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pieds (27 à 3o mètres ) d’élévation sur 4 à 5 pieds ( 1
à 2 met. ) de diamètre. Ses feuilles, assez grandes,
partagées en 4 ou 5 lobes, sont laciniées assez profondément,
avec des échancrures ou sinus, moins .profonds
et plus ouver ts que ceux des feuilles du Quercus
coccinea, avec lesquelles elles ont beaucoup de ressemblance;
mais elles en diffèrent, en ce qu’elles sont
moins luisantes, d’un vert plus mat, et encore .parce
qu’au printemps, et pendant une partie de l’été,
leur surface inférieure, et les jeunes pousses, sont
légèrement rugueuses ou couvertes d’un grand nombre
de petites glandes., très-sensibles à la vue et au toucher.
J’ai encore remarqué que, dans les jeunes plants ,
les feuilles devenoient, en automne.,d’an rouge terne-;
mais que, dans les vieux arbres, .elles jaunissoient, et
que cette teinte jaune commeneoit à se manifester dans
le pétiole.
Le tronc du Quercus tinctoria est revêtu d’une
écorce assez profondément crevassée, moyennement
épaisse, et constamment de couleur noire, ou du moins
d’une teinte très-rembrunie, d’où lui est venu probablement
le nom de Chêne noir. Cette couleur très-
prononcée de son écorce est, dans tous les Etats au
Nord-Est de la Pensylvanie, le seul caractère auquel
on puisse, en hiver, le distinguer des Quercus rubra,
Q. coccinea et Q. ambigua, et même en été , lorsqu’on
ne peut se procurer des feuilles pour les comparer les
unes avec les autres. Plus au Midi,, ce seul caractère
ne suffit pas pour le reconnoitre d’avec le Quercus