et augmenté d’une foule d’additions.
La patrie des plus grands philosophes
qui aient illustré ce siècle, daignera-
t-elle accueillir l’hommage qu’aime à
lui rendre un étranger qui la regarde
comme le seul asile resté ouvert aux
lumières qu’ils ont répandues ?
Cette édition, indépendamment des
nombreuses additions faites au texte, est
enrichie de nouvelles cartes et planches*
L ’une représente le Vésuve, et permet
de distinguer les laves anciennes et mo*
dernes qui se voient à sa surface. On a
indiqué la date de celles dont l’époque
est connue.L’autreest lacartephysique
de Rome, qui n’avait point encore été
donnée, et qui offre la situation respec-
tive de ses célèbres collines. La troisième
est le plan, coupe et élévation
d’une machine que j’ai fait construire
à la Solfatare , afin d’y avoir, au moyen
du refroidissement spontané des vapeurs,
de ce volcan non encore totalement
éteint, une quanti té d’eau capable
d’alimenter une fabrique d’alun établie
dans son cratère.
On trouvera dans cet ouvrage quelques
idées qui auraient mérité un plus
grand développement. Je me suis refusé
à le donner pour ne pas, trop, m’écarter
dé mon but,,qui n'était pas un
traité de géologie, mais la. simple description
d’une contrée. A u reste, je préviens
mes lecteurs que je ne tiens point
du tout à mes idées ; je prie seulement
ceux qu’elles surprendraient , de réfléchir
aux phénomènes que j’expose, et
de raisonner ensuite sans aucune prévention
de système.
L ’idée de représenter dans une carte