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forme de sa cristallisation n’y ressemble pas
davantage, car celle du péridot est un prisme
droit octaëdre comprime, dont quatre pans
perpendiculaires entr’eux sont parallèles
aux faces du parallélipipède rectangle qui
présente la forme primitive. Le sommet est
sujet à varier dans le nombre de ses faces ;
souvent il est composé de onze faces, dont
huit naissent sur les arrêtes horizontales du
prisme, une supérieure est perpendiculaire
a l’axe, et les deux autres sont comprises
entre cette dernière et celles qui, parmi les
huit précédentes, correspondent aux deux
pans les p lu s é tro its de la forme primitive.
Klaproth avait fait deux analyses d’une
substance qu’il nomme ch ry so lite d e Vf^er-*
n er : il eut pour résultat de la première, silice
38, magnésie 3 9,5 , oxide de fer noir 19 j
et de la seconde, silice 39 , magnésie 43,5o,
oxide de fer noir 19. En comparant les produits
de ces analyses et spécialement ceux
de là seconde avec ceux de l’analyse de
Vauquelin, on voit que ces deux chimistes
ont travaillé sur la même substance ; ce
qui a été confirmé par la comparaison de
leurs caractères, qu’a faite Dolomieu dans
une lettre adressée à Haüyx et insérée dans.
( i 53 )
len.° 29 du journal des Mines qui m’a fourni
ce détail.
La chrysolite des volcans, appelée d iv in e
par Werner, a été analysée plusieurs fois par
Klaproth. Il a travaillé, i°. sur les olivines
qui se trouvent dans les basaltes d’Unkel ,
sur la rive droite du Rhin dans l’électorat
de Cologne. En les traitant avec la potasse
caustique , il obtint silice 48, magnésie 3y,
chaux oo,2.5 , oxide de fer 12,5o. Dans une
autre analyse, en les dissolvant dans l’acide
sulfurique , il eut silice 5o, magnésie 38,5o,
chaux oo,25, oxide de fer 12.
2.0 Sur les olivines de Carlsberg près
Cassel. Les produits de leur analyse furent
silice 52, magnésie 3y,25, oxide de fer 10,25,
chaux 00,12. On peut déduire de ces analyses
, que la chrysolite dés volcans, ou
l’olivine de Werner, ne diffère pas sensiblement
du péridot. La seule différence consiste
dans une dose très-légère de chaux, et
une petite variété dans la proportion des
terres. Leur gravité spécifique est aussi
presque la même, celle du péridot étant de
3,34o , et celle de l’olivine 3,265.Une observation
très-sage par laquelle le C.en Vau-
quelin termine son analyse du péridot ( An