de ce genre que je décris, car on en rencontre rarement
plusieurs ensemble, et seulement à d’assez
glands intervalles. - Il est un peu plus répandu dans...
le distiict de IVIaine , mais on ne l’y trouve que sur
le bord des chemins et dans les champs qui ont été
épuisés par la culture, et dont le sol est très-sablonneux.
Dans les arbres qui ont acquis tout leur accroissement,
les branches sont très - nombreuses, très-
menues et ordinairement décombantes, Ses feuilles
lisses en-dessus , et en-dessous , sont en .coeur à leur
base , tres-acummees , et doublement et inégalement
dentees dans leur contour. Les pétioles, légèrement
tors, les rendent plus mobiles que celles des autres
especes chez lesquelles cette disposition n’existe pas.
J’ai encore remarqué que les bourgeons du Betula
populifolia, peu de jours après leur développement,
étoient légèrement enduits d’une .substance jaunâtre
et odorante. Le tronc du Betula populifolia est-couvert
d une ¡ecorce dont la blancheur est aussi parfaite
que 'celle du Eciuleau a canot, ou du Bouleau d’Europe;
mais elle en différé essentiellement,en ce que son
épiderme , après avoir été enlevé de dessus lecorce
propre, ne peut, comme celui de ces deux dernières
especes, se subdiviser en feuillets ou lames
trèsuninces»
Le bois du Betula populifolia est très-blanc , très-
tendre , et Comme lustre lorsqu’il a été poli. Comme
il est susceptible de pourrir très - promptement, et
que, d ailleurs, les pièces qu’il fournit ont de trop
b e t u l a p o p u l i f o l i a .
petites dimensions., on n’en fait aucun usage, pas
même en boisn à brûler. Les menues branches
sont trop cassantes pour en faire des balais ordinaires.
Cet arbre ne présente donc aucun degré d’utilité
qui puisse en faire recommander l’introduction
dans les forêts européennes , ni même la conservation
dans les États-Unis.
PLANCHE II.
Rameau représentant les feu ille s et un chaton fem e lle de grandeur
naturelle. Fig. x , graine. Fig. 2, écaille du chaton qui
couvre la graine.