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T R A I T l ' - : DES A R B R E S F R U I T I E R S.
Ce boulon donne naissance à liiiii ou dix fleurs assez oiivcries, larges
de 5| à 4o inillinièires ( i5 à i8 lig. ) , portées sur des pédoncules longs
de 27 jnillimèires ( i po. ) - u n peu cotonneux : elles oui les divisions du
calice roflécliies, les pélales arrondis, concaves, entiers ou écliancrcs au
sommeti les étaniines une fois plus courtes que les pétales, et les cin([
slvlcs nus, de la hauteur des étnmines.
Le fruit esi de moyenne grosseur, alongé, ventru, rétréci à la hase
et au soujiuei , variable dans sa fornie et dans sa longueur, le plus
souvent uni, (juelquefois inégal ou l)0sselc à la surface : l'oeil, assez
petit, est ordinairement pla cé hors J e l'axe <lu friiil dans un lé^cr
enfoDCcmciit, enlrc (|nel(|nes cotes inégales, plus élevées d'un côté
t|ue de l'autre : le boni op(.osé se termine en pointe trcs-obtuse, sur
laipielle la queue s'insère le plus souvent o!)li(|uement : cette qnene ,
longue de 37 millimèlres ( i po. ) , grosse et bien nourrie, conserve les
cicatrices des bractées qu'elle avoit dans sa jeunesse. On peut fixer la
lianteur d'une poire de saint-germain entre 54 et gS millimèlres ( 5 po.
ou 3 po ; ).
La peau est verte, épaisse, ti<juetée de points roiLx, nombreux, et
souvent marquée <le <juelt]ues taches de la même cunlcur, sur-LouL vers
r««'il 5 elle jaunit dans la maturité.
La chair osl blamlie, d'abord trcs-fcrme, ensuite iondante et bien
beurrécj jamais elle ne devient molle, dit Duhamel. Il est rare qu'on
ne trouve pas beaucoup de petites pierres sous la peau et auprès des
loges, lorsque 1 arbre est dans un terreiu sec (jui ne lui convient pas.
L'eau est abondante, sucrée, très-agréable.
Les loges sont grandes et contiennent des pcfùns fauves, bien nourris,
assez. longs, comprimés, numis au sommet d'un petit bec plus coloré.
Cet ex<ellenl fruii commence à nu'ii'ir en novembre, cl se conserve
jiis(|u"à ia lin d'avril.