileuses , v és iculeuse s , ou tubvdeuses, selon
que leur forme est a longée ou arrondie. La fru c tifica tion ,d an s
les espèces où elle fut r e con n u e , consiste en gong yle s solitaires,
ou ir réguliè rem en t g lom e ru lé s , épars sur toute la surface de
la p la n te , mais plus p a rticuliè remen t sur les ram e a u x , où quelquefois
elle [irésente une disposition légèrement tube rculeu se ,
mais jam a is celle qu’on observe dans tant de genres des ordres
p récédents , où elle saille hors de la substance même de la
plante. O n ne peut, en aucun ca s , dire que les Encoeliés soient
frondescents ; ce q u i rc[)résente des feuilles chez quelques-
u n s , quand ils sont appliqués sur le papier, doit être ap-
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pelé utricules; et <[uand la totalité de la plante est sans tige
(iroprcment d ite , elle offre une expansion. Deux familles distinctes
composent l’ordre dont il est q u e s tion , celle des Du-
montiées et celle des Bryo[>sidées.
F a m i i .l i î d e s D u m o n t i é e s , Dumontiæ.
fla n s les genres qui constituent cette fam ille , on ne distingue
p oint de tig e s; très-im|)arfaites dans leur organisation , les
espèces y consistent en tubes l'réipiemnient simples, ou plus
ou moins composés. L ’on y a souvent [>ris [tour des rameaux,
de jeunes individus [troduits pa r la germin ation des gon g y le s
et s’opérant dans la substance même de la plante-mère. Par leur
co lo ra tio n , la plu p a r t des Dumontiées se rap p ro cben t des
h ydroph y te s F lo r id é s , soit p ou rp ré s ,, soit verts. Dans les
richesses que nous devons aux naturalistes de la Coquille, nous
trouvons des plantes de cette famille appartenant aux trois
genres D umoiitie, Asp érocoque et Solénie.
X X V IH . D ü m o s t i e , Dumontia.
Un air de famille , q u ’il serait difficile de faire comprendre
|)ar une simple des c rip tion, rap|)roche plu tô t les espèces de
ce g e n r e , dit L am o u ro u x , qui en fut le fon d ateu r, que les
earactères [lositifs q u ’on pou r ra it emp runter de leu r fructification
'. celle-ci consiste en gon g y le s a r ron d is , épars sur la
surface de la [liante, confondus dans la substance m êm e , et
n’y causant jamais de saillies ou de rugosités. Les Dumonties ,
qui sont composées d'une immensité de molécules g lob u li-
iiaires [lénétrant une mucosité oti le microscope ue recon n a it
point de tissu fib reu x , sont des [liantes peu con sistan te s, dont
les coideurs s’a ltèrent infin im ent, et q u i, une fois comprimées