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est graveleux, l’eau limpide, et dont le sol qu’elles
arrosent n’èst pas bourbeux, comme,dans la partie
maritime des Carolines et de la Géorgie, que cet
arbre pousse avec le plus de vigueur. Sur le bord
de la Delawares, à 3o milles de Philadelphie, en
suivant la route qui conduit à New-York par New-
Hope et Sommprset, j ’ai vu plusieurs Bouleaux rouges,
qui peuvent avoir 70 pieds ( 24 mètres) de
hauteur , sur 2 a 3 pieds ( 1 mètre ) de diamètre.
On rencontre peu d’individus en Virginiç ,et dans
la haute Caroline du Nord qui excèdent cette élévation,
quoique cet arbre y soit proportionnellement
plus multiplié , eu égard à la température, qui y est
plus douce. Dans les arbres qui ont d’aussi fortes
dimensions, le tronc et les premières grosses branches
sont revêtus d’une écorce, de couleur verdâtre,
épaisse et assez profondément crevassée, tandis que
dangceux qui ont moins de, 8 à 9 pouces ( 24 à 27
centun. ) de diamètre, l’épiderme ¡est de couleur
rougeâtre pu canelle; d’où lui est venu probablement
le nom de Red birch, dénomination qui lui convient
autant qu’aucune autre quç ce soit. Comme dans le
vrai Bouleau à canot, cet épiderme se divise transversalement
en feuillets .très-minces et transparens;
mais la substance qui les compose est comme mélangée,
et ne présente pas une texture très-pure et trèshomogène;
ce qui fait qu’ils , n’ont pas une transparence
égale, et que leur surface n’est pas parfaitement
unie ; de sorte que l ’on pourroit dire que ces feuillets
sont à ceux du Bouleau à canot, ce qu’est du beau