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ROUSSELINE. DU»
PYRUS LAGENIFORMIS, fhicturnedio, lageiiifomi, obscurù qu
fuscato, auluniiiûli,
si undiqut
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IL Tious semble que la figure de ce fruit piiMiée par Duliaiiiel, a été faite
d'après un écliaiuilloii mal développé, ou venu sur uu mauvais arbre eu
pleiu vent. Ensuite la description de l'aulcur lui attribue des dimensions
plus grandes que celles de la figure; ce qui prouve, au moins, que l'écrivain
cl le peintre ne s'eiitendoicnt pas. La description et le dessin que
nous en doinions, sontfaiis d'après un arbre d'environ vingt ans, taillé en
quenouille, et ])]anté dans un terrain léger et graveleux, et parfaitement
identu|ue avec l'individu cultivé sous le nom Je Rousseline dans l'école
du Jardin tbi Roi.
C'est un petit arbre qui, selon Dnbamel, ne veut point être gi'efFé
sur coignassier, mais seulement siu* franc. 11 forme une quenouille assez
régulière. Son écorce est brime et se crevasse beaucoup. Ses rameaux
sont nombreux, et s'ouvrent la plupart à 45 degrés. Il a les bourgeons
petits, cuivrés, garnis d'yeux bruns, coniques, divergens; mais une singularité
remarquable, c'est qu'on trouve toujours sur cet arbre plusieurs
bourgeons qui ont deux yeux, Tun à côté de l'autre, connue s'ils étoient
sortis tous deux de la même aisselle : le bourgeon fait un coude considérable
à l'endroit de ces doubles yeux.
Le boulon à fruit est de moyenne grosseur, obtus et un peu velu.
Les fleurs sont petites, bien planes, à pétales oblongs, concaves, quelquefois
légèrement roses sur les bords.
Le fruit a beaucoup de rapport, pour la forme, la gi-osseur et la couleur,
avec le clial brûlé cl le marliu sec; mais il ne rougit pas, comme
fait quelquelbis ce dernier : il est toujours figuré en calebasse, haut de