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leur verte; ces feuilles, lorsqu’elles ont acquis tout
leur développement, sont entières, lisses, de forme
ovale-alongée, et ont environ 2 pouces (" 5 centim.j
de longueur. Les glands, dont on ne trouve jamais
que quelques-uns sur les tiges, sont très-petits, arrondis
et très-semblables à ceux du Quercus phellos et du
Quercus aquatica. S’ils sont aussi rares, c’est principalement
parce que les tiges sont brûlées jusqua
la superficie du sol, presque tous les ans, au printemps,
par le feu que les Américains sont dans l’usage
de mettre, à cette époque , dans les forêts. Les
jeunes glands qui, dans le cours de la même année,
devoient compléter leur entière maturité, sont alors
détruits avec les tiges qui les portoient, bien que
celles de l’année soient toujours couvertes des chatons
chargés de fleurs mâles et de rudimens de fleurs
femelles ; car le Quercus pumila appartient à la division
des espèces à fructification bisannuelle, c’est-
a-dire, qui ne la complètent que dans le cours de
dix-huit mois , et non dans 1 espace de neuf mois ,
comme le Chêne blanc.
Les observations de MM. Bosc e tDelille , botanistes
distingues, qui ont habité long-temps le midi
des Etats-Unis, et celles qui me sont personnelles,
m ont décidé à présenter ce Chêne comme une espèce
différente, et non comme une variété du Chêne
saule, ainsi que mon père l’a considéré dans sa
monographie, sur ce genre d’arbre aussi utile qu’important
à bien connoitre.
On conçoit aisément qu’un aussi petit arbuste ne