les États de Yermont, de N ew-Hampshire et le district
de Maine. Dans ces diverses contrées, il entre
en grande proportion dans la composition des forêts
qui les couvrent encore ; tandis que, plus au Sud,
il est seulement fort abondant dans le Génessée ,
dépendant de l’Etat de New-York, et dans la Haute-
Pensylvanie, ou , d’après M. le Docteur Rush, on
estime que dans la portion supérieure de ces deux
Etats , il y a dix millions d’acres de terrein qui produisent
des Erables à sucre , à raison de trente par
acre. En effet ,- j’ai remarqué, en traversant le nord
de ces deux Etats , de grandes masses de forets qui
en étoient presqu’entièrement composées. Il est vrai
de dire cependant que dans le Génessée, plus de
la moitié de ces Erables , surtout vers le lac Erié,
appartiennent à l’espèce dont je donnerai la description
à la suite de celle-ci, et qui, jusqu’à présent,
a été confondue par les botanistes avec elle.
Dans la Géorgie, les deux Carolines , la Basse-
Virginie et le Maryland , cet arbre’ est étranger, ou
du moins très-rare#; il le devient aussi tous les jours
davantage dans les forêts qui avoisinènt New-York
et Philadelphie , où , depuis bien des années, on
n’en extrait plus de sucre , et où les arbres de
cette espèce ont presqu’entièrement disparu, soit
qu’ils aient été coupés pour combustible ou pour
d’autres usages. .
Entre les parallèles que j’ai indiqués comme renfermant
les pays où l’Erable à'sucré est le plus multiplié
, tels que la Nouvelle-Ecosse, la Nouvelle