TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS.
dents aux divisions calicinalcs, et le bouton étoit parfaitemcnl blanc avant
son parfait développement.
ï.e fruit varie peu de forme et de grosseur ; sa forme est celle d'une
coloquinte très-renflée, haute de 8 centimètres (5 po.), sur presque
autant do diamètre. L'oeil, placé dans un très-foiblc enfoncement, trèsuni
et très-régulier, est petit; ses divisions, larges et courtes, sont connivontes,
et forment une étoile au-dessus de l'ombilic qu'elle recouvre
enlièremeiiL. La queue, assez bien nourrie, est longue de 34 millimèlres
( i 5 lig.), et plus grosse aux deux extrémités qu'au milieu.
La peau est un peu épaisse, lisse, d'un vert clair, qui passe au jaune
dans la maturité, et marquée d'un grand nombre de petits points bruns.
La chair est blanche, fine ei aux trois quarts fondante.
L'eau est douce, sucrée et très-abondante.
Les pépins sont larges, bien nourris, comprimés, très-bruns, pointus
à la base, et munis d'un petit bec vers le haut, au-dessus de la chalaze.
Les fruits qui ont été envoyés de Bruxelles se sont trouvés parfaitement
mûrs et très-bons le 4 novembre; et, si leur eau eût été plus relevée et
plus parfumée, ils eussent été trouvés délicieux; mais ce petit défaut
doit se réparer sous le climat de Paris, qui est plus chaud et moins
humide que celui de la Belgique, et qui, en conséquence, donne plus de
saveur aux fruits qu'il produit.