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Caroline méridionale, la Géorgie et la Basse-Loui-
siane , il s’élève quelquefois à 3o et 4o pieds f 10 à i 3
mètresj, sur 12 et i 5 pouces de diamètre (4 à 5 décimètres
). Il est vrai cependant que, le plus souvent,
il reste au-dessous.de ces dimensions. Ses feuilles,
longues de 3 à 4 pouces ( 1 centim. ) , ont à peu près
la même forme que celles du Châtaignier d’Amérique,
et sont également bordées de dents. Elles en diffèrent
cependant, en ce qu’elles sont de moitié plus petites
et blanchâtres en-dessous. Quant à la fructification ,
qui comprend les fleurs mâles, lés fleurs femelles et
les fruits à l ’époque de leur maturité, elle présente la
même disposition et la même forme ; elle en diffère
seulement en ce que toutes les parties qui la composent
sont de moitié plus p e tite s e t encore , en ce
que les châtaignes duChincapin sont rarement déprimées
sur un de leurs côtes. Elles ne sont guères plus
grosses que, les noisettes sauvages, et à cet égard, on
peut dire-quelles sont aux. châtaignes sauvages du
Châtaignier d’Europe ou d’Amérique, ce que sont
ces;:dernières aux plus beaux marrons de Lyon , qui
sont trois ou quatre fois plus volumineux. Cependant,
ces petites châtaignes duChincapin sont apportées au
marché, où àlavérité ellesnesontachetées que par les
enfans qui lès mangent crues. Je ne crois pas que
les Américains aient un grand intérêt à chercher à
perfectionner, par la culture ou la greffe, le fruit
du Chincapin, puisqu’ils peuvent se procurer aisément
la châtaigne cultivée, connue sous le nom de
marrons, si supérieure, par son goût et sa grosseur,