T A B L E .
1. E ntrée de la grande pyramide ; galeries et chambres intérieures........................ page 4o
2. Vide au-dessus de la chambre sépulcrale. ....................................... 4^
-3- Le puits . ............................................................. ........... . . . . . . . . ______ 44.
4- Base et dimensions de la grande pyramide. ...................... 4^
5. Tombeaux......................................................................... | ......................... 4
6 . Démolition -d‘une pyramide ............................ , ...................................... 4g
7. Du genre de construction . . . . . . . . . . . . . . ...................•...................................... 4^
8. Le sphinx. ..............................................................................................................
T a b l e a u des hauteurs de .toutes les marclies.de la grande pyramide, a partir du
sommet............................ ........................................................ X ................. -4
REMARQUES
REMARQUES
SUR
LES SIGNES NUMÉRIQUES
DES ANCIENS ÉGYPTIENS,
FRAGMENT D’UN OUVRAGE AYANT POUR TITRE :
o b s e r v a t i o n s e t r e c h e r c h e s n o u v e l l e s
SUR LES HIÉROGLYPHES,
A C COM PA G N É E S d ’ u n T A B L E A U M É TH O D IQ U E DES S IG N E S ;
P a r E. J O M A R D .
S i l’on réfléchit un moment que ceux qui ont cherché à interpréter les hiéroglyphes,
ignoroient, pour la plus grande partie, leurs véritables formes; qu’ils se
trompoient de moitié sur leur nombre ; qu’ils confondoient les figures dissemblables
, ou distinguoient dés figures identiques ; qu’ils n’avoient pas discerné les hiéroglyphes
simples et les hiéroglyphes complexes; enfin’, qu’ils ne les ont jamais
classés d’une manière quelconque, même arbitraire : on ne sera pas surpris que
tant d’écrivains, livrés à cette étude, aient échoué complètement ; que les uns se
soient perdus dans des abstractions purement métaphysiques, et que les autres
se soient livrés au délire de leur imagination, qui leur montroit, non le sens
exprimé dans les inscriptions hiéroglyphiques, mais celui qu’ils cherchoient à y
voir. En effet, les signes, pour ainsi dire flexibles selon le caprice des interprètes
, se prêtoient sans empêchement à toutes les formes qu’on vouloit leur
attribuer, semblables à une cire molle qui reçoit docilement toutes les empreintes.
En un mot, onprétendoit expliquer une écriture dont les signes mêmes restoient
inconnus, et l’on commençoit par où il falloit finir.
Il est donc interdit d’espérer la solution d’un problème si compliqué, si
abstrus, avant de posséder un catalogue exact, une série complète des formes de
1 écriture, où tous les signes soient rigoureusement déterminés, distincts les uns