( % )
2. ° Elle est cassante quand elle est bien
sèche, et flexible si elle a resté quelque teins
dans un lieu humide.
3. ° Elle n’a ni saveur ni odeur sensibles.
4-° Elle n’est pas soluble dans l’eau froide,
mais elle s’y gonfle, et augmente prodigieusement
de volume : bientôt après elle pourrit
et exhale une odeur fétide très-désagréable*
5. ° Mise sur les charbons ardens , elle
s’y boursouffle, noircit, exhale des fumées
blanches , jaunâtres , ammoniacales et huileuses
, dont l ’odeur est parfaitement semblable
à celle de la corne brûlée.
6. ° Soumise à la distillation, elle a fourni
x.° de l ’eau ammoniacale, 2.0 de l ’huile
rouge épaisse et fétide , 3.° du carbonate
d’ammoniac cristallisé dans le col de la cornue
, 4-° dn g3-2 hydrogène carboné, et de
l ’acide carbonique.
y.° Un charbon très-léger reste dans la
cornue. »
Le citoyen Vauquelin regarde cette matière
comme très-analogue à la corne des
animaux , ou à de l’albumine desséchéeou
à quelque mucilage blanc , animal, et non
à un bitume , comme on l’a pensé jusqu’ici.
( )
C H A P I T R E II.
Description de la Tlaine de la Campanie
comprise entre l ’Apennin et la mer Tyr*
rénienne.
D e Garigliauo, qui coule au nord-ouest de la?’
Campanie jusqu’à la petite rivière de Sarno.
qui en baigne la partie méridionale, régnerait
une seule plaine si elle n’était interrompue
par le mont calcaire de Massico , et le
groupe des collines volcaniques de laRoche-
Monflne. Cette vaste plaine serait renfermée
entre l’Apennin et la mêr ; car les collines
volcaniques qui courent sans interruption
du Vésuve à la plage de Gumes , et parallèlement
à la côte , n’en interrompent pas la
continuité. La plaine de Nocera et de Sarno
confinant avec celles de Palma et de Nola ,
et s’unissant à celles d’Averse et de Capoue ,
s’étendrait jusqu’au Garigliano , mais la
montagne de la Roche - Monfine se liant
par celles de Sessa au mont Massico qui
détend jusqu’à la mer , forme réellement