nait leur action soit fort petite en comparaison
de celle où il n’y a aucune
trace de feu volcanique , la géologie
îi’en a pas moins un grand intérêt à
connaître la manière dont ils agissent
et les principaux phénomènes dont ils
sont la cause. Peut-être habitons-nous
une maison construite avec les débris
d’une plus ancienne. Plusieurs parties
de l’édifice sont écroulées, quelques
autres restent débout et intactes. Peut-
être est-ce le feu, qui dans une époque
fort antérieure à l’état présent du globe,
en a préparé les matériaux*
Les anciens qui n’avaient point nos
connaissances en chimie et en minéralogie
, se partagèrent en deux sectes.
L ’une fit sortir la terre du sein des
eaux; l’autre la considéra comme une
produc tion du feu. Après tant de siècles
d’études et d’observations, nous avons
renouvelé ces deux systèmes. Ils s’appuient
tous les deux sur des faits qui
leur sont favorables, et sont combattus
également par des objections fondées.
N’y aurait-il point moyen de concilier
leur opposition en assignant à l’action
de ces deux grands agens de la nature,
le feu et l’eau, diverses époques , et en
distinguant celle probablement la plus
récente, à laquelle leur action a pu se
trouver simultanée ?
La réflexion, une étude attentive des
contrées volcaniques, -une exacte observation
de leurs phénomènes en grand
et en détail, fourniraient, ce me semble,
de grandes lumières à la géologie. N’aurions
nous point trop vite bâti des systèmes
géologiques avant d’avoir rassemblé
les matériaux suffisans, ayant