T R A I T É DES A l l i i R E S F R U I T I E R S.
BON-CHRÉTIEN PANACHÉ.
P Y R U S POMPEIANA VARIE GATA, ramis ft'uctuqiie variegatis.
EN 1807, nous avons vu, pour Ja première fois, celte belle variciu;
chez MM. INoisetic, pépiniéristes à Bvunov. Ces messieurs n'en possccloienL
qu'une petite quenouille d'environ cinq ans de greffe , et c'étoit la
seconde année qu'elle fruciifioit. MM. Noisette ont bien voulu nous
tlonner pour peindre le plus beau des six fruits qu'elle portoit; mais
ils ne purent se rajjpeler d'où ni comment ils l'avoient obtenue.
Depuis ce tems, nous Tavoiis rencontrée aussi dans le jardin de
M. Vanieville, administrateur des domaines, amateur éclairé et qui cultive
en sa maison, rue de la Tour-d'Auvergne, à Paris, une très-riche collection
d'arbres fruitiers. M. Vanieville la tenoit du siem- Simon, pépiniériste
à Metz. 11 n'en possédoit, en 1 8 1 0 , que de jeunes pieds qui n'avoicnt
pas encore fructifié, et ce sont ces jeunes arbres qui ont fourni les
greffes du bon-cliréden panaché que l'on vit pour la première fois,
en 1 8 1 0 , dans la pépinière du Liixenibouj-g.
M. Vanieville, pense que celte variété appartient au bon-chrélien
d'Auch et non au bon-chrétien d'hiver. L'arbre paroit se mettre
aisément à fruit., et être moins difïîcile sur l'exposition, (juoique
panaché, que le bon-chréticii d'iiiver auquel il ressemble par les
fouilles, mais dont il se distingue par une végétation moins vigoureuse,
et sin--toiu par ses bourgeons et ses bourses rayés de bandes
jaunes qui disparoissent peu-à-peu sur le vieux bois.
l-^e fruit a la tnèmc forme (jue le Imn-chréticn d'iiiver, mais il