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GROSSE ROUSSETTE D-ANJOU.
P Y R U S TA IIDIFLOEA, fructu medio, ovato, subrotundo, rufo,
auUimnaîi.
DniiAMEL, après l'arllcle Bezy de Caissoy ou roussette d'Anjou, décril.
et ligure une autre roussette, moins petite, dit-il, et cultivée aussi en
Bretagne. Cette poire, que nous désignons ici, d'après l'idée même de
Dnliamel, sous le nom de grosse roussette d'Anjou, est sans doute rare
aux environs de Paris, car elle n'est mentionnée dans aucun des catalogues
que nous connoissons, et les pépiniéristes de Vitrv, à qui nous
l'avons fait observer pendant plusieurs années, ont tous avoué ne pas
la connoître et ne l'avoir jamais vue. Nous-mêmes n'en connoissons
encore qu'un seul arbre en rapport : il se trouve dans le petit jardin
de M.™ Daubeiiton, situé dans l'enceinte même du Jardin des plantes
de Paris ; il paroît igé de quinze à dix- Imit ans et forme une assez belle
quenouille.
Ses bourgeons sont foibles, menus, géniculés, d'une couleur fauve,
marques de points roux, ronds ou alongés : ils ont les supports saillans,
les yeux aigus et dirigés parallèlement au bourgeon.
Les feuilles sont de moyenne grandeur, d'un vert cendre, très-arquées
en arrière, peu ou point dentées, munies en dessus, et encore plus en
dessous, d'un léger duvet filamenteux.
Le bouton à fruit est petit, alongé en pointe aiguë, très-brun, glabre,
tardif, relevé de trois angles arrondis peu sensibles : il a les écailles extérieures
arrondies; les intermédiaires oblongues, cillées sur les bords et
soyeuses en dedans dans la moidé supérieure, enfin, les intérieures petites
et linéaires.
Les fleurs s'épanouissent toujours au moins quinze jours plus tard que
toutes les autres ; ce qui lit qu'en i8og elles ont eu l'avantage de n'être