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faitement rondes ; peu à peu elles se dilatent
, prennent une forme irrégulière , se
divisent en fragmens d’une couleur plombée
changeante. L ’odeur infecte qu elles
exhalent, a une grande intensité, et, suivant
la direction du ven t, est sensible à
une grande distance.
t *43 )
C H A P I T R E VI .
Observations et Réflexions sur les
phénomènes du Vésuve.
r-p
JL o u s les phénomènes volcaniques rappellent
l ’idée du feu : mais quelle est sà
nature? quelle est la force qui le produit
et l ’alimente pendant l ’espace de plusieurs
siècles, et qui souvent après un long repos
parvient à le ranimer ? J’exposerai dans le
prochain chapitre, mes conjectures à ce
sujet relativement au Vésuve. Je me bornerai
à remarquer ici que le problème le
plus difficile que cette matière présente à
résoudre, est celui de l ’origine de l’oxi-
gène nécessaire à là combustion. Quelle est
la source qui fournit cette substance au
foyer du volcan placé peut-être à plusieurs
centaines de mètres au-dessous du niveau
actuel de la mer? Thompson a pu avoir une
idée ingénieuse, en pensant que l’aliment
du feu provenait d’une substance qui naturellement
l ’éteint. Le feu du volcan, à sou
avis, agit sur la pierre calcaire des Apen-*