BON-CHRÉTIEN DHIVER. D.„.
P Y R U S P O M P E I A S A , r „ c t u m.xim„ , , , j ™ „ ; d . t o , „ „ „ „ „ „ , . s „ cucu.-MWo,
comprcsso, c (lavo uonniliil ad soleai rubeotc.
LE bon-chréticn est un arbre vigoureux qup l'on grelTe sur fi-ync et sur
coignassier, et dont les fruits atteignent rarement toute la perfection qui
leur est pro])rc, aux environs de Paris. Ils ont besoin d'une température
plus élevée (|ue celle de notre climat, et lexpérience a appris qu'en
plein-vent ou sans abri, ils restent coustannnont petits, contrefaiis et
pierreux. On ne plante donc le bon-clirétien d'hiver qu'en espalier, au
midi, au levant, au couchant, et eu contre-espalier à ces expositions:
on peut aussi l'élever en (pienouille et en petite tige dans un jardin de
ville bien exposé et garanti des vents du nord.
Ses bourgeons sont dilTus, assez forts, géniculés , ordinairement
cendrés, quelquefois cuivrés, la pluj)art marqués de ptîtites côtes élevées,
qui les font paroître comme desséchés : ils ont les supports jteti saillaiis,
les yeux gros, bien gonllés, coiii|)rimé.s à la base ]->ar le j)éliole.
Les feuilles sont grandes, ovales, terminées en pointe raccourcie sur
les boiirgeons , et en |)oinie alongée sur les bourses, d'un vert assez
foncé en «lessus, glau<[iies en dessous, les unes prestpie eiiiières en
leur bord, et les autres sensiblement dentées. Comme dans tous les
poiriers, les pétioles sont au moins une fois plus longs sm- les bourses
que sur les bourgeons, et ils sont d'aulanl plus eanaliculés c[u'ils sont
plus courts : ceux-ci ont {u-esque toujoui^s à la base <leux peliles sdpules
lauceolces, et des pointes noires sur louie leur longueur.