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îion s’est propagée, on voit constamment
l ’exfoliation concentrique. I l1 en est même
d’exfoliées du côté exposé à l’action de l ’èir,
dont le segment opposé, renfermé dans la
terre, n’offre pas d’altération sensible. Cette
division en couches concentriques , est due
au seul progrès de la décomposition, qui
peu-à-peu émousse les angles , conduit le
corps à la configuration sphérique, et attaquant
les parties de la superficie , les sépare
des parties intérieures. Le citoyen Fau-
jus, dans sa minéralogie des volcans, paraît
croire que la lave compacte prend naturellement
dans quelques circonstances cette configuration.
Il cite ces boules qu’on trouve à
la butte d’Àrdenne près Pradel! e , et à la
base de la montagne de Cheidevant , non
loin de Chenavary. Cependant la description
qu’il en fart, et le caractère qu’il leur attribue
d être formées en couches concentriques
, laissent soupçonner que ces formes
n’appartiennent pas originairement aux laves
, mais sont l ’effet de la décomposition.
Le même auteur , dans son intéressant
voyage d’Angleterre et d’Ecosse , en parlant
des laves prismatiques des environs de Glas-
cow , dit : « Ces prismes ont éprouvé une
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« altération particulière qui a attaqué Pag-
« grégation de leurs parties constituantes ,
« ou plutôt qui a rompu le lien qui consti-
«c tuait leur dureté. Ils perdent naturelle-
« ment par-là leurs angles qui tombent en
ec ruine , et ce qu’il y a de singulier, c’est
« qu’à mesure que ces angles s’abattent, on
«c voit la partie du centre , qui est plus so-
*c lide , prendre la forme d’une boule, de
<c manière que ces masses rondes semblent
« sortir du milieu des prismes ». Il est facile
de reconnaître à cette description, que la
forme sphérique de ces boules n’est qu’un
effet naturel de la décomposition.
Les lieux les plus remarquables des environs
de Casai, sont :
i.° La vallée de laPezza, qui semble être
le fond d’un cratère. Sa figure circulaire ,
entourée de petites hauteurs , fait naître
cette idée, qui prend de la consistance lorsqu’on
considère les matières volcaniques
qui forment ses parois, et les pierres-ponces
blanches qui s’en trouvent voisines vers le
chemin qui passe sur sa base.
2..° La colline des prières de Saint Julien.
On y voit un courant de lave, qui alternativement
s’enfonce sous la terre et se montre