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rauns, ainsi que la pouzzolane et le lapillo-.
En apercevant cette continuité de matières
volcaniques, j’ai voulu en suivre les traces
et en reconnaître la direction. Je les ai
reconnues près de Monte-Sarcliio et dans le
voisinage de Bénévent. Dans ces deux endroits
les tufs et les bancs de pierres-ponces
annoncent l’existence de quelqu’ancien cratère
dont il n’est plus possible aujourd’hui
de reconnaître les vestiges. Les environs
de Bénévent sont intéressans pour un
lythologue. J’en dirai peu de choses pour
ne pas sortir des limites que j’ai fixées à
ma carte topographique, et parce que je suis
resté trop peu de tems dans ce canton pour
pouvoir en déterminer avec exactitude la
constitution physique. Les collines voisines
de la ville de Bénévent sont de trois espèces,
les unes marneuses, les autres de gravier
fluviatile, les troisièmes de sable de mer.
Les plus étendues sont du second genre ,
et la majeure partie, de la surface de ce
territoire est formée du dépôt des eaux qui
tombent des Apennins , et des matières accumulées
par les deux rivières du Calore et
du Sabbato. Il me paraît probable que ces
alluviôns ont effacé l’empreinte des anciens
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volcans, dont il ne reste d’indices que dans
quelques amas de tufs et quelques aggregations
de pierres-ponces. Le gravier ou pierres
roulées qui forment la charpente de ces
collines , sont la plupart calcaires, d’autres
sabloneuses et micacées. Au sud de Bénévent
près de Pagliara, dans le lieu nommé le
fo ssé de la Sala3 on découvre un filon de
charbon fossile de l ’épaisseur de trois décimètres
(1). Ce filon est dirigé du nord au
sud, posé sur une argille noirâtre , bitumineuse,
et a pour toît le sable. Dans les
fentes du charbon on voit de . petites cristallisations
de sulfate de chaux, d’une extrême
transparence. La pierre calcaire à
veines siliceuses est commune dans la colline
nommée Y Olivella de Pacca et les
pierres à feu ( le faverstein de Werner), abondent
près de Vitolano , où se trouvent de
beaux marbres calcaires. Les collines marneuses
de Castel-Poto et de l’Apelosa fournissent
copieusement le sulfate de chaux,
que je n’y ai jamais Vu cristallisé, mais
seulement de tissure fibreuse , la fibre très-
mince , parallèle , de couleur argentine ,
très-unie et brillante. Dans le voisinage de