dont le nombre, comme j’ai eu occasion de le remarquer,
est de plus de quarante. Ces glaiids sont
contenus, jusque dans les deux tiers de leur longueur
, dans une cupule épaisse, inégale , et dont
les bords sont garnis de filamens déliés et flexibles.
Quelquefois, cependant, lorsque tes Chênes se trouvent
au milieu de forêts touffues, bu fluè les étés
ne sont pas très-chauds, ces filamens ne paroissent
pas , de sorte que lè bord de la cupule est tout
u n i, et paroît comme replié intéirieurfemeiit.
Il est fâcheux tJU’un arbre de cette espèce, et
dont les glands sont âUssi gros -, ait une fructification
peü abondante 5 ce qui fait que lès habilans
des pays où il croît én foht peu de cas, et nont
aucun intérêt à le conserver, parce qu’ils ont reconnu
d’ailleurs qtre son bois étoit inférieur en
qualité a cëlui du véritable Chêne blanc»
J’ai également observé, comm'ë mon père qui en a
fait le premier la remarque, qué les jeüUes branches
du Quercus macrocarpa se couvrent dune substance
fongueuse et jâUnâtrfe cbmme celles de l’Orme
et du Liquidambàr. Un Chêne, dont les feuilles
sont aussi grandes$ et qui porté d’aussi gros fruits ,r
est bien fait pour attirer l ’attention des amateurs
de cultures étrangères, et pour trouver une placé
dans les parcs et jardins d’une grande étendue.
PLANCHE I IL
Fig* 1. Gland dans sa cupule > grosseur naturelle*