Vous de lieux que vous aviez vus et
décrits. J’ai parcouru diverses fois la
Campanie 5 je suis fréquemment revenu
sur mes pas ÿ j’ai voulu voir les
objets de divers points de vue. Le ha-»
sard m’a souvent secondé en dirigeant
mes pas veï*s les plus intéressans, en-
sorte que si je ne puis pas dire avoir
tout bien v u , je puis du moins croire
avoir tout vu.
Cet ouvrage est le fruit de mon long
s é j o u r àNaples. Obligé d’en envoyer le
manuscrit à Florence, il y fut imprimé
loin de mes yeux, Fan 6 (*79^) > sous
le fibce de 'Topographie physique de la
Campanie. L’édition que je ne pouvais
surveiller, fourmilla nécessairement
d’ errèurs. Mon séjour a Naples, depuis
cette époque, s’étant encore prolongé
quelque tems, j’ai visité de nouveau
les lieux que j’avais décrits , et recueilli
les nouveaux aperçus qu’ils m’ont présentés.
A mon retour à Rome, j’ai cherché
à rectifier mes idées sur la constitution
physique de son territoire j et mes dernières
observations niant confirmé
dans l’opinion que la majeure partie
de ses fameuses collines sont de débris
d’un cratère écroulé.
Les malheurs de ma patrie m’ayant
contraint à chercher un asyle sur la
terre de la liberté, et chez la Nation à
laquelle la gloire des armes et la science
de la nature assurent de concert le titre
de (grande, j’ai cru faire une chose
agréable aux physiciens français de leur
offrir mon ouvrage écrit dans leur langue,
corrigé en divers endroits d’après
Fétat actuel de la science dont il traite,